L'histoire s'intéresse à Emma Bovary, épouse d'un médecin de province, qui noue de nombreuses relations adultères, menant un train de vie supérieur à ses moyens, dans l'espoir d'échapper à l'ennui et la banalité de la vie en province.
Flaubert montre sa vision pessimiste sur la vie à cette époque dans son roman réaliste Madame Bovary publié en 1857 et dans ses autres œuvres. Ses thèmes, comme par exemple la condition de la femme à l'époque, sont inspirés de la vie réelle.
Elle vivra dans l'espoir et l'avenir, si bien qu'elle ne vivra pas vraiment. Elle fondera ses espoirs sur des relations qui avorteront, toujours ternies par la réalité du quotidien dont elle ne sait se satisfaire.
On méprise cette femme adultère, ce mari stupide, ses amants ingrats, ce Homais fat, … On lit le roman avec un malaise, un dégoût à cause d'eux. Ces types qui expliquent la présence de ce sous-titre Moeurs de province. Flaubert les présente avec leur bêtise, leur médiocrité et leur ignorance.
Les bourgeois
Être bourgeois constituait aux yeux de Flaubert la plus graves des tares. Son sujet le « dégoutait ». Pour Flaubert « quiconque pense bassement » est bourgeois. Rodolphe, Léon, Lheureux et surtout Homais incarnent la figure du bourgeois.
Gustave Flaubert dénonce deux choses : l'insatisfaction que les gens peuvent ressentir pour leur quotidien normal. Il critique le fait qu'on a tendance à toujours vouloir plus : être plus riche, vouloir une vie plus exaltante, rencontrer plus de gens, être plus puissant.
Réputé pour son réalisme et ses portraits psychologiques très aboutis, Flaubert est surtout célèbre pour avoir rédigé "Mme Bovary" en 1857, ou encore "l'Education sentimentale" en 1869.
Les passages incriminés de Madame Bovary sont clairement considérés comme de mauvais goût et portant atteinte à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs ; pas assez toutefois pour mériter une condamnation.
Quand Emma Bovary et son amant Léon se retrouvent pour la première fois, tous les deux, à Rouen, « ce furent trois jours pleins, exquis, splendides, une vraie lune de miel.
Elle retrouve Léon, mais elle se lance dans des dépenses luxueuses, et bientôt, accablée de dettes, de fatigue et de remords, elle se suicide à l'arsenic. Charles Bovary ne tarde pas à la suivre dans la mort, laissant orpheline la petite Berthe.
Pinard (qui, quelques années plus tard, prononcera un réquisitoire contre Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire). Flaubert sera relaxé. - Cet extrait est le dénouement. Acculée par ses dettes, Emma s'est empoisonnée au cyanure.
Charles ne meurt de rien, pas même d'une mort littéraire, selon le vieux mode d'une sublimation esthétique où l'infinie tristesse remplacerait le malaise organique.
Madame Bovary, c'est l'impossibilité de l'amour dans la société bourgeoise. Elle peut trouver un mari, bien sûr, un amant, évidemment, mais un amoureux inutile d'y compter. Le malheur d'Emma se résume simplement, elle vaut mille fois mieux que les hommes, que dis-je, que la société qui l'entoure.
"Madame Bovary, c'est moi." Une telle phrase, probablement apocryphe, n'a jamais été trouvée dans les écrits de Flaubert. Ce dernier a même écrit le contraire : "Bovary aura été un tour de force inouï : sujet, personnage, effets, etc.
Madame Bovary a environ 166 ans.
Entre romantisme et réalisme
On a souvent fait de Flaubert – cela de son vivant et à son corps défendant – le chef de l'école réaliste. Il est vrai que, comme Balzac, il se donne pour objet d'étude la réalité sociale et historique.
Mais, assez rapidement, Rodolphe, blasé et mondain, s'ennuie des affections exigeantes d'Emma. Refusant de s'enfuir avec elle, il la quitte.
Je vais donc répondre à vos questions : Madame Bovary n'a rien de vrai. C'est une histoire totalement inventée. Je n'y ai rien mis ni de mes sentiments, ni de mon existence. » Trois mois plus tard, le 4 Juin 1857, Flaubert écrivait de même : «Aucun modèle n'a posé devant moi.
Berthe : fille d'Emma et de Charles. Mme Bovary mère : mère de Charles et fille d'un marchand.
Gustave Flaubert, Madame Bovary, préoriginale dans la Revue de Paris.
Le roman Madame Bovary est marqué par le scandale. Publié dans La Revue de Paris, revue littéraire prestigieuse , en six feuilletons d'octobre à décembre 1856, le premier roman de Gustave Flaubert choque la bourgeoisie bien pensante.
Trois contes : Un cœur simple, La Légende de saint Julien l'Hospitalier, Hérodias, 1877. Le Château des cœurs (théâtre), 1880. Bouvard et Pécuchet (inachevé), 1881. Par les champs et par les grèves (Voyage en Bretagne), avec Maxime Du Camp, 1886.
BIOGRAPHIE MADAME DE LA FAYETTE - Femme de lettres appartenant au mouvement classique des précieuses, Madame de La Fayette est l'auteure de La Princesse de Clèves et de La Princesse de Montpensier.
Ecrivain romantique, Gustave Flaubert est révélé par « Madame Bovary » dont la publication fait scandale. Considéré comme l'un des piliers du mouvement littéraire réaliste, il invente et impose un style novateur qui bouleverse les codes de l'écriture romanesque au XIXe siècle.
Le goût de la rêverie : les lectures d'Emma au couvent, le rêve de lune de miel, le coucher de soleil à Tostes, Emma qui lit des vers de Lamartine à Charles, le bal à la Vaubyessard… Une fatalité romantique : un échec qui met définitivement un terme à toute tentative d'évasion, avec le suicide d'Emma.