La parole est le langage incarné de l'Homme. La parole est singulière et opère un acte de langage qui s'adresse à un interlocuteur, éventuellement soi-même, mentalement, ou à un support par l'écrit par exemple. La parole permet d'exprimer des besoins, pensées, sentiments, souffrances, aspirations, du locuteur.
La parole est le propre de l'homme, elle permet de communiquer, d'échanger. En ce sens, elle est au fondement de la civilisation humaine et de la politique. Toutefois, tous les hommes ne maîtrisent pas la parole de la même façon. On parle ainsi d'art de la parole, ou encore de rhétorique ou d'éloquence.
La parole possède de nombreux pouvoirs : elle peut séduire, manipuler, enchanter, guérir mais aussi blesser ou humilier. Son importance fondamentale est mise en valeur par l'aspect divin qu'elle revêt dans la pensée judéo-chrétienne.
La parole est intense; elle est comme une grande force qu'on doit apprendre à maitriser. Apprendre à parler signifie qu'on peut maitre de notre parole. Quand on sait parler, on peut comprendre les sens cachés derrière les mots énonces. Comme la parole est caractérisée comme un art le même se passe avec la littérature.
1. Faculté d'exprimer et de communiquer la pensée au moyen du système des sons du langage articulé émis par les organes phonateurs. Apprentissage de la parole; trouble de la parole; organe de la parole; être privé de l'usage de la parole; être doué de la parole.
La parole permet d'exprimer des besoins, pensées, sentiments, souffrances, aspirations, du locuteur. La parole peut aussi constituer une observation plus ou moins subjective des faits, ou encore être la formulation d'une demande. Elle permet de témoigner d'un changement de conception du monde (épistémè).
Dans leur définition "physiologie", les sens sont des systèmes de perception. Donc par définition, la parole n'est pas un sens car ne permet pas la perception de quoi que ce soit.
La parole en tant qu'arme sociale
Apparaît alors un handicap social dans le cas de l'illettrisme et de l'analphabétisme. En effet, l'incapacité à maîtriser le langage prive l'accès à la connaissance et rend plus difficile l'intégration dans la société.
Il permet la transmission. Il est souvent associé au pouvoir. Les ethnologues ont montré que ceux qui avaient le pouvoir possédaient la parole. Ce lien entre pouvoir et parole est d'ailleurs un des aspects importants de la pré-modernité et du monde des Anciens.
Dans une situation de dialogue, nous constatons que la parole exerce une influence en transmettant du sens d'une personne à une autre, en fournissant des informations sur telle chose à telle personne, ou en posant une question, en lançant un appel à quelqu'un, en donnant un ordre ou en présentant des excuses.
Une parole qui ne vise pas seulement à convaincre, mais aussi à persuader fait appel aux sentiments de l'interlocuteur en plus de s'adresser à sa raison. L'objectif est d'agir sur sa sensibilité afin qu'il adhère entièrement à la thèse soutenue.
Bien parler, c'est autrement dit bien savoir s'exprimer. Cette expression renvoie à ce que le langage populaire appelle le « beau parleur », autrement dit, celui qui sait persuader, qui subjugue les foules voire qui peut les manipuler.
La parole ne peut donc pas tout dire et heureusement, car cela n'est ni nécessaire ni souhaitable. Les limites de la parole sont en réalité fécondes car elles représentent un défi perpétuel, une frontière fluide à repousser toujours plus loin, le gage de la perfectibilité du langage humain.
La parole naît de la dif-férence et affirme la dif-férence. Elle tranche et fait tomber images et différences. Témoignant de l'unité à l'origine dans l'ordre du réel, elle est irreprésentable et inappropriable. Elle renvoie à l'Autre de l'altérité dont participe l'un et l'autre qui parlent.
Que désigne l'éloquence, exactement ? C'est le don de la parole, la facilité de bien s'exprimer. Et comme l'éloquence vient souvent servir une demande, un but, une cause, c'est aussi l'art de toucher et de persuader par le discours.
Nature et fonctions. Parler, c'est articuler des sons pour faire entendre du sens à quelqu'un. La parole est l'exercice de la faculté linguistique, faculté innée combinant la double fonction de symbolisation et de communication.
Elle peut faire peur et conduire à des réactions violentes. Elle peut être vécue comme une mise en danger par certains membres du groupe. Cette parole peut se retourner, ou plus exactement, être retournée contre celui qui l'a confiée au groupe de parole.
L'autorité est un pouvoir de commander qui a pour effet l'obéissance de celui sur lequel s'exerce ce pouvoir. L'autorité de la parole est donc l'expression du pouvoir qu'a la parole d'engendrer des effets concrets sur les choses.
La parole est un outil incroyable. Elle permet d'exprimer nos pensées, de nous connecter aux autres et parfois même de changer le monde. Sidonie Bonnec s'intéresse à ses super-pouvoirs en compagnie d'un avocat et professeur d'art oratoire.
I. La parole sacrée. Selon la Tradition, définie au Concile de Trente, la parole divine trouve son «petit véhicule » dans l'inspiration qui alimente les Écritures : le texte divin, anté¬ rieur au langage mais nourricier des futures paroles de dévotion et de liturgie, incarne la présence de Dieu.
Introduction : L'autorité de la parole se doit d'être respectée. Pour cela, elle doit être exemplaire non seulement dans son message mais aussi dans l'action et le comportement auxquels elle donne lieu. Un chef qui donnerait des ordres qu'il violerait lui-même perdrait toute crédibilité et toute autorité.
L'ineffable : les pensées intraduisibles par le langage
Certaines choses sont difficiles à exprimer. C'est le cas dans le domaine des sentiments. C'est également le cas lorsqu'on dit qu'il n'y a pas de mots pour exprimer l'inconcevable (un acte, une situation d'une horreur extrême).
L'air envoyé par nos poumons peut mettre en mouvement nos cordes vocales. Elles s'écartent légèrement et vibrent au passage du souffle, produisant le son ensuite mis en forme dans la bouche. Elles nous permettent également de varier la mélodie et l'intonation.
Définition philosophique de la parole
La parole, c'est la mise en pratique du langage, elle peut être orale ou écrite. Il ne faut pas considérer la parole comme quelque chose d'uniquement oral : la parole peut être aussi écrite, retranscrite, même si le verbe « parler » renvoie plus spécifiquement à la pratique orale.
Locution nominale
Homme qui tient tout ce qu'il promet.