Le but de la philosophie est la clarification logique des pensées. La philosophie n'est pas une théorie mais une activité. Une œuvre philosophique se compose essentiellement d'éclaircissements.
C'est une recherche de la vérité qui est guidée par un questionnement sur le monde, la connaissance et l'existence humaine. Elle existe depuis l'Antiquité en Occident et en Orient, à travers la figure du philosophe, non seulement en tant qu'activité rationnelle mais aussi comme mode de vie.
La philosophie est la connaissance de la réalité. Ce qui veut dire qu'elle n'est ni seulement critique ni seulement connaissance de sa propre histoire (ce qui, à ce titre, n'en fait qu'une culture), mais bien qu'elle apporte cette utilité qui consiste à comprendre les choses et le monde.
Le but premier de la philosophie est de contribuer à la conversation démocratique nourrissant les grands débats de notre société, comme celui sur la laïcité.
Comme nous allons le montrer, la philosophie constitue le cadre dans lequel l'homme peut comprendre le monde et agir sur sa propre vie. Elle fournit les outils par lesquels il peut découvrir la vérité et utiliser son esprit pour améliorer sa vie.
La philosophie n'est pas née à proprement parler en Grèce, mais dans les colonies grecques d'Asie Mineure. C'est à Milet qu'une lignée de physiciens, souvent appelés ioniens en raison de leur origine, commencent à spéculer, dès le début du vi e siècle avant J.
L'intérêt de la philosophie est qu'elle peut permettre d'accéder à une conscience du réel et des choses en général. Et l'intérêt de cette conscience est de permettre de maîtriser notre réalité humaine, non pas de manière parcellaire comme le fait la science, mais d'un point de vue très général.
La philosophie a encore un mérite plus grand, une valeur plus haute. Non seulement elle fait respirer l'air de la liberté intellectuelle et morale mais elle a encore l'avantage d'élargir les intérêts du Moi à une dimension telle que ceux-ci perdent toute consistance.
Ainsi naissent l'autoritarisme et ses suites… Un autre grand danger de la réflexion philosophique (peut-être le premier et le seul) serait celui de faire basculer son adepte dans les certitudes de ses vérités acquises et non plus de constamment chercher des vérités qui continueront à bâtir son « bonheur » ici-bas.
C'est le pouvoir d'exercer sa puissance de penser. Tous les individus en sont capables et en ont le droit. Il est obligatoire que dans une vie ils philosophent plus d'une fois. Nous ne pouvons pas vivre sans philosopher, aussi bien du point de vue éthique ou de la personne, que du point de vue social et politique.
1. Ensemble de conceptions portant sur les principes des êtres et des choses, sur le rôle de l'homme dans l'univers, sur Dieu, sur l'histoire et, de façon générale, sur tous les grands problèmes de la métaphysique.
Grèce antique : berceau de la philosophie
Son fondateur en est Socrate. Né après cette génération de penseurs, il a élaboré un cadre et des lignes directrices pour faire de ce mouvement une discipline. Il est donc considéré comme l'inventeur de la philosophie.
La philosophie est un mot d'origine grec qui signifie "amour de la sagesse". Elle étudie des problèmes fondamentaux liés à l'existence, à la connaissance, à la vérité, aux valeurs morales et esthétiques, à l'esprit et au langage humain.
1Dans un passage de son traité Sur la nature des dieux (I 34, 93), Cicéron présente Socrate comme le “ père de la philosophie ”. Or suivant une autre tradition, bien établie, le premier philosophe fut en réalité Thalès de Milet, dont la naissance précède de plus d'un siècle celle de Socrate.
- Blaise Pascal. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu'il ne faut, s'il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer. Cette phrase de Blaise Pascal contient 46 mots.
Elle est le retour de l'attention à la vie, à soi dans la vie. Sorte de recueillement, la réflexion philosophique vise à faire comprendre au sujet ses paroles et ses gestes pour qu'il communique par le dialogue ce qu'il a analysé et compris.
« La philosophie joue un rôle central dans l'éducation. »
L'étude de cette matière devrait permettre aux élèves d'avoir des discussions approfondies sur des idées, encourager l'ouverture d'esprit et développer des compétences de communication et de pensée », a-t-elle déclaré.
Elle est inutile en tant qu'elle ne propose aucun choix pratique, aucune option particulière en dehors d'elle-même. Elle ne donne pas un sens particulier, elle est une certaine orientation de la pensée. Par conséquent, la philosophie n'est pas tout. Elle ne permet pas de vivre, encore moins de survivre.
"Quand un philosophe me répond, je ne comprends plus ma question." "Le cynisme finit par être le comble de la franchise dans une société d'hypocrites." "On ne peut apprendre la philosophie, on ne peut qu'apprendre à philosopher." "Je fais cas d'un philosophe dans la mesure où il est capable de fournir un exemple."
La philosophie est une praxis, au sens aristotélicien du terme, plutôt qu'une poièsis, une activité plutôt qu'une création, une pratique plutôt qu'une œuvre. Elle n'a pas besoin, pour être ce qu'elle est, d'une fin extérieure ; elle se suffit d'elle-même et ne produit autre chose, lorsque cela arrive, que par surcroît.
Pour Aristote, le but de la philosophie et d'atteindre la connaissance; il s'agit d'un but purement théorique et donc, en aucune façon, utilitaire. Il s'agit de savoir pour savoir.
Citation de Paul Valéry sur Rien
Ce qu'on peut reprocher à la philosophie, c'est qu'elle ne sert à rien.
La tâche de la philosophie sociale s'esquisse d'emblée : assurer l'ajustement réciproque entre les mœurs et les institutions, restaurer les croyances et les pratiques qui renforceront le fonctionnement des institutions démocratiques.