Le but de la comédie est moral et didactique : elle démasque les imperfections des hommes et les incite à se corriger. La comédie «corrige les mœurs pas le rire», rappelle Molière dans la préface de Tartuffe. Pour susciter le rire, elle met en œuvre des procédés comiques variés.
L'humour chez Molière n'est jamais gratuit, il s'en sert pour épingler les défauts humains et les comportements ridicules qu'il observe autour de lui, déclenchant tout à la fois rire et réflexion chez les spectateurs. Molière est, de ce fait, un immense auteur, doté d'un sens comique universel.
Son objectif est de plaire, d'instruire, de dénoncer ou bien d'inquiéter. Toute pièce de théâtre tend à produire une émotion partagée collectivement. Mais pour la tragédie comme pour la comédie, il s'agit de plaire comme le remarque Molière dans la critique de l'Ecole des femmes.
Mais le roi protège Molière et lui demande de lui jouer des pièces pour le divertir. À son époque, il connaissait déjà la célébrité, le roi et ses courtisans aimaient se divertir devant ses pièces. Ses pièces représentaient le monde humain comme les avares, les prétentieux, les hypocrites...
La comédie peint les vices, les travers et les ridicules; elle nous offre donc une sorte de musée, où sont représentées toutes les difformités de la pauvre nature humaine.
Le but de la comédie est moral et didactique : elle démasque les imperfections des hommes et les incite à se corriger. La comédie «corrige les mœurs pas le rire», rappelle Molière dans la préface de Tartuffe. Pour susciter le rire, elle met en œuvre des procédés comiques variés.
Molière critique avec humour les luttes de pouvoir et les rapports hommes-femmes. Certaines de ses pièces font scandale, comme Tartuffe, qui dénonce les mensonges de certains religieux. Dans Le Misanthrope, Molière ridiculise les gens riches et leurs manières précieuses.
3. Quel comédien était-il ? Avant de devenir auteur, Molière fut un acteur, peut-être le plus fameux de son temps. Il s'est rêvé tragédien, mais son génie comique l'emporta.
Les thèmes abordés : l'infidélité, la trahison, le mensonge, le mépris, le blasphème, la séduction, l'amour, le ridicule.
Devenu dramaturge, son mouvement littéraire est le classicisme et ses œuvres sont principalement des farces et des comédies.
Ses sources d'inspiration, Molière les prend dans la vie de tous les jours et dans le monde qui l'entoure. Le XVIIe siècle est envahi par les bonnes manières, les mariages arrangés et la hiérarchie sociale. Molière s'inspire du comportement des gens et surtout des bourgeois qui veulent imiter les nobles.
Parti de la farce, il utilise le rire comme une arme.
Il dénonce, critique et condamne ses personnages, les caricaturant à l'extrême faisant ainsi ressortir leur ridicule. Fini l'image du bon plaisantin, Molière est censuré par le Pouvoir. Les œuvres de Molière sont sujettes à controverses.
Au XVIIe siècle, Molière a raison de détester les médecins : lavement et saignée sont les remèdes les plus pratiqués. Un malade déjà affaibli par sa maladie peine à survivre !
La Grande Comédie est une salle de théâtre parisienne créée en 2005, située 40 rue de Clichy dans le 9ème arrondissement de Paris. Gérée par Hazis Vardar, également propriétaire d'autres salles en France, elle propose une programmation exclusivement consacrée aux comédies de boulevard et aux one-man shows.
Plongée dans "Les Fourberies de Scapin", œuvre majeure de Molière, jouée plus de 1 500 fois par les Comédiens-Français.
Argan est le malade imaginaire, ce qu'en langage savant on appelle un hypocondre. En dehors de ce défaut, il est plutôt bon homme et bon père. Il est cependant sous la coupe d'une seconde femme hypocrite qu'il ne veut pas contrarier, ainsi que des médecins qui exploitent sa croyance en une maladie imaginaire.
Petit-fils et fils de maîtres tapissiers du roi, Jean-Baptiste Poquelin naît à Paris le 15 janvier 1622. Après avoir étudié chez les jésuites, il suit des études de droit. Mais sa passion pour le théâtre est plus forte que tout et, en 1643, il fonde l'Illustre-Théâtre avec la comédienne Madeleine Béjart.
Au XVIIe siècle, Molière a inventé un nouveau théâtre, dans lequel il allie le comique et la profondeur. Il utilise des procédés comiques variés, s'inspirant de la farce et de la comédie italienne. Il dénonce dans ses pièces les travers de son temps, mais il dépeint aussi des caractères humains universels.
Drôles, inattendues et aux rebondissements incessants, les pièces de théâtre de Molière ont marqué durablement la comédie française. Il est l'un des plus grands dramaturges de l'histoire à travers des livres tels que le Bourgeois Gentilhomme. À la fois acteur et dramaturge, il maîtrisait l'art de la mise en scène.
Le théâtre, depuis ses origines dans la Grèce antique, joue un rôle social et politique en même temps qu'esthétique. Aujourd'hui encore il assume cette fonction. Il divertit mais il dénonce aussi les passions abusives, les crimes et injustices de toute nature, l'absurdité cruelle de la condition humaine.
La comédie au XVIIème siècle
Ainsi, si la première fonction de la comédie est de « faire rire », elle a également pour ambition de critiquer certaines des dérives de la société. Molière se plaît à représenter les vices de ses contemporains.
Ils s'expriment dans un langage ordinaire et parfois ridicule. Selon la doctrine classique, le dénouement doit être heureux : les bons sont récompensés, les ridicules échouent, les amoureux se marient. Le sujet préféré des comédies classiques est l'amour entre jeunes gens contrarié par les pères ou les maris.