On peut considérer qu'ils sont, chacun dans leur genre, des moyens d'atteindre un état de bien-être, de jouir d'un bienfait, de se maintenir en vie, ou alors de produire d'autres biens et d'assurer des services.
Un bien est ce que l'on possède, que ce soit sous forme d'argent, de meubles, d'immeubles, de capital. En économie, un bien est quelque chose pouvant faire l'objet d'une appropriation par un individu, et sur laquelle un droit de propriété est donc applicable.
Le concept de bien est attaché aux concepts de bonheur, de bon état de chose, de bonnes conséquences à promouvoir ou de vie bonne. Toutes ces affiliations témoignent d'un élément commun : à chaque fois, le bien est l'objet d'un mouvement, d'une orientation, d'un choix.
Il ne s'agit donc pas simplement de vivre, mais de vivre « bien », c'est-à-dire par et pour des valeurs. Socrate estimera bon de défendre cette idée au prix de son existence. Immortalisé par son élève Platon, le geste du maître restera inscrit dans les mémoires comme l'acte fondateur de la philosophie occidentale.
Pour Aristote, le bonheur est le but de la vie humaine, le bien suprême. Le bonheur est un bien qui n'est pas fourni par l'extérieur mais qu'on doit trouver en soi-même, dans sa propre activité.
Quand on est résolu à faire le bien autour de soi, on augmente les chances de créer un karma positif. On attire la chance, le bonheur et la générosité d'autres personnes. C'est le principe de l'attirance de la richesse cosmique.
Selon les Définitions de Platon, le Bien est « ce qui n'a d'autre fin que soi-même ». Employé comme nom en métaphysique, le Bien désigne ce qui est absolument désirable.
Bien vivre, c'est comme porter un vêtement qui tombe bien, bien ajusté. Voilà pourquoi je pourrais encore dire qu'on peut bien vivre avec tel ou tel philosophe, pas parce qu'ils sont des cautions, pas pour eux, mais parce que l'idée même de bien vivre est la promesse de me sentir à l'aise.
La vie bonne est un mode d'être, une norme de l'humain, à prétentions objectives, définie à partir d'activités intrinsèquement bonnes, elle désigne le développement des talents ou encore des perfections. Bonheur et épanouissement humain renvoient à deux catégories ontologiques différentes.
dit Socrate en souriant. Si ce que tu as à me dire n'est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir, et quant à toi, je te conseille de l'oublier… dire à travers trois tamis ?
À chaque fois, le bien est l'objet d'un mouvement, d'une orientation, d'une visée. Les ressources psychologiques qui permettent une telle orientation vers le bien sont essentielles en l'homme. Elles correspondent à la catégorie entière des états mentaux qu'on désigne sous le nom de désirs, volitions, émotions.
Ce pourquoi Spinoza commence le livre IV en définissant ainsi les concepts moraux : par bien et mal, j'entendrai ce que nous savons avec certitude être un moyen d'approcher ou de s'éloigner du modèle de la nature humaine que nous nous proposons 2.
Qui fait le bien obtient le bien, qui fait le mal obtient le mal.
Il existe plusieurs types de biens : les biens corporels ou matériels (maison, stock de matières premières, véhicule) et les biens incorporels (brevet, créance, droits d'auteur).
Pour être considéré comme économique, un bien doit remplir plusieurs conditions : ➢ satisfaire un besoin (quelle que soit la nature de celui-ci et en dehors de tout jugement moral). ➢ présenter des propriétés identifiées par le consommateur comme pouvant satisfaire ses besoins.
Au-delà des connotations religieuses et spirituelles, le but d'une vie est simplement le message de votre vie. C'est le message que vous souhaitez apporter au monde durant votre existence sur terre (et peut-être au-delà). Avoir un but s'applique à nous tous, que nous soyons religieux, agnostique, ou même athée.
Le but de n'importe quelle action serait d'augmenter notre plaisir et/ou diminuer notre souffrance. Il dérive de cette constatation que « ce qui est bien est ce qui amène le plus de bonheur à la plus grande quantité de personne possible ». Pour Bentham, le sens de la vie est le « principe du plus grand bonheur ».
On peut admettre que l'homme, d'un point de vue biologique, peut vivre sans penser. Comme l'animal, l'homme a des besoins physiologiques qu'il doit satisfaire s'il veut se maintenir en vie. Pour vivre, l'homme doit s'alimenter, se vêtir, se loger ou trouver un abri.
La philosophie n'est pas une théorie mais une activité. Une œuvre philosophique se compose essentiellement d'éclaircissements.
La notion de bien est la notion centrale de la philosophie morale depuis l'Antiquité jusqu'à la fin du xviii e siècle. En effet, le concept de bien a été traditionnellement attaché aux concepts de bonheur, de bon état de choses à réaliser par tous les moyens, de bonnes conséquences à promouvoir ou de vie bonne.
La conscience est le jugement pratique par lequel le sujet distingue le Bien et le Mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui ; en ce sens on dit aussi conscience morale…. Tous les humains possèdent une conscience du Bien et du Mal.
Si Aristote rejette l'idée d'un Bien en soi unique et général, il ne rejette en rien l'idée d'un Bien suprême. C'est celui en vue duquel on fait tout le reste 1, le dernier terme de la série des fins. C'est celui que nous cherchons pour lui-même et pas pour autre chose. Comme on l'a vu, il s'agit du bonheur.