Le bouddhisme est une voie individuelle dont le but est l'éveil, par l'extinction du désir égotique et de l'illusion, causes de la souffrance de l'homme. L'éveil est une base à l'action altruiste.
Les quatre nobles vérités à l'origine du bouddhisme sont : la vérité de la souffrance ou de l'insatisfaction inhérente, la vérité de l'origine de la souffrance engendrée par le désir et l'attachement, la vérité de la possibilité de la cessation de la souffrance par le détachement, entre autres, et finalement la vérité ...
Les valeurs principales du bouddhisme sont celles de la compassion et de la présence dans l'instant. Pour le pratiquer et surtout pour en avoir une compréhension concrète, la méditation est essentielle.
Le bouddhisme est, avec le jaïnisme, la seule religion traditionnelle non théiste. Le bouddhisme considère que tous les êtres sensibles deviendront inévitablement un jour un bouddha[1] à l'égal de tous les bouddhas passés, présents et futurs. Or un bouddha n'est pas (un) Dieu. Selon le bouddhisme, Dieu n'existe pas.
Dans la tradition bouddhiste, pas de viande ! C'est une conséquence du principe de non-violence des bouddhistes, le tout premier principe moral. Il s'agit de ne pas attenter à la vie d'un autre être vivant sensible.
On y trouve des légumes racine, des herbes, plantes et champignons sauvages à profusion. Les moines bouddhistes ont depuis longtemps banni la viande, le poisson et tous les ingrédients issus des animaux. Ils considèrent qu'il ne faut pas tuer pour se nourrir.
Le bouddhisme constitue une véritable science du sujet qui n'existe pas en Occident. Les Occidentaux ont privilégié l'action sur le monde et la connaissance des phénomènes extérieurs, tandis que les sages bouddhistes ont appris à observer, dans une démarche quasi scientifique, l'esprit, la psychologie, le corps humain.
La roue dharmachakra est le symbole le plus connu du bouddhisme où elle représente, comme dans le jaïnisme, l'enseignement de la doctrine et l'union de toutes choses. Elle peut apparaître comme motif dans l'empreinte de pied Bouddha.
On retrouve dans les rituels tous les éléments de la méditation bouddhique, la vacuité, l'amour et la compassion. Un rituel est une pratique spirituelle le plus souvent conduite dans le cadre d'un monastère, dans une atmosphère de sérénité renforcée par la musique sacrée qui vise à favoriser le recueillement.
Ces derniers prient d'abord pour leur propre bien. De façon relative, ils prient pour réaliser leurs capacités et au niveau ultime pour l'obtention de l'éveil. Ils prient également pour l'accomplissement relatif et ultime de tous les êtres. Les bouddhistes prient également pour approfondir leur spiritualité.
Qui meurt ? Pour les bouddhistes, c'est l'agrégation des composants de la personne physique et le sentiment du « moi » dans cette vie qui meurent tandis que perdure le continuum d'impulsions instantanées de conscience. Le décès marque donc la fin de l'incarnation plutôt que la cessation de la vie.
Il ne concerne pas l'aspect institutionnel, social. Ce n'est donc pas une religion qui a une emprise directe sur la société. C'est une religion non-théiste mais qui n'est pas pour autant athée : les dieux sont tolérés, mais pas vénérés. Elle met en avant l'esprit pour présenter le monde, agir avec le monde.
Le bouddhisme et l'islam la condamnent, parce que l'alcool fait perdre la maîtrise de soi. La tradition sunnite considère que « l'alcool est la mère de tous les vices et c'est le vice le plus honteux » (Sounan Ibn-Majah, Hadith 3371).
L'éléphant, le tigre et le singe sont trois animaux vénérés par la culture bouddhiste majoritaire en Thaïlande, puisque 95% de la population y pratique cette religion.
Les lions et tigres sont les rois de la doctrine bouddhique car ils ont réussi à soumettre les êtres avec leur amour, leur compassion et leur sagesse. Les lions et tigres, comme les gardiens des temples, sont représentés par deux à l'entrées des enceintes de temple ou de lieux sacrés.
Le Bouddha nous enseigne que les émotions qui entravent la suppression de la souffrance doivent être transformées et éliminées de l'esprit. On peut y parvenir en régulant ses désirs, en changeant son comportement de façon à ce qu'il s'adapte aux lois naturelles et en acceptant l'état du monde tel qu'il est.
Comme pour l'hindouisme, le terme nirvana est utilisé généralement dans le jaïnisme en synonyme du mot moksha qui peut se traduire par : illumination, éveil, libération. Ce stade, cet état est atteint lorsque l'individu a détruit tout son karma, tout son attachement au monde terrestre et ses conséquences.
Commencez par vous asseoir le dos droit, l'esprit détendu, et respirez normalement. Une fois bien installé, observez très clairement vos pensées, vos émotions et vos sensations. Rappelez-vous : si rien ne vient, baragouinez dans votre esprit. Tout ce que vous percevez - souffrance, tensions, bruits, etc.
Le site de Lumbini, dans la plaine du Teraï, au sud du Népal, a vu naître le Bouddha en 623 av. J.
Dans sa forme la plus ramassée, prendre refuge consiste simplement à réciter à haute voix : « Je prends refuge dans le bouddha, je prends refuge dans le dharma, je prends refuge dans le sangha. » La prise de refuge suit une forme ritualisée qui varie assez peu selon les écoles.