Assemblée d'évêques et de théologiens qui, en accord avec le pape, décide de questions de doctrine et de discipline ecclésiastique. 2. Collection des actes d'un concile.
Le concile reprend les idées traditionnelles de l'Église catholique, idées rejetées en partie ou en totalité par les protestants. Le concile affirme que les croyances catholiques sont contenues dans les Saintes Écritures (l'Ancien et le Nouveau testaments, les Actes des Apôtres, les Épitres des Apôtres).
Le concile avait pour objectif de résoudre les problèmes qui divisaient alors les Églises d'Orient, problèmes disciplinaires et surtout problème dogmatique mis en évidence par la controverse entre Arius et son évêque Alexandre. Il est considéré comme le premier concile œcuménique du christianisme primitif.
Dans son palais de Nicomédie (aujourd'hui Izmit, au sud de la mer de Marmara), l'empereur Constantin Ier craint un schisme au sein de la nouvelle religion dominante qui mettrait à mal l'unité de l'empire. Pour l'éviter, il convoque un concile (d'un mot grec qui signifie réunion) à Nicée.
Concile œcuménique qui s'est tenu à Rome, en quatre sessions, de 1962 à 1965. Son but, dans l'esprit de Jean XXIII, qui le convoque, est à la fois d'assurer le renouveau (aggiornamento) de l'Église en face du monde moderne, et de préparer l'unité chrétienne.
Ce concile de 2 500 évêques a métamorphosé le visage du catholicisme : renoncement à la pompe alors symbolisée par la soutane et le latin ; responsabilité mieux partagée entre le Vatican et les Eglises locales ("collégialité") ; participation des laïcs à la vie d'une Eglise plus communautaire, moins autoritaire ; ...
Au XIXe siècle, l'Église se vit et se montre comme une force de résistance aux évolutions de la modernité. Le concile Vatican I, convoqué par le pape Pie IX, vise à renforcer la lutte contre tout ce que le souverain pontife tient pour les erreurs de son temps.
Cependant, il faut convenir que, dans le langage courant, être catholique signifie, en général, être né dans une famille appartenant à cette tradition, tandis qu'être chrétien, au sens propre du terme, signifie s'être volontairement et sciemment tourné vers Jésus-Christ.
Ce concile condamna les doctrines du monoénergisme et du monothélisme et jeta l'anathème sur ses premiers défenseurs, les patriarches de Constantinople Serge, Pyrrhus et Cyr, ainsi que le pape Honorius. Il confirma la doctrine que Jésus-Christ était doté de deux énergies et de deux volontés (divine et humaine).
Tout concile est convoqué par le supérieur de tous les évêques concernés (pape ou patriarche pour le concile œcuménique, métropolitain pour le concile provincial, etc.).
Le Credo situé entre la liturgie de la Parole et la partie eucharistique de la messe permet aux fidèles de chanter la foi de l'Église avant de participer au sacrifice, de même que les futurs baptisés d'autrefois professaient la foi de l'Église avant de communier au corps et au sang du Seigneur.
Dieu est glorifié par les saints et les prières d'intercession. On voit bien que les saints par leur présence renforcent la gloire de Dieu et ne la diminuent pas. Les serviteurs les plus proches de Dieu manifestent la splendeur de son règne. Ils font tout pour la partager à ceux qui la désirent.
Une Église des trois conciles est une Église antéchalcédonienne qui ne reconnaît que les trois premiers conciles œcuméniques des premiers siècles du christianisme — le premier concile de Nicée (325), le premier concile de Constantinople (381) et le concile d'Éphèse (431).
Le mot « synode » désigne alors littéralement le fait de franchir le même seuil, de demeurer ensemble. Dans les deux cas, la signification est un rassemblement, une réunion. Le mot synode est à l'origine équivalent du latin concilium, en français concile, qui désigne une assemblée d'évêques.
Les deux principaux résultats du concile de Trente sont l'affirmation rigoureuse de la doctrine catholique contre le protestantisme, et la détermination à disposer d'un clergé capable. Il reste à les appliquer. Le pape Pie V (1566-1572) et ses successeurs s'en chargent.
Les grandes querelles christologiques qui déchirèrent l'Église au cours des siècles suivants contribuèrent à éloigner les Églises d'Orient et d'Occident et aboutirent à la sécession des deux communautés chrétiennes de Syrie et d'Égypte.
Les chrétiens des premiers schismes. Dès ses débuts, le christianisme connaît des dissensions en son sein. Lorsque les discussions théologiques se transforment en querelles, elles donnent lieu à des ruptures et à des schismes.
Les conséquences du schisme de 1054 ont été colossales sur l'échiquier politico-religieux européen. Non seulement ce sont deux visions de christianisme qui se divisent, mais ce sont également deux visions politiques qui s'opposent, deux autorités religieuses différentes.
Le christianisme est l'une des principales religions du monde. Monothéiste, puisqu'elle professe la foi en un dieu unique, elle est fondée sur les actes et les paroles de Jésus. Elle est divisée en trois grandes confessions : le catholicisme, l'orthodoxie et le protestantisme.
Saint Paul. Pères de l'Église.
Les chrétiens sont le premier groupe religieux au monde, fort de 2,2 milliards de personnes, suivis par les musulmans et loin derrière par les hindous et les bouddhistes, affirme mardi 18 décembre une étude du centre de recherche américain Pew sur la religion.
Le pape est à la tête du Vatican et d'un gouvernement singulier, la curie romaine, qui jouissent, de par l'histoire des relations internationales, d'une place sur la scène internationale.
Par ailleurs, le concile a permis à des hommes mariés de devenir diacres, une vocation tombée en déshérence depuis de nombreux siècles. Ils ne peuvent pas célébrer la messe ni confesser, mais peuvent baptiser, célébrer des mariages ou des funérailles.
Officiellement, le Vatican détient des actifs en or pour une valeur de 22,833 millions d'euros.