Aujourd'hui en France, l'immense majorité des poulets (environ 95%) est abattue par la méthode dite “d'électronarcose”. On retrouve ces poulets aussi bien en grande distribution que chez les bouchers, dans les restaurants…
En France, l'électronarcose par bain d'eau est la méthode d'étourdissement la plus répandue dans les abattoirs de volailles. Hautement décriée6, cette pratique nécessite d'accrocher les oiseaux encore conscients par les pattes.
La mort est provoquée par la saignée (section des vaisseaux sanguins). L'inconscience perdure jusqu'à la mort de l'animal, c'est-à-dire la fin de la saignée. En cas de dérogation à l'étourdissement, les animaux restent immobilisés avant d'être saignés. Pour cela, ils sont maintenus dans un box de contention.
La saignée est utilisée pour la mise à mort des poulets de chair après étourdissement préalable et constitue une étape indispensable à toute forme de transformation de la viande.
Risques pour la santé
La volaille crue est souvent contaminée par des salmonelles ou des campylobactéries. Faites toujours cuire votre volaille jusqu'à ce qu'elle atteigne une température interne sans risque afin de détruire les bactéries.
Comme le porc, le poulet fait partie des aliments qu'il ne faut pas manger crus. La raison ? On y trouve également des bactéries comme les salmonelles, mais aussi des campylobacters qui peuvent être un vrai danger pour les systèmes immunitaires fragiles.
L'abattage par égorgement est le moins douloureux.
Aujourd'hui en France, l'immense majorité des poulets (environ 95%) est abattue par la méthode dite “d'électronarcose”.
Le sang est centrifugé et additionné d'anticoagulants dans les différents éta- blissements. Il est ensuite réfrigéré à une température de 4°C et transporté vers le siège d'exploitation de . ladite société pour y subir une atomisation.
L'animal à sacrifier ne doit pas souffrir de douleurs inutiles lors de sa mise à mort. Ces paroles du Prophète de l'Islam (que la paix soit sur lui) illustrent l'importance accordé au bien-être animal en Islam. Les musulmans qui sacrifient les animaux selon un abattage rituel doivent particulièrement veiller à cela.
L'égorgement d'animaux conscients cause généralement plus de peur et de douleur que l'abattage avec étourdissement préalable. Toutefois il serait erroné de laisser entendre que les animaux abattus de façon conventionnelle meurent paisiblement dans les abattoirs.
La certification halal
Les conditions requises pour certifier un produit halal pour les musulmans sont les suivantes : la viande doit provenir d'animaux qui ne sont pas morts avant l'abattage, le processus n'a pas rompu les vaisseaux sanguins ou les nerfs de l'animal.
Pour que la viande soit halal, l'animal doit être égorgé sans avoir été préalablement étourdi. Sa tête doit être tournée vers La Mecque et des paroles sacrées doivent être prononcées par le sacrificateur au moment où il coupe la carotide et les jugulaires.
La viande n'est pas prête à être mangée juste après l'abattage. Elle a besoin de repos pour devenir sensible, ce qui se produit lorsque les tissus conjonctifs du muscle se décomposent. La maturation des viandes est ce processus de décomposition. La période de maturation idéale est de 21 à 24 jours.
En général, chapons et poulardes ne sont pas abattus par le volailler mais par l'éleveur lui-même qui ensuite les « emmaillote », les « roule » dans une toile. On ne sort pas « l'objet parfait » de l'épinette, mais de la toile.
Pour l'abattage halal, l'animal est égorgé en direction de la Mecque par le sacrificateur musulman qui invoque, juste avant chaque égorgement, le nom d'Allah en proclamant « Bismallah Allahou Akbar », ce qui signifie « Au nom de Dieu le plus grand ».
Concernant la volaille, c'est tout aussi faux. Le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation indique en effet à CheckNews que sur les 28 abattoirs de volaille que compte l'Île-de-France, seulement la moitié environ possède une dérogation pour pratiquer des abattages rituels.
saignée : l'animal libéré est suspendu puis saigné au niveau des artères carotides afin d'évacuer le plus vite possible son sang, grâce aux battements de son cœur. Le sang doit être récupéré dans une cuve spéciale et ne doit pas aller à l'égout.
En effet, la viande halal est réputée pour sa qualité et ses avantages nutritifs. Lors de l'abattage, l'animal est égorgé selon les principes religieux musulmans, ce qui permet de garantir une viande pure et exempte de substances nocives.
La différence proviendrait de ce que la viande halal serait issue d'un animal complètement vidé de son sang, ce qui modifierait son goût.
La preuve : tous les vertébrés – même les poissons – évitent les stimuli douloureux dans la nature et réagissent moins à ces stimuli quand ils sont sous l'influence d'analgésiques.
Le poulet, comme nous le voyons, est l'un des aliments les plus nutritifs, les plus populaires et les plus consommés au monde, mais il est aussi souvent une source majeure d'intoxication alimentaire. La viande crue est contaminée par la bactérie Campylobacter et parfois aussi par Salmonella et Clostridium perfringens.
Laver le poulet ne fait que disperser les bactéries
Le poulet cru est souvent contaminé par des bactéries dangereuses telles que Salmonella, Campylobacter et Clostridium perfringens. Les maladies d'origine alimentaire, comme celles causées par ces microbes, frappent un Américain sur six chaque année, selon le CDC.
Le "poulet" désigne donc le petit de la poule, qu'il soit mâle ou femelle, arrivé à maturité sexuel. On peut trouver le terme de "poulette" pour insister sur le fait qu'il s'agit d'une femelle. Avec le temps, le poulet mâle deviendra un coq et le poulet femelle ou poulette deviendra une poule.