Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
Le cancer du poumon est la cause la plus fréquente de décès liés au cancer. Même si les hommes sont plus susceptibles de recevoir un diagnostic de cancer du poumon que les femmes, les taux chez les hommes sont à la baisse. Le cancer du sein est le cancer le plus souvent diagnostiqué chez les femmes.
Le cancer du pancréas est le 2e cancer digestif le plus fréquent. D'un pronostic sombre, il est souvent diagnostiqué à un stade inopérable et est donc extrêmement difficile à soigner dans 90 % des cas.
Le mésothéliome pleural (cancer de l'amiante) est le plus souvent mortel.
Taux de survie supérieur à 80 % : Cancer du sein, de la prostate, de la thyroïde, des testicules, des lèvres, mélanome, leucémie lymphoïde chronique et maladie de Hodgkin : ces huit localisations ont des taux de survie après cinq ans supérieurs ou égaux à 80 %.
Parmi eux, celui affectant la thyroïde affiche le plus haut taux de survie (96 %). Bon pronostic aussi pour les mélanomes cutanés, les cancers de la prostate et des testicules (93%), les cancers du sein (88 %), ceux de l'utérus et les mélanomes de l'uvée (74 %), les cancers du rein (70 %) et du pénis (68 %).
Le cancer du poumon, le cancer de l'ovaire, le cancer colorectal, les cancers du col utérin ainsi que le cancer du sein, peuvent tous passer inaperçus par les patients jusqu'à ce qu'ils soient très avancés, au stade 3 ou 4. Ces tumeurs sont souvent définies comme les cancers de «stade tardif».
Le tabac : « ennemi numéro 1 »
La Ligue contre le cancer, qui sera présente durant les quatre jours du Congrès mondial contre le cancer à Paris, estime que le tabac est « l'ennemi numéro 1 car responsable de la première cause de mortalité prématurée, mais aussi la première cause de cancers évitables ».
Un cancer du poumon ou de la prostate peuvent provoquer des douleurs nociceptives au niveau du dos en cas de métastases vertébrales. La tumeur peut siéger au niveau d'un nerf.
Les Etats-unis sont le pays où la survie est la plus élevée (pour la plupart des cancers), puis on trouve le Canada, l'Australie, et la Nouvelle-Zélande. En Europe, la Finlande, l'Islande, la Norvège et la Suède obtiennent les meilleurs scores.
Amas de cellules non cancéreuses. Une tumeur bénigne n'est pas un cancer, contrairement à une tumeur maligne : elle se développe lentement localement, sans produire de métastases, et ne récidive pas si elle est enlevée complètement.
Le cancer du sein se développe le plus souvent autour de 60 ans. Près de 50% des cancers du sein sont diagnostiqués entre 50 et 69 ans et environ 28% sont diagnostiqués après 69 ans.
Le cancer est une maladie décrite depuis l'Antiquité. C'est le médecin grec Hippocrate qui, en comparant les tumeurs à un crabe, leur a donné pour la première fois les noms grecs de « karkinos » et « karkinoma ».
Cette propagation porte le nom de métastase. Le cancer primitif inconnu (CPI) est un cancer qui a été détecté dans le corps, mais pour lequel il est difficile de dire où il a pris naissance. Il est parfois aussi appelé cancer primitif occulte ou cancer d'origine primitive inconnue.
Les points faibles du signe astrologique du Cancer
Vous êtes casanier, mais cette vie rangée vous devient vite ennuyeuse. De sensible, vous devenez hypersensible. Un rien vous trouble et vous perturbe. Alors, vous connaissez le repli, la tristesse et vos proches vous jugent froid et indifférent.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Le cancer de la prostate, le plus fréquent chez les hommes, présente un bon taux de survie, avec 76% et même 80% dans le groupe des patients âgés de 45 à 74 ans. Le cancer le plus courant chez les femmes, le cancer du sein, est encore mieux soigné, avec un taux de survie moyen de 83%.
Le passage d'une cellule cancéreuse à une tumeur prend beaucoup de temps : plusieurs années. Ainsi, on sait qu'un cancer dépisté aujourd'hui correspond à un développement de cellules cancéreuses qui s'est étalé, de façon invisible, sur plusieurs années.
Comment guérir d'un cancer stade 4 ? La guérison totale d'un cancer de stade 4 est possible mais peu probable. Le protocole de soins et les traitements choisis visent généralement à ralentir la progression de la maladie et soulager les symptômes.
Les cancers rares que nous pouvons évoquer sont par exemple les sarcomes des tissus mous, de nombreux cancers pédiatriques et également certains cancers de l'ovaire.
De la naissance à la mort, chaque être humain est donc porteur de cellules cancéreuses avec lesquelles il négocie incessamment, de la même façon qu'avec des parasites de son environnement.