Comme individu, Voltaire est un singulier mélange de qualités et de défauts : il était d'une mobilité, d'une irascibilité extrêmes; il se montra vindicatif, peu scrupuleux et quelquefois hypocrite ou même menteur effronté; mais il eut aussi des sentiments généreux et de nobles mouvements, fit beaucoup de bien et ...
L'écrivain engagé qu'est Voltaire est bien connu pour son combat contre l'intolérance religieuse ; quoique déiste, il reste, par nature, férocement anticlérical. Son expression "l'Infâme" qui désigne la religion a été exhumée de ses derniers écrits personnels, après son décès.
Voltaire apparaît comme le premier philosophe engagé, vouant ses écrits et ses interventions au service de la liberté de penser, de croire, de la tolérance et de la justice.
Le vrai nom de Voltaire est François-Marie Arouet. Son père était François Arouet, un notaire. Voltaire aimait peu ce dernier, qu'il considérait comme un homme médiocre. D'ailleurs, il prétendait être le fils illégitime d'un certain Roquebrune, mousquetaire et homme de lettres.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Voltaire est un poète, écrivain, dramaturge, historien et philosophe français né le 21 novembre 1694 et décédé le 30 mai 1778. Auteur des Lettres philosophiques et de Candide ou l'Optimisme, c'est aussi un grand humaniste qui s'est battu toute sa vie contre le fanatisme religieux et la liberté d'opinion.
Voltaire a estimé que l'État devrait avoir une religion officielle, les autres devant seulement être tolérées. Il lutte cependant contre la persécution des mécréants et des croyants d'autres religions, à commencer par les protestants. Voltaire combat pour la défense des victimes du fanatisme religieux.
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
Condamné pour des écrits satiriques contre le régent Philippe d'Orléans, Voltaire est embastillé une première fois pendant onze mois, en 1717-1718. C'est lors de son emprisonnement, qu'il rédige sa première pièce de théâtre, Œdipe, une tragédie. En sortant de prison, il prend le pseudonyme de Voltaire.
Émilie du Châtelet, grand amour de Voltaire
A partir de 1733, la scientifique et lui vivront leur amour au grand jour au château de Cirey à Cirey-sur-Blaise, en Haute-Marne, propriété du marquis du Châtelet…
Voltaire : le Roi Voltaire, l'Apôtre de la tolérance, l'Homme aux Calas, l'Aubergiste de l'Europe, le Malingre.
Ses idées ont toujours été exposées de façon agréable, humoristique et plaisante : la lecture des contes de Voltaire n'est jamais un supplice mais un vrai régal littéraire. Parce qu'il sait manier les mots, Voltaire parvient au parfait mélange entre profondeur et légèreté.
Il veut maintenant imiter Sophocle et Virgile. Le libertin commence à se faire philosophe en lisant Malebranche, Bayle, Locke et Newton. C'est en 1718 qu'il prend le pseudonyme de Voltaire (d'abord Arouet et Voltaire), peut-être formé à partir d'Airvault, nom d'un bourg poitevin où ses ancêtres ont résidé.
Voltaire est l'anagramme d'AROUET L.J., « L.J. » voulant dire « Le Jeune », sans doute par imitation des auteurs de l'Antiquité (ex. : Pline le Jeune).
Et cela est réciproque, le coup de foudre ! Le mariage est célébré le 19 novembre 1777 à minuit en l'église de Ferney. Soutenus par les amis parisiens de Voltaire et Madame Denis, les Villette persuadent Voltaire de les suivre à Paris en le logeant dans leur hôtel particulier.
Même si le monde décrit par Voltaire est violent et cruel, le style employé reste drôle et léger, ce qui fait de ce tableau d'une époque qui se finit un conte philosophique et humoristique.
Voltaire en particulier, avait su s'attirer les foudres de l'Eglise en critiquant ses principes. Censuré par le clergé en France, c'est finalement à Genève que l'écrivain parvint à faire publier son roman philosophique Candide.
Il diffuse ses idées philosophiques à travers des poèmes, des contes (Candide, Micromégas, L'Ingénu, Zadig), des essais historiques (Le Siècle de Louis XIV), des pièces de théâtre, ou encore via son Dictionnaire philosophique.
Contre l'interprétation classique selon laquelle Kant n'aurait que mépris pour le philosophe, et tout au plus du respect pour l'homme de lettres, il s'agit de montrer l'embarras philosophique dans lequel Voltaire et son style le placent.
Voltaire : « le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin » (in Candide, Voltaire). Travailler évite à l'homme de s'ennuyer ou de sombrer dans le vice. Cela lui permet également de subvenir à ses besoins. Le travail est donc utile à l'homme, même s'il est parfois difficile ou pénible.
32-L' apprentissage d'une véritable argumentation En opposition à ces dangereux fanatismes, Voltaire propose d'apprendre à argumenter par soi-même, à l'aide des instruments les plus solides : la raison, l'expérience, auxquelles il accorde, nous l'avons vu, une large place.
Contexte historique : le XVIIIe siècle, siècle des Lumières. Genres littéraires : conte philosophique, récit initiatique. Principaux thèmes : le bonheur, la justice, l'ordre du monde et la politique.
Le conflit va aller crescendo à coup de lettres incendiaires jusqu'au reproche fait par Voltaire à Rousseau d'avoir abandonné les cinq enfants qu'il aurait eus avec Thérèse Levasseur. Meurtri et de plus en plus isolé, Jean-Jacques va s'expliquer en écrivant les Confessions.
En 1759, Voltaire publie "Candide", une de ses oeuvres romanesques les plus célèbres et les plus achevées. S'indignant devant l'intolérance, les guerres et les injustices qui pèsent sur l'humanité, il y dénonce la pensée providentialiste et la métaphysique oiseuse.
A Mme du Châtelet - Voltaire. L'un des plus beaux poèmes de Voltaire, À Mme du Châtelet, est un texte d'amour qu'il a écrit pour Émilie du Châtelet. Ils se rencontrent en 1733 et elle fût pendant quinze ans sa maitresse et sa muse.