À carburant solide : c'est encore le propulseur le plus courant pour les petits missiles. En particulier les missiles individuels anti-char. À carburant liquide : la dangerosité des carburants et comburants (propergols, ergols) employés a été la cause de leur abandon progressif.
Les fusées utilisent un carburant qui n'est ni de l'essence, ni du diesel, ni même du kérosène employé dans les avions ! Le carburant des fusées doit être beaucoup plus efficace. Le plus utilisé est l'hydrogène : de grands réservoirs d'hydrogène et d'oxygène sont placées sous les fusées ou les navettes spatiales.
Les principaux propergols utilisés dans les fusées et les satellites sont l'hydrazine, qui est le carburant, et le peroxyde d'azote, la substance qui provoque la combustion. Ces substances sont performantes dans les propulseurs, mais elles présentent cependant des inconvénients.
La propulsion Un missile est tout d'abord composé d'un propulseur. Celui-ci lui permet, comme son nom l'indique de se propulser et donc de décoller du sol. Ce propulseur peut être, soit un moteur de fusée, soit un réacteur, il est même parfois composé des deux.
Pour la propulsion des moteurs de son premier et de son deuxième étage, la fusée europénne Ariane, comme de nombreux autres lanceurs dans le monde, brûle un mélange d'hydrazine (UH-25) et de peroxyde d'azote (N2O4) (1).
Le kérosène est le carburant pour avions le plus utilisé. Il sert aux jets civils et militaires, aux avions à turbopropulsion et aux hélicoptères entraînés par des moteurs à turbines. Il entre en ébullition autour de 150 °C –250 °C et, comme le diesel, appartient à la catégorie des distillats de densité moyenne.
« Un lancement de fusée pour quatre personnes représente entre 200 à 300 tonnes de CO2. Dans ce cas de figure, chaque passager dépense en moyenne 4,5 tonnes de CO2 au cours d'un seul vol ».
Le missile hypersonique DF-17
Ce missile hypersonique peut frapper une cible dans un rayon de 2.500 kilomètres en atteignant une vitesse qui dépasse les 7.000 kilomètres par heure.
Ce procédé consiste, en résumé, à injecter un courant électrique dans l'eau, de manière à dissocier les atomes d'oxygène et d'hydrogène. Ces atomes d'hydrogène sont ensuite récupérés et stockés. L'hydrogène peut être transformé à nouveau en électricité propre grâce à la pile à combustible.
Un comburant est une substance - liquide, gazeuse ou solide - qui, associée à un combustible, permet, grâce à un apport initial d'énergie, d'initier une réaction de combustion.
Elle est énorme! À savoir 11,2 km/s (kilomètres par seconde), soit plus de 40 000 km/h.
Ses étages sont dotés de propulseurs équipés de tuyères à butées flexibles, développant 180 tonnes de poussée, ce qui lui permet d'atteindre la vitesse de Mach 15 (19 000 km/h ).
Il doit être possible d'abattre un missile nucléaire avant qu'il n'incinère Berlin. Oui, à la rigueur, on peut en intercepter un seul, mais s'il y en a une ou plusieurs dizaines en route, il n'y a malheureusement pas de riposte possible.
Au moins 4500 km de portée... à mach 17
Cette fois, le missile tiré mardi est « de moyenne portée » : l'objet, qui serait un missile Hwasong-12, a volé sur environ 4 500 km à une altitude de 970 km. Un record de distance.
Le 30 octobre 1961, une bombe atomique de 57 mégatonnes explose au-dessus du site de Novaya Zemlya, en Russie. Baptisée Tsar Bomba, elle est la plus puissante bombe de l'Histoire.
Avangard, missile « invincible »
Testés avec succès en décembre 2018, leur vitesse a alors atteint Mach 27 (soit 27 fois la vitesse du son) et touché une cible située à environ 6.000 km, selon le ministère russe de la Défense. Ils ont été mis en service en décembre 2019.
Les missiles de croisière classiques voyagent généralement à une vitesse qui n'excède pas les 1.000 km/h. Plus de 3.600 km/h, tout de même, pour le missile nucléaire français air-sol moyenne portée amélioré (ASMPA). Mais les missiles de croisière dits hypersoniques peuvent aller bien plus vite.
En cas d'alerte nucléaire, le gouvernement français recommande de : Se mettre rapidement à l'abri dans un bâtiment en dur. Se tenir informé via les médias et les réseaux sociaux.
Le missile Air-Air MICA (MBDA) – Coût unitaire estimé : 590000 € Portée : 500 m à 80 km (?)
Le plus puissant premier essai de bombe A
Avec Gerboise bleue, la France est devenue la quatrième puissance nucléaire, après les États-Unis, l'URSS et le Royaume-Uni. Ce test demeure, en 2020, le plus puissant premier essai nucléaire.
En cause : le kérosène, un mélange d'hydrocarbures issu du raffinage du pétrole, servant à alimenter les turboréacteurs et les turbopropulseurs des avions. En fonction des différentes phases d'un vol, l'avion va brûler plus ou moins de kérosène.
Les débris spatiaux situés sur une orbite inférieure à 400 kilomètres sont éliminés au bout d'une vingtaine d'années car leur altitude diminue en raison de la perte de vitesse due aux frottements dans l'atmosphère résiduelle. Ils finissent par brûler dans l'atmosphère terrestre lors de leur rentrée atmosphérique.
Le prix d'un plein de kérosène varie grandement en fonction des appareils et des vols, mais un litre de kérosène coûte en moyenne 0,5 euro en France sur les cinq dernières années selon les chiffres fournis par Index Mundi.