« Ainsi l'élément central, écrit Vygotski, pour toute la psychologie de l'apprentissage est la possibilité de s'élever dans la collaboration avec quelqu'un à un niveau intellectuel supérieur, la possibilité de passer, à l'aide de l'imitation, de ce que l'enfant sait faire à ce qu'il ne sait pas faire.
Le modèle théorique de Vygotski est un modèle de transmission culturelle, via la médiation sociale. Dans ce modèle théorique, le développement des fonctions psychiques supérieures chez l'individu est fondamentalement ancré dans ses dimensions historiques et sociales.
Le rôle de l'interaction sociale dans le développement cognitif. Selon Vygotsky, ce sont les interactions sociales qui influencent de manière déterminante le processus de développement cognitif, autrement dit l'apprentissage.
Jean Piaget et Vygotski ont deux interprétations radicalement différentes de cette évolution. Pour Piaget, le développement de l'enfant s'effectue de l'individuel au social, tandis que Vygotski pense au contraire qu'il procède du social vers l'individuel.
Lev Sémionovitch Vygotski est né en 1896 en Biélorussie. Ce n'est qu'après sa mort que son œuvre a été reconnue et aujourd'hui, elle est considérée comme l'une des plus importantes de la psychologie du XXe siècle.
Le génie de Piaget était d'analyser le rôle fondamental des opérations de type logique dans l'activité mentale humaine ; celui de Vygotsky, de montrer comment le pouvoir de l'individu repose sur sa capacité de s'approprier la culture et l'histoire en tant qu'outils intellectuels.
« Ainsi l'élément central, écrit Vygotski, pour toute la psychologie de l'apprentissage est la possibilité de s'élever dans la collaboration avec quelqu'un à un niveau intellectuel supérieur, la possibilité de passer, à l'aide de l'imitation, de ce que l'enfant sait faire à ce qu'il ne sait pas faire.
Développée par Jean Piaget (1964) en réaction au behaviorisme, la théorie constructiviste met en avant le fait que les activités et les capacités cognitives inhérentes à chaque sujet lui permettent de comprendre et d'appréhender les réalités qui l'entourent.
La zone proximale de développement1 (ZPD) se situe entre la zone d'autonomie et la zone de rupture. La ZPD se définit comme la zone où l'élève, à l'aide de ressources, est capable d'exécuter une tâche. Une tâche qui s'inscrit dans la ZPD permet à l'élève en apprentissage de se mobiliser, car il sent le défi réaliste.
L'apprentissage apporte un contenu à une forme qui lui préexiste et qui s'engendre selon une dynamique qui ne dépend pas de lui. En ce sens, le développement est antérieur à l'apprentissage. Selon la seconde conception, apprentissage et développement se confondent. Il s'agit du même processus.
Selon la théorie de Gagné, « l'apprentissage est influencé par des événements internes (motivation) et externes (rétroaction donnée par une personne externe, l'enseignant) ». Autrement, l'apprentissage nécessite les deux types de motivation : extrinsèque et intrinsèque.
Le développement cognitif désigne l'acquisition de capacités comme la mémoire, l'attention, le raisonnement et la planification.
Legendre (1993) définit l'apprentissage comme un « Acte de perception, d'interaction et d'intégration d'un objet par un sujet. Acquisition des connaissances et développement d'habiletés, d'attitudes et de valeurs qui s'ajoutent à la structure cognitive d'une personne.
Les théories du développement cognitif aussi bien que les théories de l'apprentissage social insistent sur l'activité du sujet dans la construction de sa personnalité. Ce sont dès lors les pratiques éducatives actives qui favorisent au maximum le développement social.
Selon le paradigme de l'apprentissage, les activités de la classe s'élaborent à partir de l'élève, et non de l'enseignant ou de l'enseignante. Elles prennent la forme de projets, de recherches, de question- nements ou de situations problématiques.
La zone proximale de développement (ZPD), aussi traduit par « zone de proche développement » ou « zone de développement prochain » dans les traductions les plus récentes, est un concept issu du travail de Lev Vygotski sur le développement précoce de l'enfant.
Allal (1979) évoque similairement un « décalage optimal » entre la structure de la tâche et la structure de l'élève.
L'approche constructiviste s'intéresse à l'activité du sujet pour se construire une représentation de la réalité qui l'entoure.
Le constructivisme est une théorie de l'apprentissage fondée sur l'idée que la connaissance est construite par l'apprenant sur la base d'une activité mentale. Les apprenants sont considérés comme des êtres actifs cherchant à donner du sens et des significations à ce qu'ils perçoivent à partir de leurs expériences.
Le rôle de l'enseignant est de faciliter l'apprentissage en aidant les élèves à apprendre à apprendre. Berger et Thomas Luckmann sont les fondateurs du constructivisme. Cette théorie croit que toute connaissance humaine est de nature sociale. Par conséquent, elle nécessite une interaction avec d'autres personnes .
Afin de stimuler son développement cognitif, vous pouvez : le placer sur le ventre et déposer près de lui divers objets qu'il sera en mesure d'attraper; laisser à sa disposition des objets attrayants aux couleurs vives; parler à votre bébé des actions que vous posez et de ce qui l'entoure.
Dans la perspective de Piaget, l'apprentissage suit le développement, le facilite ou le contrarie mais sans le déterminer. Le dispositif pédagogique le mieux adapté revient donc à créer des situations d'acquisition des connaissances qui soient les plus proches possibles des conditions naturelles.
Selon Jean Piaget (1952), la pensée conceptuelle n'est pas créée par la langue. Au contraire, la pensée servirait de catalyseur pour l'apprentissage du langage, lequel serait, par la suite, susceptible de modifier les contenus de pensée.