Par extension, discours qui prononce un éloge. Antonyme : dénigrement, diatribe, diffamation.
1. Discours écrit ou prononcé à la louange de quelqu'un, de quelque chose. 2. Louange, témoignage d'estime en faveur de quelqu'un, de quelque chose ; félicitations : Couvrir quelqu'un d'éloges.
panégyriste
2. Personne qui fait l'éloge, souvent de façon excessive, de quelqu'un, de quelque chose.
L'éloge (masculin du latin elogium, avec l'influence du grec εὐλογία) est un genre littéraire hérité de l'Antiquité, où il est très présent, qui consiste à vanter les mérites d'un individu ou d'une institution.
Les contraires de dénigrer sont encenser , louer , flatter .
Faire régresser quelqu'un ou quelque chose dans l'échelle des valeurs ; ramener quelqu'un à un niveau moral inférieur : Cet acte rabaisse son mérite à nos yeux. 5. Estimer quelqu'un, quelque chose au-dessous de leur valeur : Rabaisser le mérite d'autrui.
1. Dénaturer sciemment quelque chose par de fausses interprétations. 2. Dénigrer quelqu'un par des calomnies, l'attaquer mensongèrement : Calomnier un adversaire politique.
Le discours épidictique (dénomination grecque) ou discours démonstratif (dénomination latine) est un registre qui fait partie des trois genres de discours distingués par Aristote dans sa Rhétorique : délibératif, judiciaire et épidictique.
L'éloge se caractérise par l'emploi d'un lexique valorisant (termes mélioratifs), par des figures de style qui mettent en relief le jugement positif du locuteur : figures d'insistance comme l'anaphore ou la gradation, figures d'opposition, hyperboles et images valorisantes.
ÉLOGE, subst. masc. A. − Discours prononcé ou écrit vantant les mérites, les qualités de quelqu'un ou de quelque chose.
Pour écrire un éloge il faut d'abord trouver des éléments à la fois objectifs et convaincants à propos de celui pour qui ou ce sur quoi on est élogieux. Ensuite on définit ce qui est plus ou moins élogieux. Une polémique bien présentée peut être élogieuse.
Selon son étymologie, le panégyrique est un discours à la louange d'une personne ou d'une institution, prononcé devant « tout le monde rassemblé » (grec panêguris). Le panégyrique est oral et public.
Marqué d'un enthousiasme excessif. Exemple : C'était mielleux à souhait son discours, il s'est montré on ne peut plus dithyrambique et quand on sait ce qu'il pense réellement de son frère !
Le mot signifiant « le plus haut degré » (être à l'apogée de sa gloire), éviter le pléonasme *au summum, au maximum de son apogée.
ESCLANDRE, subst. masc. Comportement bruyant et scandaleux (de quelqu'un) à propos d'un incident fâcheux qu'on entend divulguer, de manière à nuire à son auteur. Faire, provoquer, redouter un esclandre; la crainte, la peur d'un esclandre.
Le genre démonstratif renvoie à un discours dont la fonction est de louer, blâmer, ou plus généralement d'instruire. Il est parfois aussi appelé genre épidictique.
didactique ou littéraire Qui fait l'éloge de qqn. ➙ élogieux, laudatif, louangeur. Texte épidictique.
Au cours d'un éloge paradoxal il s'agit de louer quelque chose (un comportement, un trait de caractère, une habitude, une opinion, une pratique sociale, un personnage de fiction ou une personnalité historique, politique habituellement décriée) qui d'ordinaire est jugée mauvaise et condamnée par l'opinion (doxa).
Logos, Pathos et Ethos sont les 3 piliers de la rhétorique sur le plan de l'argumentation. Ils sont les éléments indispensables à la mise en œuvre de tout travail de conviction. Bien sûr, ils ne suffisent pas et l'orateur devra prendre en compte de très nombreux autres aspects dans ses prises de parole.
Il y a une grande différence entre la rhétorique et l'éloquence. L'éloquence est surtout un talent ou un don de la nature, la rhétorique est un fruit de l'étude ou un art ; l'une trace la méthode, l'autre la suit ; l'une enseigne les moyens, l'autre les emploie.
Les trois genres rhétoriques. La rhétorique classique distingue trois grands genres de discours: le discours judiciaire, le discours délibératif et le discours démonstratif.
1. Action de médire, de dénigrer quelqu'un : Être victime de la médisance de ses adversaires. 2. Propos de quelqu'un qui médit : Ce ne sont là que médisances.
Degré extrême du déshonneur ou de l'indignité, résultant d'un outrage public, d'une condamnation ou d'une action infamante : Il s'est couvert d'ignominie pendant la guerre. 2. Caractère de ce qui est une cause de déshonneur ou d'indignité pour quelqu'un : Connaître l'ignominie de la prison. 3.
Une calomnie est une accusation mensongère dont on ne se dépêtre pas plus facilement qu'on se retire du piège de la médisance. Médire de quelqu'un, c'est révéler ses défauts – ou ce que l'on croit être ses défauts, ses fautes et peut-être même ses crimes petits ou grands – avec l'intention évidente de lui nuire.