La notion de libre arbitre s'oppose au déterminisme ou au fatalisme pour lesquels la volonté serait déterminée par des "forces" que ne maîtrise pas l'être humain.
Contraire : captivité, claustration, détention, emprisonnement, incarcération.
Volonté libre, non contrainte.
Pour Spinoza, le libre arbitre est une totale illusion qui vient de ce que l'homme a conscience de ses actions mais non des causes qui le déterminent à agir. En effet, l'homme n'est pas un « empire dans un empire » mais une partie de la substance infinie qu'il appelle Dieu ou la nature.
Descartes et le libre arbitre
Selon Descartes , philosophe français du XVIIe siècle, un acte n'est libre que s'il résulte d'un choix de notre volonté. L'exercice de la volonté qui consiste à faire ou non quelque chose, c'est le libre arbitre.
Pour Spinoza il n'existe pas de libre arbitre. Les hommes se croient libre car ils n'ont aucune conscience des causes qui motivent leurs actions. Toutes nos actions, nos choix, toutes nos pensées, sont des relations de cause à effet.
Selon Descartes, la liberté est absolue. Cela signifie que l'homme est capable de se déterminer lui-même en échappant à toute influence. La volonté possède une indépendance absolue.
Pour Kant, la liberté, ne pouvant être démontrée, doit être postulée afin que la morale soit possible. En effet, seul un être libre peut choisir entre le Bien et le Mal : pour devoir, il faut d'abord pouvoir. Réciproquement, selon Kant, seul un être moral peut être libre : la liberté est alors synonyme d'autonomie.
Le Dieu de Spinoza est panthéiste.
Pour le philosophe, ainsi, Dieu est tout : il n'est pas, comme dans les monothéismes, un être personnel distinct du monde, mais il est l'intégralité du monde.
Notre liberté n'est qu'une illusion. Nous nous croyons libres parce que nous ignorons les causes qui nous déterminent. C'est le discours de Spinoza pour qui l'Homme n'est qu'un élément de la nature semblable aux autres, soumis aux mêmes lois.
Il faut savoir qu'il n'existe chez les scientifiques et les philosophes aucun consensus quant à l'interprétation de ces expériences. Pour certains comme Patrick Haggard, le libre-arbitre n'existe tout simplement pas, il affirme « We feel that we choose, but we don't ».
La liberté d'indifférence chez Descartes
Dans le cas où l'on choisirait d'aller vers le plus grand bien, ce choix serait plus libre car effectué avec une plus grande facilité Dans le cas où l'on choisirait l'autre solution, on exprimerait une liberté d'indifférence « positive »
LE LIBRE ARBITRE N'EST-IL QU'UNE ILLUSION ? Nietzsche présente ici le libre arbitre comme une invention des théologiens pour rendre les hommes « coupables » devant Dieu, et punissables par ceux qui se réclament de son autorité, les « prêtres ».
Son contraire est la méchanceté.
Lorsqu'un seul individu prend le contrôle d'un pays de manière forcée et impose ses règles, on parle de dictature , d' État totalitaire , d' État autoritaire , d' autocratie . Dans ce sens, les régimes politiques qui s'opposent à la démocratie sont appelés totalitarisme , fascisme , despotisme , caporalisme .
Contraire : différence, disparité, disproportion, distance, écart, inégalité, iniquité.
Étymologie. (Date à préciser) Du latin deus , de l'indo-européen commun * di- (« briller, soleil, jour, dieu »). Apparenté au grec ancien Ζεύς , Zeús (« Zeus »).
19 • SPINOZA - Dieu n'attend rien de nous. Spinoza est surtout connu pour sa vision déterministe du monde. Mais il est également l'un des rares philosophes à s'être opposé frontalement à la tradition religieuse de son époque. Pour lui, Dieu n'est pas un être séparé du monde et juge de nos actions.
Descartes et Spinoza conçoivent l'union de l'âme et du corps de manière très différente. Tandis que Descartes voit deux substances qui agissent l'une sur l'autre, pour Spinoza, c'est une seule et même chose, vue sous deux aspects.
Sartre définit la liberté comme : “L'être même du Pour-soi qui est« condamné à être libre ».”Être libre” ne signifie pas “obtenir ce que l'on a souhaité”, mais plutôt “déterminer par soi-même ce que l'on souhaite” (au sens large de choisir). En d'autres termes le succès n'est pas important par rapport à la liberté.
Pour Nietzsche la liberté consiste à vouloir être seul responsable de soi-même; être maître de soi; sans maître, sans Dieu, sans disciples. Cet état n'est pas donné. Il faut se battre pour y atteindre. La liberté du maître s'obtient au terme d'une guerre gagnée.
« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (article4 de la DDHC de 1789). C'est parce que tout le monde a un droit égal à la liberté que ma liberté est limitée par celle des autres et la leur par la mienne. Notre liberté n'est donc pas absolue.
Le libre arbitre, on naît peut-être avec mais si on ne l'exerce pas, on est incapable de s'en servir. Or, on observe des pratiques de plus en plus courantes encouragent la « sensiblerie » et la dépendance morale. Le phénomène s'observe dans les universités mais il est aussi présent au primaire et au secondaire.
de la psychanalyse Sigmund Freud affirme, quant à lui, que la présence de l'inconscient et l'influence de ce dernier empêche l'Homme d'agir de façon libre. Ainsi, l'Homme n'aurait pas de liberté entière, car le déterminisme4 de celui-ci vient a l'encontre du principe de liberté.
L'homme ne se définit pas par son essence, ni par un inconscient ni par des déterminismes ni par un destin ou une volonté divine, mais uniquement par son existence. Il est donc entièrement libre, puisqu'il est déterminé par ce qu'il fait et non ce qu'il est.