On connait depuis quelques années le coût médical d'une greffe rénale en France. En gros, 80000€ l'année de la greffe, puis 20000€ par an, ce qui en fait le traitement de l'insuffisance rénale terminale le moins onéreux, tout en étant le plus efficace.
Certains patients de la liste d'attente sont prioritaires : les enfants, les receveurs dont la vie est menacée à très court terme, les receveurs pour lesquels la probabilité d'obtenir un greffon.
"Records" de survie. Pour être précis, les montants facturés en plus de la transplantation s'élèvent entre 13 835 et 20 050 euros pour un donneur cadavérique, et à 13 601 euros pour un donneur vivant.
En France, 51 % des patients greffés entre 61 et 70 ans sont en vie avec un greffon fonctionnel 10 ans après la transplantation. Les données étrangères constatent un taux de survie des patients transplantés entre 70 à 84 ans de 90 % à 1 an, 65 % à 5 ans.
Pour pallier le manque de donneurs, l'âge limite des greffes, notamment rénales, se situe désormais autour de 72-75 ans.
Les dons d'organes et vous
Dans bien des cas, la personne ne s'apercevra jamais qu'elle n'a qu'un rein. L'incidence de l'insuffisance rénale terminale ne semble pas sensiblement plus élevée chez les personnes nées avec un seul rein normal ou qui souffrent d'insuffisance rénale après l'ablation du second rein.
Des tests sanguins poussés sont effectués pour vérifier si le sang et les tissus du donneur sont compatibles avec ceux du candidat à la transplantation. S'il y a compatibilité, le donneur potentiel et le candidat forment alors une paire dite compatible, et le patient peut recevoir un rein de ce donneur.
" En effet, selon le Dr Tostivint, " des mesures dites de néphroprotection reposant sur l'alimentation et l'activité physique associées à des médicaments permettent d'éviter la dialyse. C'est d'autant plus vrai aujourd'hui avec l'arrivée de molécules très prometteuses de protection des reins. "
La durée de survie des patients dialysés varie considérablement en fonction de leur âge. Pour les patients commençant une dialyse et âgés de moins de 50 ans, le taux de survie global sur environ 1 an est de 95 %, de 80 % pour 5 ans et de plus de 50 % pour 10 ans.
Les principaux risques concernent l'hypertension artérielle et l'athérosclérose (accumulation de graisses dans la paroi artérielle), et leurs conséquences, et en particulier l'infarctus du myocarde.
Comme dans la plupart des pays du monde, seul le don est autorisé. Des conditions strictes sont imposées pour éviter toute marchandisation. Seul l'Iran dispose d'un marché régulé où les donneurs sont rémunérés.
En 1991, l'Organisation mondiale de la santé a affirmé que "le corps humain et les parties du corps humain ne peuvent faire l'objet de transactions commerciales". En France, le droit des contrats s'oppose au concept de vente d'organes, puisque le corps humain est légalement placé hors du commerce.
Quand débuter la dialyse ? Quand la vie de tous les jours est rendue difficile par des symptômes comme la fatigue, la perte de l'appétit, les maux de tête dus à l'hypertension artérielle, les œdèmes des chevilles et l'essoufflement dus à la surcharge en eau et sel, et l'anémie.
Une femme qui débute la dialyse à 30-34 ans, et reste en dialyse toute sa vie, a une espérance de vie de 16 ans et peut donc espérer vivre jusqu'à environ 46-50 ans.
Il existe tout d'abord des complications de l'opération en elle-même : hémorragie, infection, sténoses ou thromboses des vaisseaux, fuites urinaires. Passée la chirurgie, une des principales complications de la greffe est immunologique : le rejet du greffon.
Dans le cas des greffes de rein, cela permet d'échapper à la dialyse qui est très contraignante. Les patients retrouvent une vie quasiment normale et une liberté de mouvement. Ils peuvent reprendre une activité professionnelle.
L'insuffisance rénale chronique est toujours la conséquence d'une maladie qui détériore progressivement le fonctionnement des reins. En France, les deux causes principales de l'insuffisance rénale chronique sont le diabète de type 1 comme le diabète de type 2 et l'hypertension artérielle.
L'eau est la meilleure boisson pour la santé des reins. La recommandation officielle est de boire de 1,5 à 2 litres par jour. C'est l'équivalent de 8 verres d'eau par jour.
L'étude montre que le taux de survie sur une année est de 71 % en moyenne : 80 % chez les patients âgés de 70-74 ans, 69 % (75-79 ans) et 54 % (80 ans et plus) (p=0,008). Le taux de survie est de 88 %, 71 % et 64 % chez les patients présentant aucune, une, deux (ou plus) comorbidités, respectivement (p=0,056).
"Le rein fabrique moins d'EPO (érythropoïétine) et donc moins de globules rouges, ce qui provoque une anémie, un essoufflement, une fatigue".
La douleur pendant la dialyse est un symptôme extrêmement fréquent. La ponction de l'abord vasculaire est l'acte le plus souvent responsable de douleur. La prescription de pommade anesthésiante à la lidocaïne permet dans la majorité des cas de contrôler cette douleur.
La plupart des personnes ne pouvant compter que sur un seul rein ont soit subi une ablation soit effectué un don d'organe. Bonne nouvelle pour les personnes dans ce cas : il est tout à fait possible de vivre normalement avec un unique rein.
Une personne majeure vivante, volontaire et en bonne santé peut donner un rein dans les conditions définies par la loi. Pour répondre aux attentes des patients et de leurs familles et favoriser ce type de greffe.
Selon le système de groupes sanguins le plus important, le système ABO combiné au facteur rhésus, le groupe sanguin le plus rare est le groupe AB-, tandis que le plus courant est O+.