Le bon ne constitue pas une autorisation préalable d'utilisation du crédit d'heures. Il s'agit plutôt d'un moyen de sécuriser le représentant et l'employeur en cas d'accident ou de litige. Légalement, il n'existe pas de délai de prévenance pour utiliser des heures de délégation.
L'utilisation des heures de délégation peut être faite pendant ou en dehors du temps de travail. Généralement, son utilisation se fait sur le temps de travail. Néanmoins, vous pouvez les utiliser en dehors du temps de travail, si un contexte particulier l'exige.
Les membres titulaires du CSE ont la possibilité de reporter ou de mutualiser leurs heures.
A priori, l'employeur ne peut pas contrôler les heures de délégation. Toutefois, s'il a un doute sur l'utilisation des heures de délégation, autrement dit, s'il pense qu'elles n'ont pas été utilisée pour l'exercice du mandat de l'élu, il peut les contester devant le Conseil des Prud'hommes après les avoir rémunérées.
Dans certaines entreprises, il existe des bons de délégation à remplir par les représentants du personnel afin de poser et se faire payer leurs heures de délégation. En l'absence de bons de délégation, l'élu CSE peut opter pour le moyen de son choix : un mail à la direction, une déclaration sur papier libre …
Mais en réalité, le nombre d'heures de délégation correspond à un total annuel. Chaque élu est donc autorisé, sauf accord d'entreprise contraire, à reporter ses heures non utilisées d'un mois à l'autre.
Il est fréquent que soit mis en place dans les entreprises un système de prévenance basé sur des « bons de délégations », mais l'employeur ne peut en aucun cas instaurer un système de contrôle de l'activité des représentants du personnel et syndicaux.
L'employeur verse une subvention de fonctionnement au CSE en fonction de la taille de l'entreprise. Le budget de fonctionnement du CSE est fixé à : 0,20% de la masse salariale brute dans les entreprises de 50 à 1999 salariés, 0,22% dans les entreprises d'au moins 2000 salariés.
Ici, la loi octroie 20 heures mensuelles d'heures de délégation pour chaque RSCSE. Avec la possibilité de cumuler les heures de délégation non utilisées en fin de mois sur une durée maximale de 12 mois. Ce cumul reste plafonné, le crédit total à disposition ne pouvant jamais dépasser 30 heures.
Les heures de délégation étant de plein droit considérées comme du temps de travail effectif, elles doivent être rémunérées par l'employeur à échéance normale. L'employeur peut contester l'usage des heures de délégation devant le conseil de prud'hommes, mais uniquement après avoir payé lesdites heures.
Exemple : si un salarié travaille 75 heures par mois et est élu membre du comité d'entreprise et délégué du personnel, il dispose de 35 heures à son crédit ; il ne pourra imputer sur ses heures de travail que 25 heures ; le reste, soit 10 heures, lui sera payé mais devra être utilisé en dehors de son temps de travail.
Il doit reconstituer les sommes que les salariés auraient perçues s'ils avaient travaillé. Par conséquent, un délégué syndical ne perçoit aucune rémunération pour son activité syndicale, mais celle-ci ne doit pas mener à une perte de salaire.
Quelle est la différence entre un délégué syndical et un représentant syndical au CSE? La différence entre un délégué syndical et un représentant syndical au CSE tient avant tout à leur rôle. Le délégué syndical a une voix délibérative, alors que le représentant syndical dispose d'une voix consultative.
Le comité social et économique est consulté dans les conditions définies à la présente section sur : 1° Les orientations stratégiques de l'entreprise ; 2° La situation économique et financière de l'entreprise ; 3° La politique sociale de l'entreprise, les conditions de travail et l'emploi.
Grâce au CSE, les salariés bénéficient en plus de leur salaire de base, de nombreux avantages qui augmentent leur pouvoir d'achat. En effet, selon la taille de l'entreprise, l'employé peut avoir droit à des bons d'achat, des cartes cadeaux ainsi que des voyages.
Le temps consacré à l'exercice du mandat des représentants du personnel doit être payé. Ces heures de délégation sont rémunérées comme des heures travaillées. Elles sont considérées comme un temps de travail effectif.
Dans une entreprise, infraction d'un employeur qui porte atteinte à la mise en place et au bon déroulement de la mission des représentants du personnel et à l'exercice du droit syndical.
En France, le délai de prévenance pour faire des heures supplémentaires est généralement fixé à 24 heures. Cela signifie que l'employeur doit normalement informer le salarié au moins 24 heures à l'avance de sa demande d'effectuer des heures supplémentaires.
Conséquences : le salarié peut refuser. En cas de refus, l'employeur devra soit renoncer à la modification des horaires de travail soit licencier le salarié pour un autre motif, s'il en existe un (motif économique, par exemple). Le refus du salarié ne constitue pas une faute.
En principe, le salarié ne peut pas refuser d'effectuer des heures supplémentaires décidées par l'employeur. Le salarié ne peut pas être sanctionné s'il refuse exceptionnellement d'effectuer des heures supplémentaires demandées par l'employeur parce qu'il n'a pas été prévenu suffisamment tôt.
L'absence de CSE rendrait une telle procédure irrégulière. Il s'expose au versement d'une indemnité minimale d'un mois de salaire aux salariés licenciés, en complément des indemnités de licenciement et de préavis.