Qu'est-ce que le droit à l'image ? Le droit à l'image permet d'autoriser ou de refuser la reproduction et la diffusion
Seules les personnes dont l'image peut être reconnue par d'autres personnes et qui peuvent être suffisamment individualisées suite, par exemple, à la représentation de leur visage, de leurs vêtements, etc., peuvent se prévaloir de leur droit à l'image durant toute leur vie.
C'est un geste qui n'est pas autorisé par une personne et qui suppose la diffusion d'informations sur elle. C'est de capter ou de diffuser l'image ou la voix d'une personne lorsqu'elle se trouve dans un lieu privé sans son consentement.
CC0 (Creative Commons Zero) : les images gratuites peuvent être utilisées sans restriction aucune. CC BY : les photos libres de droit doivent mentionner l'identité de leur auteur. CC BY NC (non commercial) : tout usage commercial nécessite l'accord de l'auteur.
Vous pouvez rechercher le signe de copyleft, faire des recherches sur Google Images avec Licence Creative Commons ou aller sur des sites dédiés aux images libres de droit. Identifier des images protégées par un droit d'auteur sur Internet est une tâche qui requiert de la prudence et de l'attention.
Par principe, une autorisation doit être demandée pour utiliser l'image (mais aussi la voix et le nom) d'une personne, si celle-ci est identifiable (par ses traits mais également par le contexte, le décor, un tatouage, etc.). Cette autorisation doit être précise (durée, territoire, modalités, etc.)
Règles en fonction du lieu de captation de l'image
Dans un lieu public, l'image d'une personne peut être captée sans le consentement de celle-ci. Toutefois, l'image ne peut être diffusée sans son consentement implicite ou exprès, sauf si l'intérêt du public le justifie.
Pour illustrer des contenus éditoriaux, les entités publiques peuvent être amenées à utiliser des photographies diffusées sur internet. Le fait que ces photographies soient librement accessibles ne donne pas pour autant le droit de les reproduire ou de les diffuser sans autorisation ; un risque de recours existe alors.
Par définition “libre de droits” n'existe pas dans le droit français car toute œuvre est automatiquement protégée dès sa création et cela, même si aucune mention n'y fait référence.
Vous pouvez acheter une licence d'utilisation: contactez l'auteur (ou le prestaire revendeur) afin d'acquérir le droit d'utiliser l'image que vous souhaitez. Vous pourrez ainsi choisir dans quels termes l'utilisation de ladite image se fait.
Le droit à l'image est un droit de la personnalité qui naît et demeure avec l'existence de la personne physique. En effet, de jurisprudence constante « toute personne, quels que soient son rang, sa naissance, sa fortune, ses fonctions présentes ou à venir, a droit au respect de sa vie privée ».
Le droit à l'image est le droit de toute personne physique à disposer de son image. Le droit à l'image permet à une personne de s'opposer à l'utilisation, commerciale ou non, de son image, au nom du respect de la vie privée. Sans son autorisation, la personne peut s'opposer à la diffusion de son image.
La protection de la vie privée liée au droit à l'image se fonde principalement sur l'autorisation de la personne concernée. En effet, l'utilisation de l'image d'une personne nécessite son autorisation expresse et spéciale. Sans cette autorisation, il est en principe interdit d'utiliser l'image d'une personne.
Pour consulter la licence d'une photo, vous devrez utiliser Google Image. Rendez-vous sur la page Google, et cliquez sur l'icône de l'appareil photo. Cela vous permettra de télécharger ou de faire glisser une image vers le champ de recherche et de lancer une recherche inversée.
Une façon de savoir d'où la photo provient est d'utiliser Google Images qui permet de rechercher tous les sites où apparaît une photo dont vous fournissez une adresse URL ou un exemplaire directement.
Il existe 6 licences creative commons avec une utilisation libre ou restreinte. L'image libre de droits autorise l'utilisation répétée, le partage, le cadre professionnel ou privé. Par contre, il y a une obligation légale à respecter, valable pour toutes les licences : l'auteur de l'image doit être cité.
Elle renvoie à un type d'offre commerciale, proposée notamment par les banques d'images, qui permet de payer un forfait pour toute utilisation illimitée d'un contenu, à condition qu'elle soit autorisée dans la licence concernée.
En droit français, vos photos sont protégées par défaut par le droit d'auteur. Cela signifie que personne n'a le droit d'utiliser vos photos sans votre accord. Vous pouvez décider de céder certains droits d'utilisation d'une photo à titre gratuit ou onéreux : c'est la cession de droit d'auteur.
Dans le cas d'une image prise dans un lieu privé, votre autorisation est nécessaire si vous êtes reconnaissable : vacances, événement familial, manifestation sportive, culturelle... Dans le cas d'une image prise dans un lieu public, votre autorisation est nécessaire si vous êtes isolé et reconnaissable.
Qui peut filmer la rue ? Seules les autorités publiques (les mairies notamment) peuvent filmer la voie publique. Ni les entreprises, ni les établissements publics ne peuvent filmer la voie publique.
LE DROIT A L'IMAGE DES PERSONNES
Le droit à l'image est un droit autonome découlant des dispositions de l'article 9 du code civil, selon lequel « chacun à droit au respect de sa vie privée ». Comme tout droit de la personnalité, le droit à l'image est inaliénable.
Normalement, seuls les officiers de police judiciaire (OPJ), ou les agents accompagnés d'un OPJ, peuvent obtenir l'autorisation d'entrer chez vous sans votre permission.
En ce qui concerne les crimes moins graves, les policiers peuvent vous arrêter sans mandat s'ils vous ont vu commettre un crime et doivent vous identifier, pour vous empêcher de commettre un crime ou de détruire des preuves ou pour vous escorter au tribunal.
Ne pas verbaliser ses potes
Selon l'article R. 434-11 du code de la Sécurité Intérieure, propre au devoir d'impartialité, un policier ne peut accorder aucun avantage pour des raisons d'ordre privé. Il doit rester impartial, en toute circonstance, et accorder « la même attention et le même respect à toute personne ».