Pour aider les personnes en fin de vie, la démarche demande l'acquisition d'une formation solide : théorique et pratique. Cette formation est justement faite pour répondre à ces critères: elle repose sur un cursus qui est composé d'un travail sur deux approches: théorie sur l'accompagnement et pratique.
Le Diplôme Universitaire de Soins Palliatifs (DUSP) :
Il s'agit d'une formation première où sont abordées les différentes facettes de ce que comporte la pratique des soins palliatifs dans leurs compétences cliniques, techniques, relationnelles, psychiques et éthiques en vue de rencontrer au mieux un patient singulier.
La formation en soins palliatifs
L'ASP fondatrice propose une formation en adéquation avec la législation régissant l'accompagnement bénévole en soins palliatifs. Cette formation a fait l'objet d'une étude approfondie avec l'objectif d'être au plus près des besoins des malades en fin de vie et de leurs proches.
Le maintien de l'hydratation artificielle (même par voie sous cutanée) après arrêt de l'alimentation, risque de prolonger la phase agonique. Ainsi, à un certain stade, maintenir l'hydratation artificielle nuit à la qualité de vie du patient.
La conscience faiblit, les membres refroidissent, voire bleuissent ou se marbrent, et la respiration devient irrégulière. La confusion et la somnolence peuvent survenir dans les dernières heures.
L'euthanasie, qu'elle soit active ou passive, conduit à la mort. La différence entre les deux, c'est que la seconde relève d'une non-assistance à personne en danger (laisser mourir une personne sans soins, même palliatifs) alors que la première relève du meurtre (faire ce qu'il faut pour qu'une personne décède).
Les soins palliatifs sont des services destinés aux personnes atteintes de maladies graves, qui ne peuvent plus guérir. Ils ne sont pas forcément en fin de vie et dont la maladie ne va pas être la première cible des mesures mises en place.
"Une personne en fin de vie entend ce qu'on lui dit"
On s'interroge: "Est-ce qu'il/elle peut encore m'entendre?" Il existe un principe fondamental en soins palliatifs qui stipule qu'une personne en fin de vie -même inconsciente, même dans le coma profond- entend ce qu'on lui dit.
Voilà comment on pourrait résumer le fait d'être visiteur de malade. Pour le devenir, il suffit d'avoir au moins 18 ans, d'être motivé et d'être disponible une fois par semaine. Tout nouvel arrivant bénéficie d'une formation obligatoire incluant notamment l'écoute et la confrontation au deuil.
Le bénévolat d'accompagnement. L'objectif des soins palliatifs est de soulager les douleurs physiques et les autres symptômes, mais aussi de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle des personnes en fin de vie.
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
Les soins palliatifs sont des soins actifs et continus pratiqués par une équipe interdisciplinaire en institution ou à domicile. Ils visent à soulager la douleur, à apaiser la souffrance psychique, à sauvegarder la dignité de la personne malade et à soutenir son entourage.
DU - soins palliatifs et accompagnement - Formation Continue Sorbonne Université
Au plan personnel, la formation contribue à : améliorer les connaissances médicales et paramédicales ; mettre en œuvre ou proposer des soins appropriés ; développer une attitude d'accompagnement adéquate.
Une formule familière, du genre « À bientôt » ou « Il faut que j'y aille; on se reparle » pourrait vous amener à regretter de ne pas avoir dit autre chose. Pas besoin de grandes formules à l'eau de rose. Montrez seulement à la personne, par votre façon de lui dire au revoir, qu'elle comptera toujours pour vous.
Si la personne ressent des douleurs d'une intensité moyenne à élevée ou est en état de détresse respiratoire, son médecin lui prescrira souvent de la morphine. Cet opioïde aidera à maintenir la personne dans un état de confort durant sa maladie et jusqu'au moment de sa mort.
Atteinte d'une maladie grave et incurable, en phase avancée ou terminale, et sans espoir de guérison, une personne est dite "en fin de vie". Elle peut bénéficier de soins palliatifs, à domicile, à l'hôpital ou en EHPAD.
Les soins palliatifs et d'accompagnement soulagent la douleur et les autres symptômes de la personne dont la maladie est en phase avancée ou terminale. Ils cherchent à soulager, apaiser dans un accompagnement personnalisé qui prend en compte la personne dans toutes ses dimensions et son entourage.
Assimilée à un homicide en France, l'euthanasie active y est interdite. La loi Leonetti de 2005 autorise cependant un patient, lorsqu'il juge que le traitement qui lui est administré relève d'une “obstination déraisonnable”, à refuser ledit traitement, quand bien même ce refus l'expose à mourir.
Le médecin peut arrêter un traitement dans le cas où la poursuite de celui-ci constituerait une obstination déraisonnable, que ce traitement soit inutile, disproportionné ou qu'il n'ait d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie.
Sauf que, lorsque c'est le cœur qui s'arrête en premier, le cerveau le suit au bout d'un maximum de dix minutes. La mort de la personne est donc toujours cérébrale et c'est elle qui est irréversible ; il y a simplement plusieurs manières d'y arriver.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
Le sang peut alors rester dans les veines et les capillaires, mais, avec la décomposition, ceux-ci peuvent aussi rompre et le sang se disperse alors dans les tissus. Le sang va ensuite aussi se décomposer, les globules rouges éclatent généralement (ce qu'on appelle l'hémolyse) et sont dégradés.