Le système respiratoire permet l'échange entre deux gaz : l'oxygène et le dioxyde de carbone.
C'est là que par un échange avec l'air tout proche, le sang perd une bonne partie de son dioxyde de carbone que l'on rejette ensuite en expirant (l'air que l'on avait inspiré, lui, n'en contenait presque pas). Conclusion : le dioxyde de carbone provient des muscles (ou d'autres organes) qui ont fonctionné.
L'être humain expire en moyenne un peu plus d'un kilo (1043 grammes) de dioxyde de carbone par jour. La quantité exacte dépend notamment du niveau d'activité physique. Une personne qui se dépense vigoureusement peut produire jusqu'à huit fois plus de CO2 qu'un sédentaire.
L'expiration ou souffle correspond à la phase de la sortie de l'air des poumons lors de la ventilation pulmonaire, par le relâchement du diaphragme et la contraction des muscles intercostaux.
En inspirant, nous inhalons l'oxygène ambiant et en expirant, nous rejetons du dioxyde de carbone. Chaque inspiration peut contenir jusqu'à quatre litres d'air. La respiration interne est un processus biochimique qui permet de libérer l'oxygène dans les cellules et de produire de l'énergie pour le corps.
La respiration représente 4 % des émissions globales de CO2, soit plus que le transport aérien. Néanmoins, nous stockons aussi du carbone dans notre corps en mangeant, ce qui n'est pas le cas du CO2 issu de la combustion d'énergies fossiles.
Chaque personne rejette environ 300 kilos de CO2 par an du fait de sa respiration. Chaque seconde la respiration des quelque 65 millions de Français rejette dans l'atmosphère 667 kilos de C02 par le simple fait de leur respiration. Cela représente des émissions de C02 de 20 millions de tonnes par an.
L'atmosphère est une masse gazeuse qui entoure notre planète et qui est divisée en couches de différentes densités gazeuses.
Voici principales sources humaines d'émissions de dioxyde de carbone. -Toutes les activités industrielles qui utilisent des énergies fossiles produisent du CO2. Pendant la combustion de matières organiques telles que le pétrole, le bois ou le charbon, les atomes de carbone s'associent avec les atomes d'oxygène.
L'oxygène, l'azote et le dioxyde de carbone proviennent de l'air avalé tandis que l'hydrogène et le méthane sont des sous-produits de la dégradation des résidus alimentaires par les bonnes bactéries (probiotiques) naturellement présentes dans le côlon.
La production de CO2
On le sait depuis les années 1950-1960, les moustiques sont en priorité attirés par le dégagement de CO2 , lié à la respiration et/ou la transpiration. Ils sont d'ailleurs capables de détecter ces rejets à près de 50 mètres.
Les activités humaines libèrent actuellement 25 milliards de tonnes de CO2 par an dans l'atmosphère. La combustion du pétrole participe pour 35,2%, le charbon pour 32% et le gaz naturel pour 12,8%.
Le CO est un gaz incolore et inodore à température et pression normale, avec une densité voisine de celle de l'air. Il est le résultat d'une combustion incomplète, quel que soit le combustible utilisé (bois, butane, charbon, essence, gaz naturel...), alors que le CO2 résulte d'une combustion complète.
Le dioxygène est un gaz à la fois incolore et inodore qui est composé qu'une molécule elle-même formée de deux atomes d'oxygène (O2).
Gaz incolore et inodore, le dioxyde de carbone (CO₂) est un composant naturel de l'air qui constitue un élément clé du cycle du carbone. Les processus de décomposition de substances organiques libèrent naturellement du CO₂ dans l'atmosphère.
Le gaz le plus important dans l'air est le diazote : il constitue 78,2 % de l'atmosphère terrestre. Dans l'air expiré, il y a la même quantité d'azote que dans l'air inspiré, ce qui prouve que notre corps n'en a pas besoin.
Les deux gaz principaux de l'atmosphère terrestre, diazote N2 (78%) et dioxygène O2 (21%) sont pratiquement transparents et n'ont donc qu'une influence minime sur la température de la Terre. Ce sont en fait certains constituants mineurs de l'atmosphère qui influent sur le climat.
1. Le gaz nécessaire à la respiration et à la combustion est le dioxygène. Le gaz qui n'a pas réagi est le diazote.
Préoccupations et dangers
À des concentrations élevées, le dioxyde de carbone peut déplacer l'oxygène de l'air, privant ainsi le corps d'oxygène, ce qui peut causer une perte de conscience. Le dioxyde de carbone agit également comme un puissant dépresseur du système nerveux central.
Fonction pulmonaire
L'air inspiré est composé principalement d'azote (78%) et d'oxygène (21%). Le dioxyde de carbone (CO2) ne représente que 0,04% de l'air inhalé. L'air expiré ne contient plus que 17% d'oxygène. En échange, la teneur en CO2 augmente de 0,04% à 4%.
Les êtres vivants transforment l'oxygène en CO2 par respiration, tandis que les plantes utilisent le CO2 pour la photosynthèse et le transforment en composés carbonés organiques (sucres, cellulose, etc.) et dioxygène, O2, communément appelé oxygène.
Le dioxyde de carbone, aussi appelé gaz carbonique ou anhydride carbonique, est un composé inorganique dont la formule chimique est CO2, la molécule ayant une structure linéaire de la forme O=C=O.
Le sang qui arrive du ventricule droit passe dans les capillaires alvéolaires afin de relâcher le CO2 et de prendre l'O2. Après ces échanges, le sang emprunte les veines pulmonaires afin de rejoindre le ventricule gauche.