La croissance serait unidimensionnelle, caractérisée par l'augmentation d'un agrégat bien défini, comme le revenu par tête. En revanche, la notion de développement désignerait un changement de structure de l'économie, voire de la société en général.
Si la croissance est un phénomène quantitatif, le développement est un phénomène qualitatif. Il prend en compte la transformation des structures économiques, sociales, culturelles et démographiques qui accompagnent une croissance durable.
La croissance économique permet le développement dans la mesure où elle améliore le niveau de vie des individus qui peuvent mieux satisfaire leurs besoins et connaître une vie plus longue en meilleure santé ce qui leur permet de construire des projets.
À long terme, la croissance a un impact important sur la démographie et le niveau de vie des sociétés qui en sont le cadre. De même, l'enrichissement qui résulte de la croissance économique peut permettre de faire reculer la pauvreté, à condition que les richesses créées soient redistribuées vers les plus bas revenus.
Dans cette approche, la notion de développement durable est, dans la situation actuelle, une antithèse : pour être durable, notre mode de production et de consommation, donc notre développement, doit diminuer car la croissance économique actuelle atteint gravement le capital naturel.
La croissance physique correspond à l'augmentation des dimensions corporelles. Le développement correspond à la croissance et à la maturation, des différentes fonctions et capacités fonctionnelles. Ces deux processus dépendent de facteurs génétiques, nutritionnels et environnementaux.
Le développement économique désigne la transformation active du milieu de vie et concerne l'ensemble de l'écosystème de l'organisation. Chaque partie prenante doit participer dans le milieu de vie, que ce soit d'un point de vue économique, social, communautaire, ou autre.
La production est réalisée par deux facteurs de production : le travail et le capital. Quand ces facteurs de production s'accroissent (plus de travailleurs ou plus de machines), la production augmente et la croissance accélère (toutes choses égales par ailleurs).
Pourtant, on peut envisager des pistes permettant de concilier croissance économique et développement durable. D'autant que les gouvernements de la planète semblent décidés à mettre en œuvre des solutions pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.
2) « La croissance économique est favorable au développement humain car elle permet de dégager des ressources qui peuvent être mises au service des populations, comme l'enseignement, la santé, la communication …
Anne-Laure Delatte : "Oui, la croissance est nécessaire au développement parce que l'activité économique est comme un gâteau et quand on a une population qui augmente il faut que le gâteau augmente.
La croissance se heurte à des limites sociales (les inégalités) et écologiques (les externalités négatives, les gaz à effets de serre, l'épuisement des ressources naturelles). Une externalité est un effet non voulu de la production.
Autrement dit, on parle de croissance, lorsque le PIB (produit intérieur brut, somme des valeurs ajoutées) d'un pays augmente d'une année sur l'autre, sur de long termes, et donc si la croissance n'est pas en hausse, le développement ne pourra pas augmenter.
La croissance serait unidimensionnelle, caractérisée par l'augmentation d'un agrégat bien défini, comme le revenu par tête. En revanche, la notion de développement désignerait un changement de structure de l'économie, voire de la société en général.
Depuis les développements des comptes nationaux après la Seconde Guerre mondiale, le produit intérieur brut (PIB) et le produit national brut (PNB) sont les indicateurs les plus courants.
Ainsi, la croissance économique est synonyme de l'augmentation des rejets de gaz à effet de serre, la production de déchets supplémentaires, et une consommation accrue d'énergies fossiles et de ressources.
En augmentant le nombre de biens et services disponibles, la croissance améliore le bien-être des populations, mais elle peut aussi avoir des effets négatifs comme la pollution, la destruction des ressources ou l'augmentation des inégalités.
Concrètement, le développement durable a de nombreux enjeux dans pratiquement tous les secteurs : on essaie de produire des énergies plus propres, plus respectueuses de l'environnement, de penser des moyens de se déplacer plus efficients mais qui détruisent moins la planète et soient plus accessibles à tous.
On distingue traditionnellement trois sources de la croissance économique : l'accumulation du facteur travail, l'accumulation du facteur capital physique et les gains de productivité générés principalement par le progrès technique.
la concentration. l'intégration verticale. la diversification. la globalisation (internationalisation)
1. Facteurs généraux : · Intrinsèques : génétiques, endocriniens ; · Extrinsèques : nutritionnels, socio-économiques, affectifs.
L'objectif est de réunir une masse critique de facteurs de production pour atteindre une croissance économique suffisante, permettant notamment une amélioration sensible du niveau de vie des habitants de la zone concernée et leur autonomisation.
Le développement humain consiste à accroître la richesse de la vie humaine, et non simplement la richesse économique dont jouissent les êtres humains. Il s'agit d'une approche axée sur les personnes, leurs possibilités et leurs choix.
D'une manière générale, une bonne gouvernance, à savoir une redistribution équitable des richesses et des ressources, des transferts raisonnés en faveur de l'éducation, de la santé, débouche sur des conditions de vie meilleures et sur une réduction renforcée de la pauvreté.