Inflation : elle correspond à une perte du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. Indice des prix à la consommation (IPC) : il permet d'estimer la variation moyenne des prix d'un panier fixe de biens et services consommés par les ménages.
En cas de baisse des prix de l'immobilier, les loueurs qui subissent également l'inflation se retrouveront appauvris et pourraient donc vouloir augmenter le montant des loyers, ce qui représenterait aussi une perte de pouvoir d'achat pour les ménages qui sont locataires.
Une inflation modérée est bonne pour l'économie
Cela permet aux entreprises d'ancrer leurs anticipations de hausses des prix à moyen et long terme. Le caractère prévisible de ces dernières est favorable à la prise de décision d'investir, car il réduit l'incertitude sur les revenus futurs engendrés par l'investissement.
Cette dernière serait due à la progression des loyers et à l'accélération des impôts versés. La consommation des ménages a diminuée du fait de l'augmentation régulière des taux d'intérêt bancaires depuis deux ans.
La hausse de l'inflation pourrait également entraîner dans son sillage une augmentation des taux d'intérêt qui pourrait à moyen terme représenter un frein pour l'investissement et la solvabilité des emprunteurs. Sur les marchés financiers, les taux d'intérêt ont d'ailleurs déjà commencé à augmenter.
Une inflation trop élevée peut déboucher également sur une forte hausse des salaires, ce qui réduit la compétitivité des entreprises et du pays », indique notre source. Mais une inflation modérée (2% à 5%, c'est le cas actuellement dans le monde) reste bénéfique, et est facilement maîtrisable.
On parle d'inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d'acheter moins de produits. Autrement dit, l'inflation érode progressivement la valeur de la monnaie.
Pour contrôler l'inflation, la banque centrale peut agir sur deux leviers : son taux directeur, ou la quantité de monnaie qu'elle émet. Ces deux instruments ne peuvent cependant pas être utilisés en même temps, toute variation des taux entraînant une variation de la quantité de monnaie, et réciproquement.
Quand il y a de l'inflation, mettons par exemple en zone euro, le pouvoir d'achat de chaque euro baisse, puisque les prix de ce qu'on achète avec augmentent. Ce qui signifie aussi que chaque euro emprunté coûte, en termes réels (c'est-à-dire en baguettes de pain, en kg de carottes, etc.), moins cher à rembourser.
Le calcul du pouvoir d'achat s'appuie sur une comparaison entre le salaire des Français et l'évolution des prix. Il est déterminé par l'Insee et donne un aperçu de la conjoncture économique du pays.
Le pouvoir d'achat du salaire est la quantité de biens et de services que l'on peut acheter avec une unité de salaire. Son évolution est liée à celles des prix et des salaires.
L'inflation tend à augmenter lorsque le chômage est faible et elle tend à diminuer lorsque le chômage est élevé. Les décideurs publics et les électeurs préfèrent un chômage faible et une inflation faible (sans que le niveau des prix ne baisse pour autant).
On distingue l'inflation par les coûts, l'inflation par la demande et l'inflation par la monnaie. Dans la pratique, ces causes peuvent se superposer et se renforcer. L'inflation par les coûts implique une hausse des coûts des facteurs de productions qui mène à une augmentation du niveau des prix.
Cette hausse marquée de l'inflation résulterait d'une accélération des prix de l'énergie, de l'alimentation et, dans une moindre mesure, des services. Les prix des produits manufacturés ralentiraient légèrement.
L'inflation est favorable aux emprunteurs
Les salaires progressent en fonction des hausses des prix, mais pas les mensualités de vos emprunts. Par conséquent, le poids relatif de l'emprunt au sein des revenus décroît. La période semble donc propice à un achat immobilier.
La hausse des prix va durer en France : la sortie du pic d'inflation n'est pas attendue avant fin 2023, selon Bruno Le Maire. La France devrait "sortir du pic d'inflation fin 2023", assure le ministre de l'Economie Bruno Le Maire dans une interview à paraître mercredi dans Le Figaro.
Ainsi, dans le régime à inflation faible (inflation inférieure à 4,3 %), l'inflation affecte positivement la croissance économique de la zone BEAC : une variation à la hausse de l'inflation de 1 % augmente la croissance économique d'environ 0,28 %.
Pétrole, véhicules propres ou encore transition énergétique, voilà les secteurs qui pourraient bien profiter des relèvements des taux directeurs des banques centrales.
Une autre manière de préserver son capital des mouvements inflationnistes est d'investir dans l'immobilier. Les solutions locatives comportent des conventionnements de loyers sur l'inflation, et notamment sur l' Indice de Référence des Loyers (IRL) pour les dispositifs Pinel ou Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP).
L'immobilier, en période d'inflation, est aussi un actif recommandé. En effet, la valeur de votre bien (physique ou via la pierre papier) aura tendance à augmenter en même temps que l'inflation. En effet, dans le locatif l'indice de référence des loyers est indexé à l'inflation. C'est banco à tous les étages.
Si les prix augmentent plus vite que les salaires, cela entraîne une baisse de la quantité de biens et services qu'un ménage peut acheter. L'inflation peut pénaliser la compétitivité d'une économie et le commerce extérieur (les produits importés peuvent devenir moins chers que les produits domestiques).
Mais pourquoi on en parle autant ? Parce que c'est important pour le quotidien des gens ! Avec un faible pouvoir d'achat, il peut être difficile de s'acheter assez de nourriture et de vêtements, de se loger, de se chauffer, d'avoir une voiture, un abonnement Internet, etc.