Cette forme d'art va au-devant des gens sans qu'ils l'aient forcément souhaité. Elle permet de toucher des personnes qui n'entreraient pas dans un musée ou dans une galerie d'art. Les artistes de rues s'approprient l'espace urbain pour contester, bousculer, déranger, revendiquer, dénoncer, interroger, soutenir...
De fait, le graffiti est né afin de contrer la politique restrictive mise en place. C'est un art né POUR scandaliser et qui se doit de choquer et d'être désapprouvé. De notre point de vue, le graffiti n'est un art que s'il reste un art sanctionné et non repris par des galeristes ou encore par des institutions.
Le graffiti, la trace d'un geste spontané
Les graffitis gardent souvent le mouvement qui les a créés dans leur forme. Cette action est spontanée, elle ne suit pas un dessin préalable et est souvent réalisée de manière impulsive, à la différence d'une oeuvre réalisée par un artiste.
L'art urbain est de plus en plus plébiscité par les citadins car il a cette force de créer de la surprise. Il donne envie aux habitants, ou aux visiteurs de passage, de découvrir ou redécouvrir la ville sous un œil nouveau.
L'approche de l'œuvre
L'approche du spectateur face à l'œuvre d'art met en avant deux processus : l'appel aux sens, l'acte sensoriel, c'est-à-dire voir, entendre, etc., ainsi que l'attention délibérée face à l'œuvre, l'ensemble devant amener à la réflexion.
L'art, sous toutes ses formes, peut donc être le support d'une dénonciation de la guerre et de ses atrocités. Il permet de dire l'indicible et de participer au devoir de mémoire. L'artiste tient alors le rôle de guide et aide le spectateur ou le lecteur à éprouver les émotions qu'il doit ressentir face à ces horreurs.
SPECTATEUR, -TRICE, subst.
-‐ La couleur locale (couleur réelle des éléments) est-‐elle respectée ? -‐ Les couleurs sont-‐elles chaudes ou froides ? -‐ Y a-‐ t-‐il une couleur qui domine ? -‐ Y a-‐t-‐il des jeux de contrastes ? -‐ Les couleurs ont-‐elles un rôle particulier ? d) -‐ Contrastes et lumieres.
Inscription ou dessin griffonné par des passants sur un mur, un monument, etc. 2. Inscription ou dessin, de caractère souvent satirique ou caricatural, tracé dans l'Antiquité sur des objets ou des monuments.
Selon son imagination, le désir du client (dans le cadre d'une activité légale) ou le message qu'il souhaite faire passer, le graffeur réalise des personnages, des lettrages, des paysages, des décors, des fresques, généralement en couleurs.
Toutefois, on s'accorde à dire que le street art nait véritablement dans les années 1960 aux États-Unis. Le premier mouvement s'apparentant à l'art de rue est le « Graffiti writing » lancé par deux artistes de Philadelphie, Cornbread et Cool Earl.
Revenons à notre question initiale : art ou vandalisme? Les graffitis sont considérés comme du vandalisme lorsqu'ils sont réalisés sans consentement ou autorisation légale sur un lieu public ou privé.
Le Tag est une signature dont l'objectif est de marquer de manière rapide un mur ou le mobilier urbain, ce dernier est souvent illégal. Un graffiti est quant à lui une œuvre à part entière dont la réalisation souvent réglementée, il nécessite plus de technique artistique et de temps.
Crew. Communauté, groupe de graffeur qui se réunit pour peindre ensemble.
Dans ses formes les plus élaborées, le graffiti est également une forme d'art graphique. Le « tag » est une signature ; il est soit apposé pour signer un graff soit utilisé seul et pour lui-même. Le « flop » est un lettrage en forme de bulle élaboré généralement d'un seul trait.
Les tags, les graffitis et autres inscriptions non autorisées sur une façade ou un véhicule, sont considérés comme des actes de vandalisme. Une contravention de 5e classe, soit 1 500 € ou plus, s'il n'en résulte qu'un dommage léger (Article R. 635-1 du Code Pénal).
On tague parce qu'on a envie de taguer. C'est une façon de s'exprimer, de marquer un territoire, de se faire remarquer ou tout simplement de passer le temps. Si on se fait prendre, c'est dommage, mais ça ne freine pas les vrais tagueurs. Que faudrait-il pour que les mûrs des villes soient moins tagués?
Les tags et les médias...
Mais le tag est aussi un construit social qui renvoie à la perception qu'en a l'opinion publique à partir du traitement médiatique du phénomène.
Dans sa définition la plus large, l'esthétique a pour objet les perceptions sensorielles, l'essence et la perception du beau, les émotions et jugements liés aux perceptions, ainsi que l'art sous toutes ses formes (musique, peinture, gastronomie, etc.)
nature type. Nature des Oeuvres (type) : "en quoi est-ce fait, une peinture, une sculpture, une accumulation, une gravure, une lithographie, une photographie... Mode d'expression plastique qui privilégie la couleur et la matière et qui consiste à déposer de la matière colorée sur un support souvent bidimensionnel.
Dans cette étape, prenez en considération : le nom de l'artiste, le titre de son œuvre, le type d'œuvre, le sujet de cette œuvre (soit la scène en question), les objets qui se trouvent dans le tableau, votre première impression, toutes les couleurs présentes dans le tableau, les formes et les textures que vous voyez, ...
Il permet le développement de l'imagination, de la créativité. L'art est subversif. Il permet d'interroger les gens sur leurs valeurs, leurs croyances.
L'art est indispensable à la société. Les créateurs et les artistes ont pour vocation d'attirer l'attention du public à se poser des questions sur son environnement et à réfléchir sur ce celui-ci. Grâce à l'art, la société va comprendre et avoir un regard plus poussé sur son quotidien.
La présence d'œuvres d'art chez soi invite à la réflexion et à la délectation, peut procurer des instants d'émotion, de questionnement, parfois de plaisir. Ces œuvres font d'une certaine manière partie de nous ; elles participent à la construction de notre personnalité.