Les ODD concernent tous les corps économiques et sociaux. Pour y contribuer, de nombreuses entreprises intègrent les objectifs de développement durable dans leur démarche de RSE. Les ODD deviennent des repères, pour définir et structurer la stratégie.
A l'échelle de le votre entreprise, l'application d'une démarche RSE peut s'apparenter à un développement durable. La RSE, c'est tout simplement l'application du concept de développement durable au monde de l'entreprise.
Inciter les organisations à utiliser les ODD comme lignes directrices pour améliorer leurs démarches RSE ; Participer à la réflexion nationale sur les leviers à activer pour que les organisations s'approprient plus rapidement les ODD, dans le cadre de l'élaboration de la Feuille de route gouvernementale sur les ODD.
Réduire les coûts et les risques grâce à la RSE
La liste d'actions à mettre en place est longue. Cela induit par exemple une meilleure gestion des déchets, une réduction de la consommation d'énergie, une amélioration de la qualité de vie au travail.
La RSE est la prise en compte des préoccupations sociales, sociétales et environnementales dans les activités de l'entreprise. Afin de pouvoir atteindre ses objectifs stratégiques, l'organisation va devoir intégrer les dimensions sociale, sociétale et environnementale.
Une entreprise qui pratique la RSE va donc chercher à avoir un impact positif sur la société tout en étant économiquement viable. La norme ISO 26000, standard international, définit le périmètre de la RSE autour de sept thématiques centrales : la gouvernance de l'organisation. les droits de l'homme.
Au vu de la définition ci-dessus, nous pouvons voir que la RSE se caractérise par trois piliers : le pilier économique, le pilier environnemental et le pilier social. Ces trois piliers sont interconnectés, ils s'articulent entre eux et ne peuvent fonctionner l'un sans l'autre.
L'instrumentation de gestion en matière de développement durable et de RSE recouvre deux grandes catégories d'outils : les instruments unidimensionnels et multidimensionnels. Les outils unidimensionnels relèvent soit d'un management procédural, soit d'une vision conventionnaliste de la RSE.
La contribution au développement local ; Les relations et conditions de travail ; Les bonnes pratiques des affaires ; La protection des consommateurs.
Les Objectifs de développement durable (ODD), également nommés Objectifs mondiaux, sont un appel mondial à agir pour éradiquer la pauvreté, protéger la planète et faire en sorte que tous les êtres humains vivent dans la paix et la prospérité.
Depuis le mois de septembre 2022, les ministères mais aussi les acteurs de la société civile (associations, collectivités territoriales, entreprises, chercheurs...) ont été mobilisés pour contribuer à l'élaboration de la deuxième revue nationale volontaire.
Les différences entre RSE et DD
Le terme de développement durable s'adresse à toutes les sphères de la société tandis que le terme RSE (Responsabilité sociale et sociétale des entreprises) s'adresse exclusivement aux entreprises ou tous types d'organisations de façon générale.
Les enjeux économiques
Sur le plan économique, la démarche RSE impacte la stratégie managériale puisqu'elle participe à l'anticipation des risques, à l'amélioration de l'efficacité et à l'optimisation des coûts. Elle est un vecteur de pérennisation de l'activité de l'entreprise, sur le moyen et long terme.
La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) se définit comme la contribution volontaire des entreprises aux enjeux du développement durable, aussi bien dans leurs activités que dans leurs interactions avec leurs parties prenantes. Elle concerne trois domaines : environnemental, social et sociétal.
S'agissant des outils, ils se rassemblent autour des 3 piliers RSE : social, environnemental et économique. Certains agissent sur plusieurs piliers, les outils multidimensionnels, d'autres se concentrent sur un seul pilier, les outils unidimensionnels.
Quels sont les 3 piliers de la RSE ? La responsabilité sociale des entreprises est un concept large qui peut prendre de nombreuses formes selon l'entreprise et le secteur d'activité. La RSE est souvent divisée en 3 catégories : les impacts environnementaux, la responsabilité sociale et les responsabilités économiques.
S'occuper d'environnement dans l'activité de l'entreprise et tout au long de la chaîne de valeur, c'est s'occuper de la performance des entreprises, de leur cadre d'activité, de leurs ressources, etc. Cette interdépendance est à mettre au cœur des stratégies et des politiques RSE des entreprises.
Selon la norme ISO 26 000, l'organisation est responsable de l'impact de ses décisions et de son activité sur la société et sur l'environnement. Elle contribue au développement durable en intégrant ses nouvelles préoccupations à l'ensemble de sa stratégie, le tout en adoptant un comportement éthique et transparent3.
Une stratégie RSE va donc désigner par définition l'ensemble des actions permettant à l'entreprise d'exercer un impact positif sur la société tout en restant viable financièrement. Toute entreprise peut être amenée à déployer ce type d'actions, indépendamment de sa taille ou de son activité.
Le développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs », citation de Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien (1987).
Les méthodes d'analyse et de reporting RSE sont trop peu développées. Lorsque les entreprises sont prêtes à s'engager dans des démarches RSE, elles se heurtent au manque d'outils pour mesurer l'impact social et environnemental de leurs activités. Il existe en effet de nombreuses pratiques de reporting et d'analyse.
Si la RSE résulte d'une mise en place volontaire pour certaines sociétés, d'autres doivent suivre un cadre légal instauré par plusieurs textes de loi. Pour pouvoir y répondre, ces dernières ont pour mission de respecter certaines bonnes pratiques, à l'intérieur et à l'extérieur de leur structure.