La salive du moustique empêche le sang de coaguler, ainsi il reste liquide et le moustique peut l'aspirer. Mais le corps se défend : il libère à l'endroit de la piqûre un produit qu'on appelle l'histamine.
C'est de l'eau qui vient dans la peau, en réaction à la présence de la salive de l'insecte piqueur. Cela ne sert à rien d'appuyer car on n'obtiendra rien.
La piqûre de moustique provoque quasi toujours des démangeaisons. En cause, l'histamine, une substance que notre corps sécrète naturellement en réponse à l'injection de la salive du moustique. La sensation de démangeaison se fait sentir rapidement et s'intensifie pendant plusieurs minutes après la piqûre.
Certaines personnes développeront une réaction plus sérieuse aux piqûres de moustiques et verront apparaître un phlyctène (ampoule ou cloque). C'est en fait une réponse allergique causant l'apparition d'une ampoule remplie de fluide. La taille peut varier d'une personne à une autre.
Il s'agit d'un gonflement de la peau rempli d'eau : il ne faut en aucun cas tenter de le percer, sous peine de risquer une infection. Cela explique pourquoi les piqûres grattent généralement beaucoup plus au printemps qu'à la fin de l'été, où le corps s'est habitué progressivement à la salive du moustique.
Les pustules, ce sont ces fameux boutons surmontés en leur centre d'une goutte de liquide purulent. «Ce pus est composé de sébum, de cellules de la peau et de bactéries qui ne sont pas infectieuses car elles sont présentes habituellement dans le sébum», explique le dermatologue.
La Citronnelle de Java, la championne et la plus connue en tant que répulsif anti-moustique. Le Géranium Rosat, riche en monoterpénols, qui possède des propriétés antifongiques et anti-infectieuses. Elle est aussi capable d'éloigner les insectes.
Non, le moustique ne meurt pas après avoir piqué
Contrairement à l'abeille par exemple, la femelle moustique ne meurt pas après avoir piqué sa proie. Au contraire, elle peut se nourrir de sang toutes les 48 heures, après avoir été fécondée !
Des études ont démontré que les moustiques étaient attirés par les bactéries présentes sur la peau. Souvent, les insectes piquent davantage les pieds et les chevilles car c'est sur cette partie du corps que se trouvent le plus de ces bactéries.
Les moustiques infectés peuvent transmettre à l'être humain des maladies virales (chikungunya, dengue, Zika, encéphalite japonaise, fièvre du Nil occidental) et parasitaires (paludisme, filariose lymphatique) en le piquant.
Mais le corps se défend : il libère à l'endroit de la piqûre un produit qu'on appelle l'histamine. Ce produit attire les globules blancs qui nous protègent contre les microbes et qui viennent détruire la salive du moustique. Il fait aussi venir plus de sang à l'endroit de la piqûre, alors la peau rougit et gonfle.
L'information sensitive provoquée par le grattage détournerait le message de démangeaison avant qu'il parvienne au cerveau. Voilà pourquoi l'action de se gratter soulage : en frottant, on engendre une douleur qui peut soulager à merveille la sensation désagréable de démangeaison.
Tracez une croix avec l'ongle sur la piqûre
Petit remède bien connu des mamans : une croix imprimée avec l'ongle sur la piqûre calme temporairement les démangeaisons.
Piqûres de punaises de lit
Enfin, parfois il peut y avoir des cloques (phlyctène) ou de l'urticaire (dermatose inflammatoire superficielle ou profonde) très irritants au site de la piqûre.
Nos gènes, l'odeur de notre peau et le dioxyde de carbone que nous libérons quand nous resprions vont influencer notre réaction aux piqûres. Les éventuelles allergies concernent justement cette salive des moustiques injectée lors de la piqûre, qui contient des protéines et des allergènes à l'origine des démangeaisons.
"Il y a des personnes qui se font plus piquer que d'autres, notamment parce qu'on n'a pas tous la même odeur. On a une signature olfactive individuelle, comme on a une empreinte digitale", indique le spécialiste.
Tout d'abord, les odeurs fortes les répugnent : les huiles essentielles de citronnelle, de clou de girofle, de lavande, d'eucalyptus, de menthe poivrée. Sans oublier le vinaigre, le citron, et la fragrance particulière des géraniums odorants.
Si vous essayez d'écraser un moustique, il ne reviendra pas vous piquer. C'est, en tout cas ce que tend à démontrer une étude américaine. Une piste intéressante dans la lutte contre le virus Zika, la dengue ou le chikungunya.
Ils font un bruit agaçant en volant. Ils nous repèrent à notre odeur et aussi au dioxyde de carbone que nous dégageons en respirant. Le jour, ils dorment et leur sensibilité à l'odeur baisse.
C'est alors qu'ils ont fait une bien étrange découverte : quand un moutisque vous pique, il urine en même temps ! Plus précisément, il excrète par l'anus une gouttelette d'urine mêlée de sang qu'il retient contre lui en maintenant relevée l'extrémité postérieure de son corps.
Pourtant, les moustiques sont un maillon essentiel de la chaîne alimentaire. Ils servent d'aliment à de très nombreuses espèces. Les batraciens, les oiseaux, les chauve-souris, les libellules, les arachnides, les hérissons et les taupes mangent en effet les insectes ou leurs larves.
Certaines huiles essentielles dégagent un parfum qui fait fuir les moustiques : HE d'eucalyptus citronné, HE de citronnelle, HE de lavande, HE de géranium.
Des odeurs mieux perçues le soir
Ce moustique fabrique des protéines qui transportent les molécules odorantes vers les récepteurs olfactifs. Or, le pic de production de ces protéines est maximal au crépuscule et durant la nuit, selon les chercheurs.
Les traces fossiles ont révélé que ces diptères au corps grêle et pourvus de longues antennes étaient des nématocères – sous-ordre auquel appartiennent les moustiques – et que ces nématocères étaient apparus sur l'immense territoire de la Gondwanie, qui regroupait jadis l'Afrique, l'Amérique du Sud, l'Australie, l'Inde ...