Ce traitement se fait avec de l'héparine à l'hôpital. Ce traitement avec de l'héparine de faible poids moléculaire peut débuter à l'hôpital, mais il se fait ensuite à la maison.
Les traitements anticoagulants
Les anticoagulants contre l'embolie pulmonaire sont les antivitamines K dits AVK comme l'acénocoumarol, la fluindinone ou la warfarine. Ils bloquent la vitamine K indispensable à la coagulation sanguine et sont administrés par voie orale.
En cas d'embolie pulmonaire, quelle que soit sa gravité, un traitement anticoagulant est mis en place. Ce traitement suffit en cas d'embolie pulmonaire de faible ou moyenne gravité (sans choc ni hypotension artérielle). Il est complété par la thrombolyse ou l'embolectomie en cas d'embolie pulmonaire grave.
Comment sauver quelqu'un d'une embolie pulmonaire ? Le traitement de l'embolie pulmonaire consiste à détruire le caillot sanguin et à prévenir la formation de nouveaux caillots afin notamment de limiter le risque d'une autre embolie. Le traitement de cette affection peut être médicamenteux ou chirurgical.
Ce sont les anticoagulants oraux directs (dabigatran, rivaroxaban, apixaban) ; l'agrégation des plaquettes sanguines lors de la formation du caillot (aspirine, clopidogrel, ticlopidine, etc.).
Le Pradaxa®, sous la molécule Dabigatran, contient un peu moins d'effets secondaires que les autres anticoagulants oraux directs.
Les aliments qui fermentent ( choux, choux-fleur, brocoli, choux de Bruxelles, chocolat, châtaignes, massepain ) ont la caractéristique de former plus de vitamine K dans l'intestin, et il faut donc diminuer leur consommation.
Une EP était diagnostiquée chez 586 patients (71,4 %). La médiane de survie observée était de 11,78 ans (espace interquartile [IQR] 5,24–19,15) contre 15,50 ans (IQR 9,97–26,56) pour la médiane de survie théorique (p < 0,001).
Les symptômes de l'embolie pulmonaire varient, mais ils incluent en général une dyspnée. Souvent, les médecins diagnostiquent une embolie pulmonaire en recherchant une obstruction de l'artère pulmonaire à l'aide d'une angiographie par tomodensitométrie (TDM) ou d'une scintigraphie pulmonaire.
Les caillots sanguins peuvent entraîner un gonflement de la jambe ou du cœur. Un caillot sanguin peut se détacher et se diriger vers les poumons, ce qu'on appelle une embolie pulmonaire.
Le repos strict au lit pendant au moins 72h est recommandé, car le caillot peut se déplacer et remonter dans les poumons ce qui entraine l'embolie pulmonaire.
Quelles sont les complications de l'embolie pulmonaire ? Lorsque le caillot occupe plus de 50 % du diamètre de l'artère pulmonaire, des complications sévères peuvent survenir, en particulier une diminution de la quantité d'oxygène dans le sang et des troubles cardiaques, voire un arrêt cardiaque.
L'embolie pulmonaire est une pathologie fréquente, dont les facteurs de risque acquis ou héréditaires sont bien connus.
Une fois le diagnostic confirmé, le lever doit être précoce, en général en moins de 24 heures, avec contention veineuse et traitement anticoagulant. La seule limite peut être la tolérance du patient.
De nombreuses embolies pulmonaires sont petites, physiologiquement négligeables et asymptomatiques. Même lorsqu'ils sont présents, les symptômes ne sont pas spécifiques et sont variables en fréquence et en intensité selon l'importance de l'occlusion vasculaire pulmonaire et de l'état cardiorespiratoire sous-jacent.
la lutte contre le surpoids ;
dans certains cas, la prescription de médicaments anticoagulants (« antivitamines K ») ; lors de voyage de longue durée, le port de bas de contention, des exercices d'étirement des jambes et, éventuellement, l'injection d'héparine (une substance anticoagulante).
Le médecin prescrit des anticoagulants et, éventuellement, des médicaments destinés à dissoudre le caillot. Le patient peut également recevoir une supplémentation en oxygène et des médicaments pour renforcer le fonctionnement du cœur. Une hospitalisation de courte durée est parfois nécessaire.
L'alcool étant toxique pour le foie, une consommation abusive peut le sidérer pendant quelques heures. Le foie n'est alors plus en mesure de synthétiser les facteurs de coagulation et, en cas de blessure, le risque est de saigner plus longtemps.
Le principal risque associé à la prise d'un médicament anticoagulant est le risque hémorragique. Un accident hémorragique peut survenir avec tous les anticoagulants et à tout moment, mais il est plus fréquent et plus grave en cas de surdosage médicamenteux.
Si vous ressentez une fatigue inhabituelle ou un essoufflement anormal. Contactez rapidement votre médecin ou le 144, car cela peut être le signe d'un saignement à l'intérieur de votre corps. Le risque de formation d'un caillot (thrombose) lié à un sous- dosage est aussi possible avec ce traitement.
La décision de poursuivre, d'arrêter complètement ou de suspendre une ou deux doses d'anticoagulant avant l'intervention doit être prise au cas par cas, en fonction des risques d' AVC et d'hémorragie du patient, jusqu'à ce que des essais cliniques mieux conçus permettent de prendre une décision définitive.
Il existe 2 classes d'anticoagulants oraux : les anticoagulants oraux antivitamine K (AVK) utilisés en cas de fibrillation auriculaire (valvulaire ou non valvulaire) et les anticoagulants oraux d'action directe (AOD) utilisés en cas de fibrillation auriculaire non valvulaire.