L'estradiol est l'estrogène le plus utilisé en France actuellement. Il est le plus souvent prescrit en association avec la progestérone ou un de ses dérivés (voir ci-dessous). L'estriol (PHYSIOGINE) est un estrogène également prescrit dans le traitement de la ménopause.
Le traitement de la ménopause possédant le plus de recommandations en 2021 lorsque l'intensité des symptômes est forte, est le traitement hormonal substitutif (THM).
Des médicaments sans hormones ? Un seul médicament non hormonal est indiqué en France contre les bouffées de chaleur : l'Abufène (bêta-alanine). Cet acide aminé, prescrit sur ordonnance, a une efficacité « très légèrement supérieure à un placebo », selon le Dr Drapier-Faure, gynécologue au CHU de Lyon.
Les autres plantes proposées contre les troubles de la ménopause sont le ginseng, l'igname sauvage ou yam (Dioscorea villosa), le trèfle rouge (Trifolium pratense), l'achillée millefeuille (Achillea millefolium) ou le gattilier.
Si la plupart des femmes sont ménopausées vers l'âge de 51 ans, certaines voient leur cycle s'arrêter bien plus tard.
A la ménopause, la chute soudaine des œstrogènes provoque généralement une baisse du tonus physique et mental, voire une fatigue intense, avec souvent des répercussions sur l'énergie. Mais elles se manifestent différemment chez chacune.
La production de deux hormones s'en ressent: celle d'œstrogène chute et celle de progestérone cesse complètement. Cette évolution majeure pour la femme entraîne de profonds bouleversements physiologiques, dont l'un des plus fréquents est la dégradation du sommeil.
Plus précisément, la diminution de la fonction des ovaires qui se produit à la ménopause cause une diminution de la dépense énergétique associée au métabolisme de base, et ce sans changement à la dépense énergétique par l'activité physique ou à autre (1).
Ainsi, la Sauge, le Trèfle rouge, le Houblon, les isoflavones de soja, le Gattilier, l'Actée à grappes noires… Sont des alternatives naturelles au Traitement Hormonal Substitutif.
Relevons que parmi ces méthodes, les plus sûres sont les pilules de 2e génération (avec lévonorgestrel), le patch et l'anneau. Et que, dans tous les cas, l'OMS recommande d'arrêter complètement les combinés hormonaux chez les femmes de plus de 50 ans.
"Il n'existe pas de méthode pour calculer l'âge de la ménopause. Celle-ci survient entre 45 et 55 ans, lorsque les ovaires cessent de fonctionner", indique la gynécologue obstétricien.
Les symptômes de la ménopause sont liés à la baisse des œstrogènes. L'obésité et le tabagisme accroissent les symptômes de la ménopause. Le sport et certains aliments peuvent réduire certains symptômes.
De manière générale, l'approche de la ménopause est un motif de consultation chez son gynécologue particulièrement important. Dans cette nouvelle étape de vie, on parle de prévention des cancers féminins, mais aussi de sexualité et de la manière dont la patiente vit ce changement hormonal.
Favoriser le zinc et le magnésium dans votre alimentation
Pour augmenter naturellement sa progestérone, il faut miser sur de plus grands apports en zinc. Celui-ci va contribuer à augmenter vos niveaux de FSH (hormone folliculo-stimulante), et ainsi favoriser l'ovulation.
Trois phases rythment l'ensemble de la période qui englobe la ménopause : préménopause, ménopause, postménopause. Pendant ces phases, différents phénomènes se produisent.
Se coucher et se lever à heures régulières. Eviter de dormir dans la journée (excepté pour faire une courte sieste de 20 minutes). Eviter de manger trop copieusement le soir. Eviter de boire en grande quantité le soir de sorte à ne pas avoir à se lever la nuit en raison d'une vessie trop remplie.
En revanche, autour de la ménopause, de nombreuses femmes se plaignent d'une forme de lassitude physique et morale : "Je me sens morose", "Je n'ai envie de rien entreprendre"... Celle-ci relève davantage d'une petite déprime et les hormones jouent indéniablement un rôle dans cette légère neurasthénie.
La ménopause, période vers les 50 ans où les ovaires arrêtent de produire l'œstrogène et la progestérone, ne provoque pas que bouffées de chaleur et fatigue. Elle peut également s'accompagner de douleurs articulaires et de douleurs musculaires.
Les femmes ménopausées souffrent ainsi plus souvent de raideurs, de gonflements et de douleurs articulaires en particulier au niveau des doigts et des poignets. Peuvent aussi être touchés dans une moindre mesure, les genoux, les lombaires, les épaules, et plus rarement les hanches, les pieds et les chevilles.