En première intention, la prescription en monothérapie d'un antidépresseur tricyclique (exemple : amitriptyline 25—150mg/j) ou d'un antiépileptique gabapentinoïde (gabapentine 1200—3600 mg/j ou prégabaline 150—600mg/j) est recommandée dans le traitement de la douleur neuropathique.
Dans les douleurs chroniques neuropathiques, bien souvent la cause initiale a disparu, pourtant la personne continue à souffrir. Ainsi la cicatrisation est terminée après l'opération, ou bien l'infection est guérie, ou encore le traitement anti-cancéreux est achevé.
De nombreux médicaments, comme l'amitriptyline, la carbamazépine, la gabapentine, la duloxétine, la lamotrigine, la prégabaline et le topiramate ainsi que le cannabis et ses dérivés ont été employés pour soulager la douleur neuropathique.
La morphine est l'antalgique puissant de référence aujourd'hui, même si d'autres molécules dérivées de la morphine ont été développées depuis. L'usage de la morphine n'est plus aujourd'hui réservé aux cas extrêmes ou aux soins palliatifs.
Dans les douleurs neuropathiques localisées, des traitements topiques, en général très bien tolérés, peuvent aussi être utilisés. Il s'agit soit d'un emplâtre médicamenteux d'anesthésique local (lidocaïne, VERSATIS) ou d'un patch cutané de capsaïcine, molécule du piment rouge (QUTENZA).
Des activités physiques modérées
D'après ses conseils, pour maintenir une activité régulière et quotidienne sans risquer de relancer la douleur, il faut savoir fractionner les exercices, progresser par palier et surtout, choisir des activités plaisantes correspondant à ses propres envies .
"Pour tout ce qui est névralgie, en particulier les migraines, l'huile essentielle de camomille romaine est assez utilisée. C'est une plante très proche de la partenelle. Il ne faut jamais l'utiliser en usage interne sauf indication médicale. Pour les huiles essentielles, je conseille plutôt un usage externe.
Quatre AINS sont vendus sans ordonnance : l'ibuprofène (Motrin, Advil et autres marques), le naproxène (Aleve, Motrimax), le diclofenac (Voltaren Emulgel) et l'acide acétylsalicylique (AAS, Aspirine et autres marques).
Le médecin généraliste peut vous aider quotidiennement dans votre vécu douloureux.
L'ibuprofène pris au-delà de 2 400 mg par jour (dose maximale autorisée) n'est pas dénué de risques cardiovasculaires. Si vous souffrez d'hypertension ou d'une autre pathologie cardiovasculaire, il est prudent de limiter la dose d'AINS au minimum recommandé et la durée de traitement à deux à trois jours.
On parle de neuropathie diabétique douloureuse lorsqu'une personne diabétique est associée à une neuropathie périphérique caractérisée par une lésion étendue des fibres nerveuses périphériques et des symptômes très douloureux.
La VITAMINE B3 prévient la neuropathie périphérique induite par la chimio. C'est peut-être un espoir pour les patients qui souffrent de douleur « nerveuse » ou neuropathique en raison de leur chimiothérapie.
On prête au céleri des vertus apaisantes pour les nerfs. Pris à temps, il est efficace pour apaiser certaines névralgies. La tradition populaire affirme que du céleri et une cuiller d'huile d'olive; à jeun tous les matins, sont gages de santé.
Quand la douleur persiste, ces réactions s'épuisent, et le stress se chronicise : les troubles du caractère, la fatigue, la perte d'envie, la perte d'énergie s'installent. L'inactivité physique, le retrait de la vie professionnelle et sociale, la perte de contact avec ses amis dépriment la personne souffrante.
La vitamine B12 (méthylcobalamine) est utilisé pour régénérer les neurones et la gaine de myéline qui protège les nerfs. Elle est bénéfique dans le traitement et la prévention des troubles neurologiques et, des neuro-pathies périphériques.
La douleur neuropathique (encore appelée douleur neurogène) est secondaire à une atteinte du système nerveux (central ou périphérique), c'est-à-dire touchant le cerveau, la moelle èpinière ou les nerfs. La douleur est mixte quand elle associe ces deux mécanismes (nociceptif et neuropathique)
Certaines preuves indiquaient que les exercices de musculation amélioraient modérément la force musculaire des patients atteints de neuropathie périphérique.
Quels effets secondaires et indésirables de la gabapentine ? Sa prise peut être responsable de : Fatigue. Insomnie.
La gabapentine (acide 1-aminométhyl-cyclohexaneacétique) et la prégabaline (S-[+]-3-isobutylgaba) sont des antiépileptiques, également indiqués dans le traitement de la douleur chronique neuropathique diabétique et post-zostérienne.
Les effets indésirables les plus fréquents ont été : des troubles neuropsychiques (78 cas), notamment des confusions et des hallucinations ; des troubles digestifs (56 cas), dont 26 pancréatites aiguës (avec ce seul médicament impliqué dans 11 cas).
Le tramadol provoque fréquemment des troubles digestifs, comme les nausées et la constipation, des vertiges, la bouche sèche, une somnolence. La revue Prescrire soulignait le risque de troubles du rythme cardiaque et d'hypoglycémie, particulièrement dangereuse chez les personnes âgées.
Cette substance opioïde est intéressante pour soulager les douleurs modérées à intenses qu'elles soient chroniques ou aiguës. On peut, par exemple, l'utiliser en cas de lombalgie ou de lumbago (douleur dans le bas du dos) ou de zona en phase aiguë.
Pour calmer la nervosité et ses symptômes, il est recommandé de boire une infusion à base de plantes apaisantes, trois à quatre fois par jour. La valériane, la camomille, le tilleul, la passiflore ou encore le millepertuis sont des plantes aux multiples bienfaits reconnues pour soulager le stress.
Un bon sommeil, une nouvelle posture, du yoga, des étirements, des compresses chaudes et froides, ainsi qu'une hygiène de vie équilibrée permettent de soulager la douleur et l'irritation d'un nerf pincé.
La neuropathie est une atteinte d'un ou de l'ensemble des nerfs du système nerveux périphérique. A l'origine de paresthésies (fourmillements, picotements...), elle peut conduire à la paralysie. Les causes sont nombreuses : diabète, éthylisme chronique ou insuffisance rénale.