La meilleure période pour bouturer un agrume est de mai à septembre dés que les températures atteignent les 20°. Il faut réunir chaleur et humidité, c'est pour cela que l'on pratique le bouturage durant les mois chauds. Il faut utilisée une branche aouté d'un an environ.
Prélever une bouture
Au mois d'août, vous prélèverez des extrémités de rameaux de l'année de 15 cm de longueur environ. Ils devront être un peu rigides. Puis vous couperez 5 mm sous une feuille. Vous conserverez les 3 ou 4 feuilles terminales et vous couperez le pétiole des autres.
A partir de juin et jusqu'à septembre.
Les mois de mars, avril et mai, quand les plantes d'intérieur commencent à sortir de leur léthargie hivernale sous l'influence des jours de plus en plus longs, sont particulièrement propices au bouturage, mais on peut continuer de faire des boutures jusqu'au début de l'automne.
Trempez la base de la bouture dans la poudre d'hormones qui aidera à la production de racines. Dans une terrine remplie d'un mélange de sable et de tourbe, à parts égales, faites un trou avec un bout de bois, un crayon par exemple, et piquez-y la bouture. Tassez autour avec les doigts.
Il peut vivre entre 50 et 80 ans. Ses fleurs ont des pétales blanc violacé, ses axillaires sont réunies en petits groupes.
Les grains d'avoine
Les graines d'avoine peuvent être une bonne alternative à l'hormone de bouturage. Néanmoins, pour rendre le produit efficace, choisissez des graines à leur première phase de germination. À cette étape, les grains vont sécréter de l'auxine au niveau l'apex du coléoptile.
On réalise au printemps, vers mai-juin, des boutures dites herbacées (avec des tiges jeunes). Cela concerne par exemple : aster, campanule, géranium, hélianthème, héliopsis, lupin, plumbago, véronique, surfinia...
A bouturer, au printemps
Antémis, aster, géraniums, fuchsias, dahlias, capucine, clématite, glycine... La période s'y prête relativement bien avant les fortes chaleurs de l'été et au démarrage de la végétation.
Dans le cas de carences nutritionnelles, notamment en fer, inutile de traiter avec du sulfate de fer que la plante ne pourra pas assimiler. Pour qu'elle puisse absorber le fer, il faut utiliser des chélates de fer ou fer-chélaté ou fer-EDTA (acide Ethylène-Diamine-TétraAcétique) utilisables en agriculture biologique.
Quand réaliser le marcottage sur un oranger ou un citronnier ? La meilleure période pour réaliser le marcottage aérien se situe au printemps lors de la montée de sève, ainsi, le décollement de l'écorce sera plus aisé. Les températures clémentes assureront quant à elles une mise en racines plus rapide.
Pour prélever la bouture : Prélevez la bouture de la plante mère. Sectionnez-la sous un œil, à l'aide d'une paire de ciseaux ou d'un sécateur propre, idéalement sous un angle de 45°. Réduisez le feuillage en ne conservant que 3 feuilles en haut de la bouture.
Préparez les boutures d'oranger
Coupez à 5 mm sous un nœud en formant un biseau sur la face opposée au nœud. Ôtez les feuilles de la base des boutures et laissez 2-3 feuilles à l'extrémité. Recoupez éventuellement leur limbe pour réduire l'évaporation si les feuilles sont larges.
Dans un verre transparent, disposez la bouture dans l'eau – si possible, placez aussi un morceau de charbon de bois pour éviter le pourrissement des racines à venir ; sinon changez l'eau régulièrement. À l'apparition des premières racines, surveillez bien les boutures.
Vous devez bouturer en lune descendante, car pendant cette phase, la sève descend, favorisant le développement des racines. "A la sainte Catherine Sainte Catherine, tout bois prend racines". La fin d'automne est idéale pour les boutures à bois sec que l'on prélève sur les arbustes, plantes grimpantes…
Les cactus, les euphorbes, l'Opuntia ou encore les plantes grasses sont les plantes les plus faciles d'entretien et sont par ailleurs très tendance en ce moment. Originaires du milieu désertique, elles s'épanouissent au soleil et dans les pièces où la température est supérieure à 10 °C ou 12 °C.
AU JARDIN CE WEEK-END - Le bouturage peut s'opérer à la fin du printemps sur les arbustes à floraison printanière comme les lilas, mais aussi sur les lavandes, le romarin ou les géraniums.
Les œillets, les primevères et les violettes sont les trois principales fleurs que l'on peut bouturer durant l'hiver. Même si les boutures sont exposées aux gelées, elles s'enracinent doucement au cours de l'hiver et forment des plantules déjà prêtes fleurir au printemps.
Elles sont elles aussi sensibles au froid. Pour les protéger, vous pouvez les placer sous un châssis ou tunnel l'hiver ou encore sous un film. Cela les mettra à l'abri des variations de températures et du froid. Astuce maison : vous pouvez couper une bouteille en plastique et la poser sur vos boutures.
Les figuier, grenadier, actinidia (kiwi) et vigne sont également faciles à multiplier par bouturage. Pour les autres arbres fruitiers, pommiers, pruniers, cerisiers, poiriers, le résultat n'est pas garanti mais ça ne coûte rien d'essayer. Et si ça marche, vous aurez fait de belles économies.
L'aspirine va donc favoriser le développement des racines au niveau des boutures. Placez quelques cachets (non effervescents) dans un verre et ajoutez un peu d'eau. Remuez jusqu'à obtenir une pâte blanchâtre. Trempez-y la base des boutures pendant quelques heures pour qu'elles puissent absorber la substance.
Dans ce cas, il suffit de mettre la bouture en contact avec le grain dans le pot. Placez ensuite votre bouture en terre et maintenez le substrat humide. En germant, le grain d'avoine produit de l'auxine enclenchant le processus de croissance des cellules et favoriser, ainsi, la formation des racines adventives.
En effet, un excès d'apport de ces hormones peut brûler les tissus à la base des boutures et les empêcher de produire des racines. Au mieux votre plante présentera des malformations et au pire elle mourra précocement. Il faut donc utiliser avec parcimonie ces produits (on compte 0,10 g par tige à bouturer).