L'expression faire un doigt d'honneur est, dans les cultures occidentales, une altération de l'expression plus ancienne faire un doigt. Le geste correspondant consiste à lever un majeur tendu à la verticale en signe d'hostilité.
En France, seul le majeur est montré, mais dans les pays anglophones, ce sont l'index et le majeur levés, paume retournée, qui constituent une vilaine insulte lorsqu'ils sont adressés à un interlocuteur (à ne pas confondre avec le V de la Victoire, popularisé par Winston Churchill).
L'histoire raconte en effet que les archers britanniques capturés se faisaient couper l'index et le majeur les empêchant ainsi de se servir de leurs armes. Alors face aux Français, ces derniers pour les énerver avaient pris l'habitude d'agiter leurs doigts dans les face-à-face. De là viendrait aussi le doigt d'honneur.
Appelé « digitus impudicus » qui signifie « doigt insolent », ce geste obscène était utilisé pour insulter son homologue, mais également pour éloigner le mauvais œil ou mauvais esprit. Ce doigt d'honneur a même été utilisé dans une comédie d'Aristophane, intitulée Les Nuées, datant de 423 avant Jésus Christ.
Le doigt d'honneur n'est pas un geste très apprécié. Il est même souvent considéré comme vulgaire voire ordurier.
L'expression faire un doigt d'honneur est, dans les cultures occidentales, une altération de l'expression plus ancienne faire un doigt. Le geste correspondant consiste à lever un majeur tendu à la verticale en signe d'hostilité. Il est souvent considéré comme obscène.
Avez-vous été victime d'une insulte réprimée pénalement ? Selon l'article 29 de la loi de 1881 sur la liberté de la presse : « Toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l'imputation d'aucun fait est une injure. » L'insulte constitue l'élément matériel de l'injure.
En clair, c'est une marque de mépris public. Ce geste de mépris voyage ensuite jusqu'à Rome et conserve globalement la même signification. On lui change juste son nom : “Digitus impudicus”. Même si vous n'avez pas fait de latin voici la trad : Doigt impudique.
Les origines
De façon générale, on considère que la tradition de lever le petit doigt viendrait du Moyen Âge. À l'époque, les ustensiles n'existaient pas, donc tout le monde mangeait avec ses doigts dans des plats et gobelets communs. Le sel et les épices étaient alors des produits de luxe, souvent venus d'Orient.
Un symbole phallique
Les origines de ce geste restent floues mais en la matière, les théories ne manquent pas. La plus ancienne nous emmène chez les Grecs, au Ve siècle avant J-C. L'auteur Aristophane aurait été le premier à faire usage du doigt d'honneur dans sa pièce Nuées.
Dans un sens, ils sont signe de Victoire. L'histoire dit que durant la guerre de 100 ans, les archers anglais mettaient ainsi leurs 2 doigts pour tirer. Par contre, les 2 doigts avec la paume de la main vers le haut : c'est une insulte !
Pourquoi le mot doigt comporte-t-il un 'g' ? - Quora. A la fin du Moyen Age, il y avait "vint" (20) et doi. Et à la Renaissance, on s'est rapproché du latin classique, "viginti" et "digitus". On a cherché à uniformiser la langue, et aussi à éviter les confusion "vin" et "vingt", "doit" et "doigt" etc…
En Turquie : votre pouce entre votre index et votre majeur, "je t'ai volé ton nez!"
Là-bas, en langue des signes, ce geste signifie "kyoudai" (兄弟), "frère". En fait, au Japon, on apprend aux plus jeunes que chaque doigt de la main correspond à un membre de sa famille. Dans l'ordre, le pouce correspond ainsi au père, l'index à la mère, le majeur au frère, l'annulaire à la sœur et l'auriculaire au bébé.
Dresser l'auriculaire, en chinois, signifie "tu es le dernier des derniers", en français "c'est mon petit doigt qui me l'a dit". Le serment d'accord consiste en Chine à se nouer l'auriculaire entre deux personnes et en France à se taper dans la main : le geste de toper.
Geste marquant la réprobation, de manière impolie et obscène. Il consiste à se taper d'une main le creux du coude du bras opposé, plié en dressant l'avant-bras, face à son interlocuteur (avec le poing serré ou en faisant un doigt d'honneur).
En fait, le petit doigt n'est pas vraiment le plus négligé de la main. Dans les faits, le parent pauvre est plutôt l'annulaire ou le quatrième doigt. Contrairement à ses semblables, il ne sert pas à grand-chose…
Le salut à trois doigts, réalisé avec le pouce, l'index et le majeur tendus et les autres doigts pliés, est un geste utilisé en Serbie depuis le Moyen Âge en signe de victoire ou de joie lors de victoire serbe. L'origine religieuse du salut serbe est certaine, les trois doigts étant la trinité chrétienne.
Cette expression signifie être inséparable, solidaire, unis. Expression française dont les origines se retrouvent au XVIIème siècle qui existait alors sous la forme « être comme les deux doigts de la main ». Cette expression se base sur la métaphore des doigts d'une main. Ces doigts vont œuvrer ensemble pour toujours.
Le “V” inversé au Royaume-Uni. Ne faîtes pas le malin en Angleterre, en Ecosse ou en Irlande notamment car le signe “V” fait avec l'index et le majeur est l'équivalent du doigt d'honneur que l'on fait en France.
On fait souvent un bras d'honneur mais souvent sans en connaitre l'origine. Il faut remonter à la guerre de 100 ans (1337-1453), soldats Anglais et Français se faisaient face sur le champ de bataille avant les combats, s'insultant et tentant d'humilier l'adversaire.
Serrer le poignet de quelqu'un, lui cracher au visage ou lui donner un coup de poing: il pourrait s'agir de « voies de fait », c'est à dire d'infractions criminelles. On peut être victime de voie de fait même si l'on a aucune blessure apparente.
Une injure est une parole offensante adressée délibérément à une personne dans le but de la blesser moralement, en cherchant à l'atteindre dans son estime de soi, son honneur ou sa dignité. Une insulte, quasi synonyme d'injure, est cependant considérée comme une injure moins grave. Une injure grave est un outrage.
La sanction encourue par l'auteur en cas d'injure dépend de la gravité de celle-ci et de son caractère public ou non : En cas d'injure publique : L'auteur d'une injure publique risque jusque 12 000 € d'amende. Si les propos sont discriminatoires, il risque 1 an d'emprisonnement et 45 000 € d'amende.
Ananta n'est autre qu'un serpent enroulé sur lui-même rappelant le symbole lemniscate ou de l'infini. La culture indienne associe Ananta avec la fécondité, la connaissance universelle et l'éternité.