Il est communément admis de proposer une opération de la cataracte lorsque la vision baisse autour de 5 ou 6/10ème. Si certains patients insistent pour se faire opérer alors que la vision est meilleure, d'autres estiment ne pas être assez dérangés pour se faire opérer et préfèrent attendre.
Il n'y a pas de règles strictes mais de façon générale on opère la cataracte lorsque le patient présente une acuité visuelle diminuée malgré sa correction optique et lorsqu'il se plaint d'une mauvaise vision avec des difficultés dans la réalisation de ses activités quotidiennes.
La question de l'opération se pose lorsque la cataracte altère la qualité de vue, la qualité de vie et donc nécessite une prise en charge. Pendant longtemps, les ophtalmologistes n'opéraient pas lorsque l'acuité visuelle était au-dessus de 5/10e.
En l'absence de prise en charge peuvent se produire des complications graves et, aux stades ultimes, une perte complète de la vision.
Cela intervient plutôt vers 65-70 ans pour les premiers signes mais la cataracte peut être plus précoce.
Si certains patients insistent pour se faire opérer alors que la vision est meilleure, d'autres estiment ne pas être assez dérangés pour se faire opérer et préfèrent attendre. Il est important de préciser quelques points : - Il n'y a jamais d'urgence à se faire opérer. La « cataracte urgente » n'existe pas !
Les verres polarisés
En réfléchissant les rayons de lumière, le porteur de verres polarisés plisse moins les yeux et les sollicite donc moins. Enfin, ce type de verres, en filtrant les rayons lumineux, apporte une meilleure netteté visuelle : les formes sont mieux définies et plus visibles à l'œil.
L'opération de la cataracte par un chirurgien de secteur 2 peut ainsi facilement atteindre les 800 à 1 000 euros par œil : 271,70 euros sont remboursés par la Sécurité Sociale (moins la participation forfaitaire de 24 euros).
Malheureusement, il n'existe aucun médicament ni aucune option de traitement non chirurgical pour arrêter la progression de la cataracte. Des lentilles de contact ou des lunettes adaptées peuvent retarder quelque peu une opération.
Le résultat du traitement chirurgical de la cataracte proprement dite est définitif. Néanmoins, il est fréquent que, quelques années après l'intervention, se déclenche un phénomène appelé « cataracte secondaire » qui entraîne des troubles visuels mais est aisément pris en charge par un simple traitement laser.
La pose d'un implant lors de la chirurgie de cataracte est souvent source d'anxiété chez le patient. Pourtant il faut comprendre que leur rôle est indispensable lors de l'opération. De plus leur durée de vie est quasiment illimitée, en tout cas largement supérieure à une vie humaine.
Biométrie optique pour confirmer le calcul de l'implant. Vérification du calcul de l'implant par des logiciels spécialisés (notamment en cas de chirurgie antérieure de la myopie) Topographie de la cornée permettant un traitement éventuel de l'astigmatisme. Microscopie spéculaire évaluant la fragilité de la cornée.
Avant l'opération de la cataracte il faut pratiquer un examen complet de l'oeil précisant en particulier l'état de la rétine et de la macula et l'état du nerf optique (OCT). Une échographie oculaire et une topographie cornéenne (mesure de l'astigmatisme) sont indispensables pour le calcul de la puissance de l'implant.
Un collyre sera à instiller dans l'oeil opéré 3 à 4 fois par jours les trois premières semaines. (lecture, télévision, conduite automobile, promenades,…) excepté plongée (tête sous l'eau) en piscine pendant 10 à 15 jours : risque infectieux. Le patient peut se doucher, se laver les cheveux en fermant son oeil opéré.
Actuellement, un écart d'au moins une semaine est prévu entre la chirurgie des deux yeux (en pratique plutôt 3 semaines).
Sensibilité légèrement accrue à la lumière. Fausse impression de « majoration » des rides de la peau du visage. « Mouches volantes » sur les surface blanches ou lumineuses.
Qui est à risque de développer une cataracte ? Le facteur de risque principal de la cataracte est l'âge. De plus, les personnes qui présentent une forte myopie, un glaucome chronique ou une dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) sont également plus à risque de développer une cataracte.
Néanmoins, un nouveau traitement développé par une équipe de scientifiques internationaux de l'Université Anglia Ruskin (ARU) pourrait bientôt voir le jour. Ce médicament composé d'oxystérol VP1-001 aurait en effet montré des résultats extrêmement positifs lors de tests optiques.
Les verres progressifs constituent la meilleure solution. Mais d'autres solutions peuvent également convenir, comme les verres multifocaux, les bifocaux, les lentilles de contact ou les verres de lecture.
Il faut savoir qu'une cataracte moyenne n'est jamais une urgence car l'évolution est très lente et prend plusieurs années. L'accumulation de protéines dans la lentille cristallinienne va provoquer une opacification progressive et lente.
Le plus souvent, ce sont néanmoins les deux yeux qui sont atteints, de façon symétrique et progressive avec l'âge. Et, généralement, cela se traduit par une fatigue visuelle, avec surtout une gêne caractéristique à l'éblouissement puis, tardivement, une baisse de la vision de loin.
des légumes et fruits colorés riches en vitamine C et en bêta carotène (précurseur de la vitamine A) ; des légumes à feuilles vertes (salades, poireaux, choux, épinards, blettes...)
✅En 2020, la compensation de la presbytie doit être évoquée à l'occasion de la chirurgie de la cataracte. Il n'existe pas de solution idéale mais la satisfaction des patients est très élevée.