« Il existe trois indications absolues à l'opération : un déficit moteur sévère, subit ou qui s'aggrave rapidement ; des douleurs intolérables et irradiantes en dépit d'un traitement antalgique et le syndrome de la queue-de-cheval.
L'opération est envisagée lorsque les autres traitements ne donnent pas ou plus de résultats satisfaisants et que votre qualité de vie est dégradée.
Les tissus autour de la veine touchée sont sensibles et douloureux. Les procédures chirurgicales peuvent être également associées à des complications pulmonaires. Ces complications peuvent être dues aux anesthésiques ou à un alitement prolongé et provoquer des troubles et des infections respiratoires.
Deux situations justifient une opération : L'existence de signes cliniques évoquant une urgence chirurgicale : – Douleur insupportable et résistante aux antalgiques les plus puissants. – Survenue d'une paralysie.
L'opération de la hernie discale est proposée seulement lorsque la hernie comprime une racine nerveuse, provoquant une sciatique, et que le traitement médical composé d'antidouleurs, d'anti-inflammatoires, de décontractants musculaires et d'infiltrations, ne soulage pas la douleur.
Complications post-opératoires retardées :
Des douleurs lombaires chroniques par insuffisance discale qui seront surtout améliorées par de la rééducation. Récidive de la douleur dans le membre inférieur pouvant faire craindre une récidive retardée qui s'observe dans moins de 10% des cas.
Le plus souvent, il n'est pas nécessaire d'opérer. Des médicaments antalgiques, des anti-inflammatoires et des myorelaxants permettent de surmonter la crise douloureuse. On peut aussi y associer de la kinésithérapie et des infiltrations. Avec de tels traitements, la hernie disparaît d'elle-même huit fois sur dix.
Dans le cas d'une aggravation intense de la hernie discale, je peux observer une insensibilité d'un membre ou de la zone du périnée en plus d'avoir des difficultés à uriner. Dans certains cas, je peux subir une paralysie partielle ou totale d'une zone du corps menant à la perte d'une fonction et/ou de réflexes.
Comment traiter une hernie discale ? En première intention, le traitement repose sur la prise de médicaments antidouleurs et anti-inflammatoires ainsi que le suivi de conseils de posture, accompagnés ou non de physiothérapie. Dans les cas les plus tenaces, une infiltration de corticoïdes peut être proposée.
L'incidence des cas chirurgicaux de hernie discale lombaire est la plus élevée pour les tranches d'âge entre 30 et 59 ans pour les deux sexes. L'incidence augmente jusqu'à un plateau à 35-44 ans chez les hommes et jusque 44 ans chez les femmes, puis diminue progressivement pour les deux sexes.
La première mesure pour soulager une hernie discale consiste à prendre du repos. Pour mettre fin à la douleur, un traitement à base d'analgésiques, d'anti inflammatoires et relaxants musculaires peut être prescrit par le médecin. Lorsque la douleur est insoutenable, le médecin peut injecter les médicaments antidouleur.
Le principal traitement de la hernie discale consiste à soulager la douleur et l'inflammation à l'aide de médicaments antalgiques (paracétamol, codéine, tramadol, par exemple) ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (par exemple, l'ibuprofène).
Après l'opération, vous restez en position allongée sur le dos au minimum pendant six heures, puis un membre de l'équipe soignante vous aide à vous tourner sur le côté en respectant les positions ci-dessous.
Une hernie discale a tendance à régresser toute seule en quelques semaines. Le disque peut reprendre sa place naturellement. Mais une prise en charge est parfois indispensable pour soulager notamment la douleur et l'inconfort de la personne touchée.
Professeur Jérôme Allain. Professeur des Universités de Paris, Lauréat de la Faculté de Médecine de PARIS, Médaille d'or du Collège des Chirurgiens Orthopédistes, Président de la Société Française de Chirurgie du Rachis (2020-2021) et de l'Institut du Rachis Parisien (2015-2021).
La chirurgie du dos soulage souvent de manière plus prévisible les douleurs associées ou les engourdissements qui descendent dans un bras ou une jambe, voire les deux. Ces symptômes sont souvent causés par la compression des nerfs de la colonne vertébrale.
Première solution : le Discogel®
Ce gel se répand dans les zones de faiblesse. Il fait chuter la pression à l'intérieur du disque et réduit l'inflammation, explique le Pr Jacques Théron, neuroradiologue. La douleur de la hernie discale disparaît en quelques semaines.
L'afflux sanguin est essentiel pour favoriser la cicatrisation du disque vertébral. D'autre part, l'action Champ de Fleurs permet de détendre les muscles et les nerfs. Cette détente permet aux muscles de mieux supporter le poids du corps et de soulager la charge supportée par le disque intervertébral hernié.
Les hernies discales qui n'induisent pas de symptôme sont plus fréquentes avec l'âge. Une hernie discale peut toutefois causer une douleur légère à invalidante. Le mouvement intensifie souvent la douleur, et celle-ci est aggravée par la toux, les éternuements, l'effort ou le fait de se pencher en avant.
La meilleure position pour dormir est la position dorsale, mais il ne faut pas que vous soyez totalement à plat. Pour soulager vos douleurs, vous pouvez dormir avec un coussin positionné sous votre tête et un oreiller supplémentaire placé sous vos genoux. Cela préserve la courbure du dos et évite les tensions.
Une hernie inguinale se manifeste fréquemment par une gêne, une pesanteur ou une grosseur en bas de l'abdomen. En l'absence d'intervention chirurgicale, la hernie peut "s'étrangler" au niveau de l'orifice et être responsable d'une occlusion intestinale : c'est alors une urgence chirurgicale.
Pilates pour des muscles profonds solides
La lenteur d'exécution et la justesse du mouvement demandées, font de cette discipline un très bon moyen de bouger lorsqu'on souffre de hernie discale. Vous gagnez de la force musculaire tout en douceur.
Dans 8 % des cas, la hernie discale survient au niveau des vertèbres cervicales (entre la 5e et la 6e, ou entre la 6e et la 7e) et provoque des douleurs dans une épaule et un bras ("névralgie cervico-brachiale").
Les symptômes peuvent varier d'une personne à l'autre, mais voici quelques signes qui pourraient indiquer un nerf coincé dans le dos : une douleur intense, des picotements, des engourdissements, des faiblesses musculaires ou une sensation de brûlure dans la zone touchée.