Les murs antibruit en béton sont les plus utilisés par les personnes qui vivent au bord d'une route. D'autres utilisent des lames de tôles pour avoir un effet réfléchissant. Mais récemment, il s'avère que le bois est très efficace pour avoir une bonne isolation acoustique.
Le mur en gabions
Ce système, plutôt simple à mettre en œuvre, est particulièrement efficace. Avec une épaisseur d'un mètre, il réduit de 60 dB la nuisance sonore !
Le mur anti-bruit peut être fait de plusieurs matériaux. On peut citer : les briques et les pierres, les bétons, les bois et leurs dérivés, les plastiques, le verre, le plexiglass, etc. Il existe aussi le mur végétal pour atténuer l'effet des bruits.
Les murs en brique isolent bien, mais leur installation peut prendre largement de temps. On retrouve entre autres les clôtures anti-bruit ou les palissades en bois. Ces dernières bénéficient d'une densité de 200 mm et d'une efficacité de 25 dB. Cette option est très appréciée pour sa beauté et sa longévité.
Pour limiter les bruits d'impact venant des voisins du dessus, il faut isoler les plafonds en ajoutant un plafond suspendu avec une ou plusieurs plaques de plâtre, renfermant une laine de verre, de roche, de chanvre ou de bois.
Le doublage d'un mur à l'aide d'une ossature consiste à venir poser une ossature bois ou métallique sur le mur existant (l'ossature métallique vous garantira un meilleur confort acoustique). On viendra ensuite poser un isolant souple en panneau (par exemple de la ouate de cellulose).
Si l'affaiblissement acoustique des bruits aériens est globalement acceptable, celui des bruits de chocs est lui exécrable. On attend absolument tous les bruits du quotidiens des voisins: bruits de pas, de vaisselles, de portes, de portes de placards, de chaises, tables tirées sur le sol,...
Des cloisons anti-bruit
Il existe en effet des cloisons dont la qualité n'est pas uniquement de protéger du vis-à-vis, mais aussi d'absorber les bruits. Les ondes sonores sont piégées par des matériaux comme les laines minérales ou encore le bois. Certains fabricants proposent ainsi des panneaux anti-bruit.
Ajouter de la végétation
Les haies, les arbustes, les arbres et les plantes peuvent faire beaucoup pour absorber et dévier le son entrant. Ils sont aussi l'option la plus esthétique et la plus abordable.
C'est le substrat en plaques d'une faible épaisseur sur lequel sont posées les plantes (terre, sphaigne, feutre). Les végétaux étouffent les bruits comme n'importe quel autre isolant, comme par exemple la laine de roche ou une plaque de mousse.
Des clôtures en briques et autres murs
Le mur antibruit est une solution simple pour se protéger des nuisances extérieures. En effet, il agit comme un véritable écran acoustique en absorbant les sons situés à la limite de votre terrain. Pour être efficace, celui-ci doit mesurer au minimum deux mètres de hauteur.
Pour la réalisation de mur antibruit, d'autres produits, moins traditionnels, existent : les briques « BMA », par exemple, qui sont des briques creuses de grande hauteur (2,6 m de haut, 20 cm d'épaisseur et 60 cm de large). Elles assurent à la fois l'isolation et la correction acoustique.
Sur votre terrasse peuvent s'ajouter des murs d'arbustes persistants qui vont contribuer à la réduction des propagations verticales des nuisances sonores. Pour cela, choisissez des arbustes d'une hauteur de 2 m minimum. Ce procédé garantit une atténuation considérable des sons.
Pour les balcons étroits, optez pour des barrières végétales aux pouvoirs absorbants qui captent les bruits environnants. Vous pouvez par exemple installer des pots de ficus benjamina, de dracaena fragans, de spathiphyllum, de kentia, de schefflera ou de philodendron.
Pour que le mur anti-bruit puisse agir comme écran acoustique, il doit présenter les certaines caractéristiques. Il doit être situé près de la source du bruit, être de plus de 2 mètres de haut et être plus long que la zone à protéger. Il ne doit avoir aucun trou et aucune fissure dans le mur.
De manière générale, les végétaux ne réduisent pas les nuisances sonores, ils transforment souvent la forme du bruit, sans pour autant diminuer le nombre de décibels. Une haie ne suffira malheureusement pas à résoudre votre problème.
Pour réduire les bruits ambiants, les acousticiens préconisent généralement du double vitrage 10/6/4. C'est-à-dire un vitrage ayant 2 vitres de 10 et 4 mm renfermant 6 mm de lame d'air auxquelles vient s'ajouter un feuilletage acoustique.
les émissions sonores limites. L'émergence du bruit perçu par autrui ne doit pas être supérieure à 5 dB(A) en période diurne et 3 dB(A) en période nocturne, valeurs auxquelles s'ajoute un terme correctif en fonction de la durée (article R. 1336-7 du code de la santé publique).
De 8h à 12h et de 14h à 19h30 du lundi au vendredi. De 9h à 12h et de 15h à 19h les samedis. De 10h à 12h les dimanches.
Contrairement à l'isolation phonique qui contre les bruits, l'isolation acoustique, elle, permet d'améliorer l'ambiance sonore à l'intérieur des volumes en diminuant la durée de résonance d'une onde acoustique.
sur le plan acoustique, les plaques de polystyrène limitent le passage des bruits de l'extérieur vers l'intérieur ou vice versa. Mais qu'ils soient extrudés ou expansés, la performance acoustique des polystyrènes reste modérée, voire médiocre. D'où une isolation phonique quasi nulle.
La performance acoustique du liège est d'environ 30 dB pour 30 mm. C'est donc un excellent isolant phonique.