Comédie grinçante, Knock dénonce la manipulation, qu'il s'agisse de médecine ou de toute idéologie issu de l'image de l'autorité. La pièce est restée célèbre entre autres pour la maxime du Dr Knock, « d'une modernité époustouflante » : « Tout homme bien portant est un malade qui s'ignore. »
Le but de Knock est de susciter « l'effet de saisissement […] jusqu'aux entrailles » (II, 2). Ainsi, le charlatan s'adapte à ses interlocuteurs.
Pour arriver à ses fins, Knock s'appuie sur ce qu'il considère comme les deux piliers de la médecine moderne : le business et la peur. Pour lui, il n'est pas en charge de 2000 âmes, encore moins de 2000 patients, mais d'« un canton (qui) comprend 2 853 foyers » avec « 1 502 revenus réels qui dépassent 12 000 francs ».
Écrite dans la tradition moliéresque, c'est une satire du dogmatisme médical, à travers les agissements du docteur Knock dont la devise est que « tout homme bien portant est un malade qui s'ignore ».
KNOCK c'est aussi et surtout un personnage, sorte de gourou légitimé, omniprésent et omnipotent, bavard et manipulateur, charmeur et terrifiant, face à une galerie de portraits de villageois crédules et passablement idiots. Le monde selon Jules Romains, ou une illustration de nos sociétés à l'échelle cantonale.
Dans la lignée des farces de Molière, Knock ou Le triomphe de la médecine est une satire qui dénonce le pouvoir qu'exerce un médecin sur ses patients crédules qui lui font confiance aveuglément.
La pièce de Jules Romains qui oppose la rusticité de la ruralité et la modernité hygiéniste de la ville, le médecin humaniste et le médecin cynique, a une dimension fortement comique et farcesque. Extravagante même à bien des égards tant qu'une forme de démesure médicale peut apparaitre comme invraisemblable.
Nicolas Dufour joue le Dr Parpalaid, l'instituteur Bernard, le pharmacien Mousquet, le premier gars de village ; François Noury, Scipion, le domestique de l'hôtel.
Elle met à la disposition des lecteurs les clés qui leur permettent notamment de dégager les thèmes exploités dans la pièce de théâtre. Au même titre que le Médecin malgré lui et le Malade imaginaire de Molière, Knock s'inscrit dans une tradition littéraire bien française : la satire des médecins.
Knock est un personnage machiavélique, tout en se voulant bienfaiteur, dont la devise résume bien la méthode : « Les gens bien portants sont des malades qui s'ignorent. » Pour convaincre ses patient·e·s de leurs maux imaginaires, le docteur les escroque à la manière des vendeurs d'élixirs du Far West.
La satire est le discours qui s'attaque à quelque chose ou à quelqu'un en s'en moquant. Ce sont les médecins qui sont plus particulièrement visés par la satire dans le Malade imaginaire : ce sont des personnages intéressés (Monsieur Purgon) ou pédants et prétentieux (Monsieur Diafoirus et son fils).
Comme ses prédécesseurs moqués par Molière, il utilise le jargon, illustre ses démonstrations de schémas, se sert du pouvoir émotionnel et inquiétant des photos, s'attache à autosuggestionner ses victimes et à les rendre réellement souffrantes par un traitement qui les affaiblira.
La profession médicale exige du dévouement et un travail acharné, et de nombreuses personnes choisissent de poursuivre dans ce domaine parce qu'elles ont pour vocation d'aider les autres. Pour certains, il s'agit d'un sens inné de la compassion ou du besoin de redonner à la société.
Devenue l'oeuvre majeure, presque ombrageante, de l'écrivain et dramaturge, cette comédie efficace nous offre un remède à la cupidité : commencer par soigner l'ignorance des vrais/faux patients car si nous ne pouvons tous être médecins, nous avons tout de même un ciboulot et, face au sachant, la crédulité criante des ...
Mais cette expression populaire "ça me gratouille" ou ça me gratte est inappropriée, il faut dire "ça me démange" et le nom scientifique des démangeaisons c'est prurit. On se gratte donc pour calmer un prurit dont les causes sont multiples.
L'argument principal de la pièce originale est conservé : installé à Saint-Maurice, un village reculé où la population se porte comme un charme et où il est venu prendre la succession du docteur Parpalaid, le docteur Knock va s'employer à faire passer tout le canton à « l'ère médicale » en persuadant les habitants que ...
Raison du choix (1 minute) : Il faut expliquer à l'examinateur, de façon personnelle et argumentée, pourquoi avoir choisi l'œuvre en question. Il faut expliquer ici ce que vous avez aimé dans l'œuvre, et pourquoi. Mais vous pouvez aussi dire ce que vous avez moins aimé, toujours en expliquant pourquoi.
Trois sujets étaient alors proposés, sur les trois œuvres au programme : Gargantua, de François Rabelais, Les Caractères, Jean de La Bruyère, et Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, d'Olympe de Gouges.
Une paysanne de 45 ans. Elle est mariée, avare et habite une grande ferme. Elle justifie qu'elle est très occupée pour ne pas aller aux consultations.
Mousquet, interprété par le très comique Didier Lucien, car comme le dit si bien Dr. Knock, «Pour moi, le médecin qui ne peut pas s'appuyer sur un pharmacien de premier ordre est un général qui va à la bataille sans artillerie».
C'est la femme du docteur Parpalaid. Elle est souvent complice avec son mari. Elle tente également d'amadouer Knock et se montre assez choquée et curieuse de l'étonnante ascension à la médecine de celui-ci. On apprend également qu'elle souffre fréquemment de rhumatismes.
Le but de la comédie est moral et didactique : elle démasque les imperfections des hommes et les incite à se corriger. La comédie «corrige les mœurs pas le rire», rappelle Molière dans la préface de Tartuffe.
Qui est ridicule, qui prête à rire par son aspect insolite ou grotesque : Il est comique avec son costume trop étroit.
Pour la création de Dom Juan, Molière a voulu répondre à deux exigences. D'une part, poursuivre le combat contre les hypocrites, d'autre part, chercher un sujet populaire pour monter un spectacle à succès.