Pour valider 4 trimestres sur l'année, il est nécessaire de percevoir un salaire annuel brut d'au moins 6 990 €. Attention, seuls les salaires bruts soumis à cotisations retraite sont pris en compte, et dans la limite du Plafond de la Sécurité Sociale, soit 3 864 € par mois pour un temps plein, en 2024.
Pour valider 4 trimestres en 2024, votre revenu annuel brut doit être au moins égal à 6.990 euros (soit 1.747,50 euros x 4). Attention : Si vos revenus annuels dépassent 6.990 euros, il n'est pas possible de valider plus de 4 trimestres. 4 étant le nombre maximum de trimestres pouvant être validés par an.
Voici donc le salaire (brut !) qu'il faut gagner sur 3 mois pour valider un trimestre en vue de votre retraite en 2024 : 1 747,50 euros, donc 3 495 euros pour deux trimestres et 6 990 euros sur l'année pour quatre trimestres.
La cotisation minimale de retraite de base doit permettre de valider 3 trimestres de retraite. Pour pouvoir valider 4 trimestres de retraite de base en 2024, il est nécessaire d'avoir un revenu professionnel annuel de 600 Smic horaire (6 990 € au 1er janvier 2024).
Pour valider 1 trimestre de retraite, il faut avoir gagné au cours de l'année l'équivalent de 150 fois le Smic horaire minimum. En 2024, ce montant correspond à 1 690,50 € €. Il faut avoir gagné un revenu annuel de 6 762 € € pour valider 4 trimestres dans l'année.
Vos périodes de chômage indemnisé sont assimilées à des périodes d'assurance et comptent pour votre retraite. Un trimestre est validé tous les 50 jours de chômage indemnisé, dans la limite de 4 trimestres par an. Comme vous ne cotisez pas pour votre retraite, aucune somme n'est reportée sur votre relevé de carrière.
Urssaf : Les Urssaf collectent et répartissent les cotisations et contributions sociales qui financent l'ensemble du système de Sécurité sociale (financement du système de santé, des aides au logement ou la garde d'enfants, des pensions de retraite…).
Dans le secteur privé, la validation des trimestres pris en compte pour la retraite ne se fait pas sur la base de la durée de travail. Elle dépend du salaire perçu. En effet, pour valider un trimestre de retraite, il faut toucher, dans l'année, un salaire équivalant à 150 fois le montant du SMIC horaire brut.
Certains trimestres assimilés à des trimestres cotisés (chômage, maladie…) ne sont parfois pas pris en compte pour déterminer si vous avez droit de prendre votre retraite. Par exemple, c'est le cas si vous souhaitez partir dès 60 ans au lieu de 62 pour carrière longue.
Les trimestres validés comprennent les trimestres cotisés et les périodes éventuelles n'ayant pas donné lieu à une cotisation (périodes de chômage, période d'aide familial…).
Avoir cotisé 4 ou 5 de trimestres avant ses 16, 18, 20 ou 21 ans. Pour être éligible au dispositif de la retraite anticipée pour carrière longue, il faut avoir cotisé 5 trimestres avant la fin de l'année civile de son 16e, 18e, 20e ou 21e anniversaire.
Pour ce qui est des primes, tout dépend de leur nature. Une prime type "13e mois" donne lieu à cotisations et est donc prise en compte. En revanche, la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat, dite "prime Macron" n'est pas soumise à cotisations et n'est donc pas prise en compte.
Elle permet aux assurés qui ont 168 trimestres cotisés au 31 août 2023 de partir à la retraite anticipée pour carrière longue en bénéficiant des règles applicables avant l'entrée en vigueur de la réforme de 2023, et ce, même si elles cessent leur activité après le 1er septembre 2023.
Toutes les périodes de chômage, indemnisées ou non, sont prises en compte par l'Assurance retraite de la Sécurité sociale dans le calcul de votre durée d'assurance retraite. 1 trimestre est validé tous les 50 jours de chômage, dans la limite de 4 trimestres par année civile : Du 1er janvier au 31 décembre.
C'est-à-dire que le décompte prend fin au dernier jour du trimestre civil qui précède la date d'effet de la retraite. Concrètement, une cessation d'activité effective le 1er juillet permet de valider deux trimestres. Pour en obtenir un troisième, le cotisant doit continuer de travailler jusqu'au 30 septembre.
Ce montant évolue donc chaque année en fonction de la revalorisation du Smic. Il n'est pas possible de valider plus de 4 trimestres par an.
Pour prendre connaissance du nombre de trimestres que vous avez accumulés, il vous suffit de consulter votre relevé de situation individuelle ou relevé de carrière qui vous permettra d'avoir une vision d'ensemble de vos droits à la retraite.
Si vous relevez de ces cas de figure, et si vous avez validé tous vos trimestres, vous pouvez partir à la retraite à 62 ans sans subir ni décote, ni proratisation, ni malus.
Un trimestre est validé dès lors que vous avez travaillé 150 heures et qu'il a été pris en compte par votre caisse de retraite. C'est essentiel, car c'est sur la base de cette validation que sera calculé le nombre de trimestres dont vous aurez besoin pour partir à la retraite à taux plein.
Nombre total de trimestres cotisés, auxquels s'ajoutent les trimestres dits « assimilés », qui sont attribués sans cotisations dans certaines circonstances : périodes de chômage, de maladie, de maternité, de service militaire, majorations pour enfants, etc.
Vos trimestres sont reportés chaque année sur votre relevé de carrière, au plus tard le 31 mars de l'année suivant votre activité.
Si, à 67 ans, vous n'avez pas le nombre de trimestres correspondant à votre année de naissance, vous pouvez bénéficier, si vous continuez à travailler, d'une augmentation de votre durée d'assurance auprès de l'Assurance retraite égale à 2,5 % pour chaque trimestre accompli.
L'employeur peut vous mettre d'office à la retraite. Votre accord n'est pas nécessaire. Aucune procédure n'est imposée à l'employeur pour vous informer officiellement de votre mise à la retraite, sauf si un accord collectif le prévoit.
La valeur de service du point Agirc-Arrco est fixée à 1,4159 € à partir du 1er novembre 2023. Exemple : Un salarié ayant acquis 4 000 points peut percevoir 5 663,60 € par an. La pension de retraite complémentaire est versée le 1er jour ouvré de chaque mois.