À Paris, c'est Mirabeau qui, par son éloquence, exerce, au moins jusqu'en décembre 1790, la plus grande influence au Club des jacobins. Le 2 mars 1791 , Lameth détruit son influence en l'accusant de collusion avec les « aristocrates ». Dès lors, c'est le triumvirat qui domine aux jacobins.
Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
Plus tard, et aujourd'hui encore, le jacobinisme est associé à une conception centralisatrice de la République française, faisant de Paris le lieu essentiel d'exercice du pouvoir, à la différence de ce qui existe dans les pays fédéralistes ou qui du moins ont fait de fortes dévolutions de pouvoir aux entités régionales ...
Après la chute des Girondins, sous la domination des Montagnards, la Terreur vise à assurer la défense de la nation contre les ennemis de l'extérieur (→ première coalition) et intérieurs (→ guerre de Vendée, insurrections fédéralistes et royalistes).
Pour d'autres, Robespierre tenta de limiter les excès de la Terreur, et fut avant tout un défenseur de la paix, de la démocratie directe et de la justice sociale, un porte-parole des pauvres, et l'un des acteurs de la première abolition de l'esclavage en France.
Ainsi nommés à l'époque de la Législative parce que leur chef de file est le député Brissot, ils seront plus tard appelés Girondins parce que plusieurs d'entre eux viennent du département de la Gironde.
La Gironde est, au début de la Révolution française, un groupe politique issu du parti patriote, dont les membres sont appelés « girondins », particulièrement connu en raison du conflit mortel qui l'a opposé au groupe des montagnards dans les premiers mois de la république (septembre 1792-juin 1793).
Pendant la Révolution, un groupe politique mené par des députés de la Gironde, partisans d'une organisation fédérale de l'Etat qui venait de naître, prit le nom de Girondins. D'abord alliés à Robespierre, ils s'en séparèrent et leur chute fut précipitée lors d'une insurrection en partie contrôlée par les Montagnards.
Le Club des jacobins est une société de pensée qui a constitué, pendant la Révolution française, à la fois un groupe de pression et un réseau d'une remarquable efficacité. L'action du club, essentielle dès le début de 1790, devient dominante entre 1792 et 1794.
Au début, le tribunal travailla avec une relative modération, mais après la promulgation de la loi sur les suspects (17 septembre 1793) tout changea. Robespierre érigea la terreur en système en proclamant la légitimité du nouveau gouvernement révolutionnaire.
Les guerres de Vendée débutent en 1793
Mais c'est en 1793 que tout bascule, à cause de la conscription. Le pouvoir souhaite enrôler 300.000 hommes et les Vendéens refusent de se plier à cet ordre. Le 10 mars, une émeute meurtrière éclate à Machecoul quand les représentants de l'État viennent enrôler les paysans.
Il est un révolutionnaire français et une grande figure de la Terreur. Robespierre est né en 1758 à Arras. Il a été élevé par son grand-père maternel après la mort de sa mère et l'abandon de son père. Il réussit parfaitement à l'école et devient un brillant avocat après avoir obtenu sa licence de droit.
Pendant la Révolution française, les députés de l'Assemblée législative de 1791 les plus à gauche prirent le nom de montagnards (formant le groupe de la Montagne), alors que les députés des bancs les plus modérés prenaient le nom de Plaine ou de Marais.
Sans appui populaire, n'ayant jamais réuni cette garde départementale protectrice de la Convention souhaitée par Mme Roland, les Girondins succombent à l'assaut des sans-culottes parisiens le 2 juin 1793. Vingt-neuf Conventionnels, dont dix des douze commissaires et les deux ministres Clavière et Lebrun, sont arrêtés.
Nombreux furent les « ennemis du peuple » ayant reçu cette appellation non pas à cause d'actes hostiles contre les travailleurs et les paysans mais simplement en raison de leur origine sociale ou de leur profession avant la révolution : ce fut le cas du clergé, d'anciens policiers et des commerçants.
Jacques Pierre Brissot ou Brissot de Warville, né le 15 janvier 1754 à Chartres et mort guillotiné le 31 octobre 1793 à Paris, est un journaliste et homme politique français, considéré comme un des chefs de file de la faction des girondins pendant la Révolution française.
Face aux Montagnards et aux sans-culottes liés au club des Cordeliers né depuis 1792, les Girondins, qui détiennent pourtant le pouvoir, en font les frais au terme d'un affrontement spectaculaire.
Le Club des Jacobins est un club parisien réunissant des hommes politiques de premier plan pendant la Révolution française 1. On y rencontrait, du moins de 1789 à 1791, La Fayette, Mirabeau, Robespierre ou Jacques Louis David. Son nom officiel était Société des Amis de la Constitution.
Le 21 janvier 1793, le roi Louis XVI, rebaptisé Louis Capet dans l'acte d'accusation de son procès, est guillotiné en public sur la place de la Révolution, actuelle place de la Concorde, à Paris. Sa mort met un terme à près de 1 300 ans de monarchie en France, depuis le règne de Clovis à la fin du Ve siècle.
La Terreur a été instaurée pour faire face aux menaces internes et externes du pays. A l'extérieur, une coalition formée par la plupart des autres royaumes européens s'est constituée pour contrer les révolutionnaires français et rétablir la monarchie.
Le 31 mars 1790, Maximilien de Robespierre est élu président du Club des Jacobins. C'est ainsi que le futur « dictateur » sort de l'anonymat des 1139 députés de l'Assemblée Constituante.
En deux célèbres discours (25 décembre 1793 et 5 février 1794), Robespierre développe ses théories sur la légitimité du gouvernement révolutionnaire, opposant l'ordre constitutionnel, respectueux des libertés publiques, à l'ordre révolutionnaire, dont l'activité exceptionnelle est nécessitée par les circonstances.
On l'appelle l'incorruptible
A Paris, Robespierre mène une existence simple chez le menuisier Deplay, qui l'a accueilli en 1790. Son honnêteté est reconnue ; les parisiens l'ont d'ailleurs surnommé l'incorruptible.
Celui qui avait osé défier le Comité de Salut Public en exigeant la fin de la Terreur sera condamné à mort à la suite d'un simulacre de procès et exécuté le 5 avril 1794.