Une fiction est un espace plus souvent imaginaire que réaliste qui peut servir de cadre pour le récit d'une histoire. Les personnages qui y sont décrits sont dits « personnages fictifs ». Une œuvre de fiction peut être orale ou écrite, du domaine de la littérature, du cinéma, du théâtre ou de l'audiovisuel.
Las d'être la cible de critiques le considérant réactionnaire, du fait de son passé de diplomate gaulliste, il invente une écriture vive et drôle, à rattacher au courant post-moderniste, sous le nom de plume d'Emile Ajar.
Momo, le narrateur, est un enfant recueilli par Madame Rosa, de confession musulmane, qui croit avoir 10 ans mais qui a en réalité 14 ans (Madame Rosa le rajeunissait pour le garder plus longtemps avec elle).
L'histoire se déroule à Paris dans le quartier de Belleville, en 1970. Momo a été laissé en pension depuis ses 3 ans chez Mme Rosa, une ancienne prostituée à la retraite.
Le titre : " La vie devant soi " est un titre qui représente bien l'histoire car Momo malgré sa jeunesse tombe amoureux d'une vielle femme il va donc etre contraint a suivre sa vielle dames il ne profite pas de sa vie de jeune garcon.
Le récit de Momo balaye donc les années 1965 à 1975. L'histoire se déroule dans le quartier de Belleville, au nord de Paris, dans le vingtième arrondissement, dans les années 60-70 du XXe siècle.
Momo (Mohammed) a 10 ans (en réalité, il a 14 ans), il a été recueilli dès son plus jeune âge par Madame Rosa « qui s'est spécialisée en nounou de fils de putes ».
Hamil est d'origine algérienne (« Monsieur Hamil nous vient d'Alger où il a été il y a trente ans en pèlerinage à la Mecque » (Chapitre 4, p. 41). Ancien marchand de tapis, il est désormais à la retraite et passe la plupart du temps dans le café de M. Driss, en bas de l'immeuble où habite Momo.
Deux personnages principaux : Momo, âgé de quatorze ans, et Madame Rosa, gardienne d'une pension clandestine où vivent Momo et plusieurs autres enfants; nombreux personnages secondaires venant, tour à tour, en aide à Momo et à Madame Rosa.
Chapitre 1 et 2
Momo, un jeune garçon de 11 ans raconte son histoire. Enfant de prostituée, il vit au "sixième à pied" chez Madame Rosa qui l'a recueilli chez elle, dans son appartement situé à Belleville. Momo nous fait découvrir son quotidien, sa vie, son entourage.
Ce que les lecteurs ont retenu de La vie devant soi
La lecture leur permet de prendre du recul sur leurs expériences grâce à l'identification aux personnages, et dans le même temps de vivre à travers des mots une histoire pour s'évader le temps de quelques pages.
Dans ce chapitre on a quatre personnages : Momo, Madame Rosa, le docteur Katz et Mr N'Da Amédée. Mme Rosa est comme une deuxième maman pour Momo. Ces deux personnages sont présents dès le premier chapitre.
La Vie devant soi est un roman de Romain Gary publié le 14 septembre 1975 sous le nom d'Émile Ajar au Mercure de France et qui a obtenu le prix Goncourt la même année.
Émile Ajar
Romain Gary est ainsi le seul écrivain à avoir été récompensé deux fois par le prix Goncourt, ce qui est officiellement impossible en vertu des règles de ce concours.
Plusieurs genres et courants romanesques voient le jour au XXe siècle dont les principaux sont : Le surréalisme (1920 - 1950) L'absurde, l'existentialisme ou le non-sens (1930 - 1960) Le Nouveau Roman (1950 - 1960)
Le personnage du Mahoute est évoqué de façon comique dans le paragraphe 1. Son nom bizarre (voir ligne 134) qui ne veut rien dire, sa maladie, son diabète, ses origines, ses activités illégales, ses allers-retours à Marmottan en cure de désintoxication qui prouve son addiction.
Enfant de prostituée, Mohammed (qu'on appelle « Momo ») chez Madame Rosa, une sorte de nourrice d'enfants de prostituée. Il vit avec Moïse (un juif), Banania (un noir) et Michel. Les prostituées déposent leurs enfants chez Madame Rosa en échange d'une rente.
Romain Gary est l'unique écrivain à avoir obtenu deux prix Goncourt : l'un sous son vrai nom (déjà un pseudonyme, il est né Roman Kacew à Vilna, actuelle Lituanie) et l'autre sous celui d'Émile Ajar.
Originaire d'un ghetto juif de l'actuelle Vilnius, en Lituanie, Romain Gary apprend le français seulement à l'adolescence. Pour répondre au rêve qu'a sa mère de le voir devenir un grand romancier, il invente un style d'écriture, qu'il renouvelle dans ses livres signés sous le pseudonyme d'Émile Ajar.
Il signe plusieurs dizaines de romans sous divers pseudonymes (Romain Gary, bien sûr; mais aussi Fosco Sinibaldi ou Shatan Bogat). Et c'est sous le nom d'Emile Ajar qu'il obtient un second prix Goncourt en 1975 avec La Vie devant soi.
"Romain Gary utilisait les pseudonymes par goût de la provocation mais aussi parce qu'il avait une idée de la littérature, celle du +roman total+ où l'auteur devient le personnage de son livre", explique à l'AFP Mario Baudino.
Cette «promesse de l'aube» que l'auteur a choisie pour titre est une promesse dans les deux sens du mot : promesse que fait la vie au narrateur à travers une mère passionnée ; promesse qu'il fait tacitement à cette mère d'accomplir tout ce qu'elle attend de lui dans l'ordre de l'héroïsme et de la réalisation de lui- ...
Romain se consacre à l'écriture, afin d'atteindre la gloire attendue. Il fait aussi ses premières expériences d'homme, provoquant la fierté de sa mère.
CANON TODOMOMO. Momo et Shoto ont une très bonne relation, même si leur interaction à l'écran est limitée.