La pyrite fut remarquée des anciens pour les étincelles qu'elle produit sous les chocs. Le terme provient du grec πυρίτης / pyrítēs – λίθος / líthos, littéralement « pierre à feu ».
La pierre à briquet ou ferrocérium est un alliage métallique artificiel composé de 30 % de fer pour 70 % de mischmétal (45 à 50 % de cérium, 25 % de lanthane, 15 à 20 % de néodyme et 5 % de praséodyme).
Pour qu'il y ait une étincelle, il faut percuter tangentiellement un sulfure de fer, comme la marcassite (ou la pyrite), à l'aide d'une pierre dure (comme du silex, du quartz, du granite ou même un autre nodule de sulfure de fer).
Frotter énergiquement la pierre à feu avec le grattoir, ou avec le dos d'un couteau, en gardant un angle de 30-45°. Bien orienter les étincelles produites vers les matériaux à enflammer. Quand la flamme prend, ajouter le petit bois.
Les techniques pour allumer un feu :
Par Percussion (pierre à feu) Par Convection (avec une loupe) Par Friction (frottement de deux bouts de bois)
Il est nécessaire d'avoir, d'une part, un fragment de roche dure tel que du silex ou du quartzite et, d'autre part, un fragment de marcassite ou de pyrite (minéraux qui contiennent du fer). La percussion de ces deux éléments va produire une étincelle « chaude ».
Pour qu'un incendie survienne, 3 conditions doivent être réunies : la présence d'un combustible, celle d'un comburant (en général, l'oxygène de l'air) et celle d'une source d'inflammation (étincelle, flamme, chaleur…).
En réalité, il faut frotter un seul morceau de silex, contre une autre sorte de pierre moins dure. Cette autre pierre doit être riche en sulfure de fer. C'est le cas, par exemple, de la pyrite ou de la marcassite. En frappant fort sur cette pierre avec le silex, on obtient des étincelles.
Ainsi les Brahmanes actuels de l'Inde obtiennent le feu pour les cérémonies religieuses par le frottement de deux baguettes, en face des boutiques où l'on vend les allumettes anglaises ; c'est encore par frottement que les Indiens de l'Amérique, pourvus amplement d'allumettes, se procurent le feu pour les fêtes sacrées ...
Elle s'utilise en général par des coups verticaux d'avant en arrière pour creuser le bois comme on le fait avec une gouge ou équarrir les troncs d'arbre. Les lames sont en général assez étroites mais pour les reconnaître, le mieux est de regarder le profil car le tranchant est asymétrique et légèrement incurvé.
On utilisait une lame d'acier qui était dotée d'une poignée comprenant deux anneaux dans lesquels on pouvait passer les doigts. Avec cette lame d'acier, nommée fusil ou briquet, on percutait un fragment de roche dure, généralement un silex.
Au début, on avait une planchette à trous et une drille (un morceau de bois bien droit, lisse et arrondi au bout). Ensuite, on a utilisé une corde avec deux poignées en bois. On entoure la ficelle autour de la drille… On met du cuir sous la planchette pour récupérer la braise qui tombe de la planchette.
Pour allumer un feu, gratter la surface de l'amadou pour l'aérer et utiliser une méthode comme le briquet silex / pyrite ou silex / marcassite. Votre amadou traité ne demandera qu'à s'embraser au contact d'étincelles. Attiser ensuite les flammes dans un nid fibreux.
L'opale de feu est une opale que l'on trouve au Mexique. Elle peut prendre une couleur orangée jusqu'au rouge intense qui est la couleur la plus rare. On peut trouver des pierres facettées ou des opale boulder présentant une irridescence. Attention à l'opale qui est fragilisée par la présence d'eau dans sa structure.
La bonne inflammabilité permettra au feu de se propager sur des éléments plus importants. Cette opération s'effectue dans un cercle entouré de pierres afin d'éviter le contact entre les braises et l'environnement extérieur qui peut générer une amorce de feu.
La pyrite aurait pu avoir servi comme briquet pour créer des étincelles permettant d'allumer le feu.
La découverte du feu est un tournant majeur dans l'Histoire de l'humanité. Difficile à dater, elle s'est faite de manière progressive à plusieurs endroits à la fois. On sait qu'Homo erectus le domestiquait vers 400.000 ans avant notre ère, et qu'Homo sapiens a développé son usage.
Quelque 82% des Indiens interrogés affirment «aimer» la France. Ce sont les plus grands fans de l'hexagone. Pour eux, le pays est avant tout «cultivé, intelligent et créatif». Ils estiment que le rayonnement français est avant tout culturel.
Bretons et Chinois se disputent, si l'on peut dire, l'honneur du premier feu attesté : dans la grotte de Menez-Dregan, à Plouhinec (Finistère), des hommes entretiennent des foyers dès 450 à 400 000 ans avant le présent, tout comme à Zhoukoudian, en Chine, où, vers la même époque, ils durcissent à la flamme outils en os ...
Parce que la roche n'est pas un combustible, seuls les combustibles brulent parce qu'ils sont des corps composés de carbone !
Cependant, contrairement à une idée encore répandue, le choc de deux silex ne permet pas d'allumer un feu, car les étincelles produites ne sont qu'une simple émission de lumière due à la contrainte exercée sur les micro-cristaux de quartz qui forment le silex.
Le processus d'allumer un feu avec du silex et de l'acier est simple. Une étincelle est créée en frappant l'acier sur le bord tranchant d'un silex ou d'une pierre de quartz. La roche cisaille de minuscules flocons de métal, créant des étincelles.
Ils sont déjà oxydés, ils ne peuvent pas se combiner à plus d'oxygène. On peut dire qu'il ne peuvent pas brûler. En d'autres termes (vu des pompiers) ils ne propagent pas un incendie.
Pour qu'il y ait combustion, il faut qu'il y ait une association de 3 facteurs que sont le combustible, le comburant, et l'énergie d'activation.
Ainsi le dioxygène (O2) - le plus connu des comburants - ne brûle pas lorsqu'on le chauffe. De même, en l'absence de comburant, la réaction de combustion ne peut avoir lieu.