À partir de 1839, la France entreprit la véritable conquête de l'Algérie en y disposant d'une armée de 100 000 hommes. Cependant, cette conquête de l'Algérie fut longue, contrairement au Maroc et à la Tunisie où quelques accords avaient suffi pour imposer un «protectorat».
Algeria. La date est marquée sur le marbre de l'histoire. Le 14 juin 1830 a marqué le début d'une colonisation de l'Algérie par la France du roi Charles X.
C'est le duc d'Orléans, fils du roi Louis-Philippe, qui va la lui fournir. Le 28 octobre 1839, une colonne de 5 000 hommes quitte Constantine pour rejoindre Alger.
Les pieds-noirs sont les descendants de tous les Européens – majoritairement français – qui, à partir de 1830, se sont installés en Algérie pour en faire une colonie de peuplement. Les Juifs, eux, sont présents dans le pays dès le IIe ou III e siècle, donc bien avant les Français, et les Turcs.
La prise d'Alger, le 5 juillet 1830 , par les troupes françaises, commandées par Louis Auguste Victor de Ghaisne, comte de Bourmont.
Parce souvent ils ne portaient pas de chaussures dans les « bleds », les villages. Comme ils allaient pieds nus, ils avaient les pieds sales. Cette désignation serait ensuite passée en métropole où elle aurait désigné les Français d'Algérie, une façon de les cataloguer comme des Français de seconde zone.
La guerre d'Algérie a ramené le général de Gaulle au pouvoir et mis fin à la IVe République.
Prestige, religion et commerce sont les principaux motifs qui amènent la France à se lancer dans la conquête de cette terre sous domination ottomane. L'Histoire a retenu que la France fit son entrée en Algérie au son de la « Marche » de Moïse, de Rossini.
La colonisation, surtout, déstructure en profondeur les sociétés traditionnelles. Les impératifs économiques remodèlent les territoires, réduisant le Maroc utile à sa façade littorale, déséquilibrant l'Algérie au profit de la riche Mitidja, gonflant les villes de pauvres en quête de travail et de subsistance.
Le 21 mai 1529, les janissaires (dico) turcs de Barberousse s'emparent de la puissante forteresse espagnole qui se dresse face à Alger, le Peñon. Le pirate fait exécuter le gouverneur de la forteresse. Il devient le maître tout-puissant de la ville d'Alger et de ses environs immédiats.
Dans l'Antiquité, le territoire algérien connaît la formation des royaumes numides considéré comme le premier état algérien de l'histoire, avant de passer sous la domination partielle des Romains, des Vandales, des Byzantins et des principautés berbères indépendantes (notamment le royaume d'Altava et le royaume des ...
L'Algérie est ainsi le deuxième pays le plus jeune du Maghreb, après la Mauritanie (19,9) et devant la Libye (27,5) et le Maroc (28,1). La Tunisie est quant à elle le pays le plus âgé (31,4) du Maghreb, mais également de l'Afrique.
À l'ère ottomane, les Turcs étaient installés principalement dans les régions côtières d'Algérie ; il semble que leurs descendants continuent à vivre aujourd'hui dans les grandes villes.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », entre autres.
Le territoire était appelé à l'époque qotr al-jaza'ir (qotr : territoire, province), watan al-jaza'i (watan : patrie, pays) et al-jaza'ir tout court. Par une lettre célèbre aux oulémas de Fès, l'Abdelkader ibn Muhieddine parlait de watan al Jaza'ir (la patrie d'Algérie/Alger).
Pendant quatre ans, de l'été 1940 à l'été 1944, la France vaincue a été gérée comme une colonie par l'Allemagne. On ne le dit jamais comme cela parce que c'était indicible à l'époque. Elle-même "empire" colonial, avec ce que cela supposait de condescendance à l'égard des colonisés, la France ne l'aurait pas supporté.
L'Islam est la religion d'État en Algérie et est pratiquée par environ 99 % de la population. L'Algérie est le neuvième pays au monde en nombre de musulmans et est le troisième sur le continent africain (après le Nigeria et l'Égypte), rassemblant 2,2 % de la population musulmane mondiale.
Le traité de Fès du 30 mars 1912 instaure le protectorat français sur le Maroc. Mais, un accord est conclu avec l'Espagne, le 27 novembre 1912, qui définit les trois zones d'influence espagnole, au Nord, au Sud, et autour d'Ifni, conformément à un accord secret conclu le 3 novembre 1904 (RGDIP, 1912, documents, p.
A partir de 1959, si sa politique connaît encore des zigzags - il lâche en mars 1960 devant les militaires en Algérie que l'indépendance, "c'est une fumisterie" - le général de Gaulle chemine vers l'acceptation d'une Algérie algérienne. En essayant de préserver au mieux les intérêts français, notamment au Sahara.
Ce que la France a laissé à l'Algérien en 1962
Sans parler d'une agriculture florissante laissée en jachère après l'indépendance, à telle enseigne qu'aujourd'hui l'Algérie doit importer du concentré de tomates, des pois chiches et de la semoule pour le couscous…
En fait, il a trois objectifs : rassurer la population européenne et éviter sa révolte (elle ne ferait qu'aggraver la crise algérienne) ; dire son respect du peuple algérien musulman en guerre ; affirmer sa légitimité des deux côtés de la Méditerranée, auprès des civils comme des militaires.
Un Kabyle est originaire de la Kabylie, région montagneuse située à l'est d'Alger. Être algérien ne signifie pas forcément être arabe, puisque les Kabyles sont berbères. Ce dernier terme désigne un vieux peuple autochtone d'Afrique du Nord dont la présence est attestée au moins depuis Hérodote.
Harki désigne par extension une partie des supplétifs (avec les moghaznis, les groupes mobiles de sécurité (GMS), les groupes d'autodéfense (GAD), les Unités territoriales et les réservistes spéciaux) engagés dans l'Armée française de 1957 à 1962.
Ils sont 350 000 à quitter l'Algérie en juin 1962, 120 000 en juillet 1962, 50 000 en octobre 1962. On assiste à un véritable exode qui s'amplifie à l'approche du référendum du 1er juillet 1962. À cette date, près de 600 000 pieds-noirs sont déjà partis.