L'étude a analysé des données fournies par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur les taux de dépression de 18 pays. La France arrive en tête (21 %) suivie des Etats-Unis (19,2 %).
En savoir plus. Selon l'agence de santé des Nations Unies, la dépression est la principale cause d'invalidité dans le monde entier. L'État membre ayant la plus grande part de la population présentant des symptômes dépressifs est la Hongrie (10,5%), suivi du Portugal (10,4%) et de la Suède (9,0%).
Sept Français sur dix estiment que le pays est en "dépression collective" en raison d'un "sentiment d'identité perdue", et non de la crise économique. Pour 70 % des Français, la France et ses habitants sont en "dépression collective".
Les 18-44 ans sont particulièrement touchés (11,5%), tandis que le risque dépressif tend à diminuer à partir de 45 ans. Par ailleurs, les personnes présentant un statut socio-économique faible ou défavorisé présenteraient un risque 1,8 fois plus important de faire une dépression que ceux venant d'un milieu favorisé.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
Psychiatre. On vient le voir lorsque ça ne va pas. Mais contrairement à tous les autres “psy”, c'est le seul à devoir justifier d'une formation de médecin. Il s'occupe de tous les types de troubles psychiques, comme la dépression, les troubles obsessionnels compulsifs, l'anorexie, ou encore l'anxiété.
La dépression résulte d'une interaction complexe de facteurs sociaux, psychologiques et biologiques. Les personnes qui ont vécu des événements difficiles dans leur vie (chômage, deuil, traumatismes) sont davantage susceptibles de développer une dépression.
La dépression survient généralement sous forme de périodes dépressives qui peuvent durer des semaines, des mois voire des années. Selon l'intensité des symptômes, la dépression sera qualifiée de légère, modérée ou majeur (grave). Dans les cas les plus graves, la dépression peut conduire au suicide.
Elle peut aller de quelques semaines à plusieurs mois, voire plusieurs années. La plupart des épisodes dépressifs durent moins de six mois. Une guérison totale (disparition de tous les symptômes) et durable est possible.
La dépression ne se guérit pas à force de volonté. C'est une maladie qui nécessite la mise en œuvre d'un traitement spécifique. Les stratégies thérapeutiques existantes sont efficaces dans au moins 70% des cas. Des pistes émergent pour les cas de dépression résistante.
Le surmenage, la solitude, des événements difficiles ou traumatisants (problèmes financiers ou professionnels) peuvent favoriser une dépression. Souvent, son apparition suit la perte d'une personne, lors d'un deuil, d'une séparation, du départ d'un enfant du domicile des parents, par exemple.
Plusieurs raisons se trouvent à l'origine de ce que Claudia Senik qualifie de « malheur français paradoxal » : système social hiérarchique, insatisfaction à l'égard de la situation économique, rigidité de l'éducation scolaire, remise en cause de la démocratie, référence à un passé glorieux, déclin national irréversible ...
En mai 2020, 13,5 % des personnes âgées de 15 ans ou plus vivant en France1 déclarent des symptômes évocateurs d'un état dépressif, une proportion en hausse de 2,5 points par rapport à 2019. L'augmentation est plus marquée chez les femmes et les moins de 44 ans, et tout particulièrement chez les 15-24 ans.
N°1 : France (81%)
Et puis d'une façon plus générale, le français aime se plaindre, c'est ce qui le définit, sans ça, il ne se sent plus complet.
Contrairement à la mélancolie, la tristesse, voire le deuil, la dépression est un état dans lequel une personne ressent un chagrin écrasant et débilitant. Les personnes dépressives peuvent avoir des difficultés à penser clairement, et être incapable d'avoir des activités normales.
Le cortisol est produit par la glande surrénale (qui se trouve au niveau des reins), avec des pics de sécrétion en réponse au stress, à la peur ou la colère. En outre, le niveau de cortisol subit des fluctuations au cours de la journée avec un pic le matin après le réveil.
5 molécules s'avéraient plus efficaces que la moyenne des 21 antidépresseurs (OR 1,19 – 1,96) : en tête la vortioxetine (BRINTELLIX), puis l'escitalopram, la mirtazapine, l'amitriptyline, l'agomélatine, la paroxetine et la venlafaxine.
Pourquoi on a envie de rien ? Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Qu'est-ce que la dépression souriante ? Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
Au cœur de la dépression, c'est la régulation émotionnelle qui est atteinte, mais toutes les autres fonctions révèlent également des difficultés à travers les symptômes. Les émotions, changements d'humeur, pensées, perceptions et comportements sont tous liés à l'activité des cellules nerveuse de notre cerveau.
L'aboulie, signifiant littéralement l'absence de volonté, ou paralysie psychique, est un symptôme psychiatrique peu connu du grand public, et pourtant très invalidant. "Il se manifeste par l'incapacité, chez la personne qui en souffre, à initier des tâches, réaliser des actions, ou même ressentir des besoins.
"L'alcool a des effets dépresseurs (diminution des fonctions cérébrales, fatigue, difficultés de concentration, tristesse) qui sont liés à ses interférences avec le fonctionnement de plusieurs neuromédiateurs", ajoute le site Aide Alcool (Source 1).
La dépression est aussi le trouble psychologique qui a connu le plus grand boom ces dernières années, au point que la consommation d'antidépresseurs a explosé. Un état dépressif peut avoir un retentissement sur le sommeil et l'alimentation et donner lieu à des idées suicidaires.
Les troubles du sommeil sont fréquents dans la dépression. La personne est tellement préoccupée par la tristesse, sa souffrance et parfois les idées noires, que cela l'empêche de dormir. Les troubles du sommeil en début de la nuit se caractérisent par une difficulté de s'endormir.
N'importe qui peut être concerné, mais de nombreux facteurs augmentent les risques : des antécédents familiaux de dépression, de troubles bipolaires et d'addictions (reflétant notamment une prédisposition génétique), des événements prédisposants de l'enfance (carences affectives, maltraitance, abus…), des événements ...