Les États-Unis sont les principaux producteurs de pétrole au monde avec 11,5 millions de barils produits par jour.
Ghawar est l'un des plus grands gisements pétroliers au monde. Il est situé en Arabie saoudite, à environ 100 km de Dhahran, et s'étend sur une surface de 280 km de longueur et de 30 km de largeur. Le gisement est entièrement détenu et exploité par Aramco, la compagnie nationale saoudienne d'hydrocarbures.
La Russie arrive 1ère en termes de volume avec 10.551 millions de barils par jour, juste devant l'Arabie Saoudite, représentant 8.5% de la production mondiale. Malgré la taille du pays, il ne possède toutefois que les 6èmes réserves de pétrole les plus importantes du monde (6.4% du total).
“La Chine et l'Inde ne sont pas les seuls pays à acheter du pétrole russe”, commente Le Temps. La semaine dernière, l'Asie était encore la principale destination des exportations de brut russe, avec 50 % (1,71 million de barils), mais l'Europe en achetait 45 % (1,55 million de barils).
Le Maroc dispose de 11 bassins sédimentaires ayant un potentiel gazier. Malgré les efforts d'exploration encore limités, deux bassins produisent déjà du gaz naturel, alors qu'un autre est en cours de développement.
Le potentiel pétrolier du Maroc, c'est-à-dire ses réserves à la fois prouvées et récupérables (techniquement et économiquement), est peu connu, car le Maroc reste un pays relativement peu exploré, si ce n'est le pays le moins exploré d'Afrique.
Le Maroc est désormais doté d'une importante raffinerie de pétrole, dont la construction a été achevée en 1961 dans des délais rapides. La Société anonyme marocaine italienne de raffinage (S.A.M.I.R.) est née de l'initiative commune du B.E.P.I.
Le pays africain disposant des plus importantes réserves de pétrole est la Libye avec 48,4 milliards de barils, illustrant 39,6% des réserves prouvées des dix pays disposant des réserves les plus larges. La part des réserves libyennes dans les réserves mondiales se situe à 3,3%.
Rang 1 : Russie
La Russie représente à elle seule 20 % de la production mondiale de gaz naturel et est également le plus gros exportateur. Plus de 94% de la production de gaz naturel en Russie est contrôlée par Gazprom, une société appartenant au gouvernement russe.
En 2021, sur des exportations russes totales de 489 milliards $, près de 178 milliards $ provenaient du pétrole, dont 104 milliards $ vendus aux pays européens, et 54 milliards $ du gaz naturel, plus 7 milliards $ du GNL, dont 43 milliards $ à destination de l'Europe.
Ainsi, la Russie vend désormais près d'un million de barils par jour à l'Inde à prix cassé, en moyenne de -20%. Ce pétrole brut russe passe alors dans les raffineries indiennes où il est transformé en carburant. Ce dernier est ensuite vendu par l'Inde aux distributeurs français et finit donc dans votre réservoir.
Ainsi, l'étude démontre que la France est le 7ème plus gros importateur de pétrole russe ces 100 derniers jours, avec 4,3 milliards d'euros.
En termes de distribution, le groupe Afriquia domine le classement (graphe 2). Avec un réseau de 543 stations actuellement (dont 51 réalisées après la libéralisation), Afriquia détient une part de marché de 21,9%, devant Vivo Energy (14%) et Total Maroc (12,5%).
A l'échelle du pays, les intenƟons d'exploraƟon des gisements sont concentrées sur deux grandes zones qui couvrent plusieurs gouvernorats : zone 1: Sfax, Mahdia, MonasƟr, Sousse, Kairouan et Sidi Bouzid et zone 2 : Tataouine, Kebili, Medenine, Gabès et Tozeur (Figure 10).
L'Algérie, dont les réserves prouvées de gaz naturel s'élèvent à près de 2.400 milliards de m3, fournit environ 11% du gaz consommé en Europe, contre 47% pour la Russie. Il est le premier exportateur africain de gaz naturel et le 7e mondial.
Le secteur de l'énergie au Maroc est dominé par les énergies fossiles, presque entièrement importées, qui couvrent 90,6 % de la consommation d'énergie primaire du pays en 2019 (pétrole 56,7 %, charbon 30 %, gaz 3,9 %) ; les énergies renouvelables contribuent pour 9,7 % (surtout biomasse : 5,9 % et 3,4 % d'éolien et ...
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
L'Espagne, approvisionnée en gaz naturel liquéfié par l'Algérie, le regazéifie sur son territoire, dans son terminal de Barcelone, avant de l'utiliser pour sa consommation domestique et d'en envoyer une part au reste de l'Europe via un gazoduc qui traverse les Pyrénées au niveau du Pays basque.
En décembre 2017 est adoptée une loi mettant progressivement fin à la recherche et à l'exploitation d'hydrocarbures sur le territoire national d'ici 2040. Ainsi, aucun nouveau permis de recherche d'hydrocarbures ne peut être désormais accordé en France par l'État.
Le pic pétrolier est le moment ou la production de pétrole atteint son maximum avant de décliner progressivement et durablement. Pour beaucoup d'experts, le pic pétrolier est pour bientôt : 2025 pour certains, 2030 ou 2035 pour d'autres. Le pic pétrolier ne manquera pas d'avoir des conséquences sur le prix du pétrole.
Début janvier, le groupe Sonatrach avait annoncé des investissements de 40 milliards de dollars entre 2022 et 2026 dans l'exploration, la production et le raffinage de pétrole ainsi que la prospection et l'extraction de gaz.
Une activité continue même si elle est peu visible
Au cours de cette période, la France a produit environ 100 millions de tonnes de pétrole et 300 milliards de m3 de gaz (245 Gm3 pour le seul gisement de Lacq, 56 Gm3 pour Meillon). Environ 4 000 puits d'exploration et de production ont été forés.