Peuple sémitique de l'Antiquité. Les Grecs furent les premiers à nommer « Phéniciens » les habitants de la bande côtière syro-palestinienne qui s'étire de Tell Suqas (l'antique Shukshan), au nord, à Acre (Akko), au sud.
Les Phéniciens sont un peuple antique originaire des cités de Phénicie, région qui correspond approximativement au Liban actuel. Cette dénomination provient des auteurs grecs qui ont écrit à leur sujet.
Certains Maronites se disent descendants des Phéniciens tandis que d'autres avancent que si les Phéniciens ont des descendants, ce sont sûrement les habitants de la côte, c'est-à-dire les orthodoxes et les sunnites du littoral.
Leur religion fait partie du grand ensemble des religions sémitiques de l'Ouest. Celles-ci sont caractérisées par le fait qu'un dieu de l'orage, appelé Hadad dans le cas des Araméens, est placé au sommet de leur panthéon. Une religion araméenne commune existait aussi peu qu'un royaume araméen unifié en Syrie.
Le phénicien est une langue morte, parlée à l'origine sur les côtes des actuels Liban et Syrie, dans un pays qu'on désignait alors comme le « pays de Canaan » aussi bien en phénicien et en arabe, qu'en hébreu et en araméen, « Phénicie » en grec et en latin, et « Pūt » en égyptien ancien.
Les origines de l'alphabet
Ce sont les phéniciens installés dans l'actuel Liban qui ont conçu les lettres du premier alphabet, au XIIIe siècle av. J. -C. Il comprenait 22 consonnes.
Dans ce sens strict, c'est l'alphabet grec, issu du phénicien, qui serait le premier alphabet. L'alphabet latin, le plus largement employé de nos jours, provient directement du grec (via Cumes et les étrusques).
Avant d'être des navigateurs et des commerçants, les Phéniciens furent des paysans soigneux et d'habiles artisans. Leurs petites plaines passaient pour très riches, grâce à l'irrigation et à la régularisation des fleuves.
Il était utilisé pour l'écriture des langues cananéennes et en particulier du phénicien, langue sémitique utilisée par la civilisation phénicienne. Il s'agit d'un abjad, car il ne note que les sons consonantiques (une mater lectionis a été utilisée pour certaines voyelles dans des variétés tardives).
Le plus célèbre des comptoirs phéniciens est Carthage fondée en 814, ville qui va prendre le contrôle de la mer Méditerranée occidentale après des affrontements difficiles contre les Grecs, les Étrusques et les Romains.
Cette région correspond plus ou moins aujourd'hui aux territoires réunissant l'État d'Israël, la Palestine, l'ouest de la Jordanie, le Liban et l'ouest de la Syrie.
Les gènes des individus cananéens se sont révélés être un mélange de personnes néolithiques locales et de migrants du Caucase, qui ont commencé à apparaître dans la région au début de l'âge du bronze.
L'alphabet phénicien, composé de vingt-deux lettres, est donc la source de tous les autres, anciens et actuels : par l'araméen, il a donné les écritures hébraïque et arabe, et même peut-être certaines de celles de l'Inde, dans le nord de laquelle l'araméen fut parfois utilisé jusqu'au début de notre ère.
Carthage vue depuis la colline de Byrsa. Carthage (arabe : قرطاج, Qarṭāj, /qærtˤɑʒ/,) est une ville tunisienne située au nord-est de la capitale Tunis.
Carthage est en effet une colonie : elle a été élevée par des Phéniciens venus de Tyr (sur la côte du Liban actuel), aux alentours de 814 av. J. -C. C'est la date qui est le plus souvent avancée par les historiens de l'Antiquité : Timée de Taor-mine (HP siècle av.
L'agriculture était très développée dans la Zeugitane et la Byzacène où les Romains n'eurent qu'à s'installer dans les villas des Carthaginois et des Liby-Phéniciens, au milieu de champs fertiles, couverts d'oliviers, de vignobles et de céréales. Cette contrée fut le grenier de Carthage avant de devenir celui de Rome.
Considéré comme le « père » de tous les alphabets modernes, l'alphabet phénicien était utilisé par les Phéniciens, un peuple de commerçants qui prospérait au Proche-Orient. Les premières preuves de son utilisation remontent à 10 000 av.
L'écriture arabe est la dernière-née des écritures sémitiques occidentales, qui dérivent toutes de l'alphabet inventé par les Phéniciens deux mille ans avant notre ère. Elle n'apparaît, en effet, qu'au VIe siècle dans une dédicace trilingue (grec-syriaque-arabe) datée de 512 et trouvée à Zabad, dans la région d'Alep.
La quasi-totalité des alphabets modernes dérivent de l'alphabet phénicien. Il peut être considéré comme le père de l'alphabet. Cet alphabet a été inventé par un peuple de l'Antiquité, vivant au Proche-Orient : les Phéniciens.
Les Grecs ont transmis aux Romains des formes artistiques riches et variées : poésie, sculpture, musique, architecture, peinture, qui marquent profondément l'Occident et lui confèrent son originalité. L'art est mis au service de l'expression de la beauté et des sentiments, mais aussi de la politique et de la religion.
La prospérité de Carthage, liée au commerce maritime, entraîne une rivalité avec les Grecs sur le territoire sicilien. C'est pourquoi l'île reste longtemps une zone d'affrontements locaux, dus à la volonté des protagonistes d'implanter des comptoirs ou des colonies sur ses côtes.
L'alphabet français est composé au total de 26 lettres : a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p, q, r, s, t, u, v, w, x, y et z. Ce dernier est issu de l'alphabet latin moderne et ces lettres sont rangées dans l'ordre dit alphabétique.
C'est au grammairien lyonnais Meigret, qui publia en 1542 un Traité de l'écriture française, et qui avait en vue une notation phonétique plus exacte, qu'on attribue la distinction de l'i et du j.
L'écriture a été inventée à Sumer. Ce pays se situe entre deux fleuves, le Tigre et l'Euphrate, là où se trouve aujourd'hui l'Irak. Vers 3300 avant Jésus-Christ, les Sumériens utilisaient des petits dessins, les pictogrammes.
Ce sont les phéniciens qui sont à l'origine de l'alphabet que nous utilisons en français. Notre alphabet est l'alphabet latin qui est un mélange des écritures sémite, grecque et étrusque. Les premiers textes en écriture latine datent du VIe siècle av.