Or le pire des maux que puisse connaître un homme, c'est de porter en lui l'injustice. Socrate considère qu'échapper au châtiment est une peine que l'on ne peut souhaiter qu'à ses ennemis car ne pas expier ses crimes est le pire des maux.
"C'est un plus grand mal de commettre l'injustice que de la souffrir" Le Gorgias (vers 387 av. J. -C) est un dialogue de Platon (428-348 av.
Pour Socrate "le bien est la source de toutes nos actions". Celui qui fait le mal se trompe car il le considère, en son for intérieur, comme un bien. La faute est donc une erreur et l'erreur un manque de connaissance. Le sens commun distingue la faute de l'erreur.
Il est condamné à mort avec 30 voix de plus sur 501 votants, d'après Platon. La mise à mort décidée est une mise à mort par ingestion d'un poison mortel, la ciguë.
Socrate se moque de Mélétos (26 de) parce qu'il le confond avec Anaxagore et prétend qu'il affirme que le Soleil est une pierre et que la Lune est faite de terre, au lieu d'être des dieux comme le pensent la plupart des hommes. Mais il ne déclare pas expressément qu'il croitque le Soleil et la Lune sont des dieux.
Le livre est composé de deux grandes parties : Socrate doit d'abord donner un discours contre ses accusateurs pour démontrer qu'il est innocent, puis, à la suite d'un vote des citoyens qui le juge coupable, il doit proposer une peine de remplacement à celle proposée dans l'accusation, la condamnation à mort.
Pour Socrate, se connaître soi-même, c'est savoir donner le meilleur de nous-même. Ça veut dire faire gagner la raison et l'intelligence en toute situation ! Connaître le bien pour le faire et pour être heureux, voilà un truc d'intello, me direz-vous !
Socrate (en grec ancien : Σωκράτης / Sōkrátēs /sɔːkrátɛːs/) est un philosophe grec du V e siècle av. J. -C. (né vers -470/469, mort en -399).
Socrate précise la nature de la mort : « être mort consiste bien en ceci : le corps isolé, une fois séparé de l'âme, est devenu lui-même, tel qu'en lui-même; et l'âme isolée, une fois séparée du corps, est elle-même, telle qu'en elle-même ».
L'âme et le corps se situent dans le lieu sensible (lieu fait d'illusions) : le vrai lieu est le lieu intelligible. En mourant, lorsqu'on est philosophe, notre âme a une chance de regagner le lieu intelligible, c'est pourquoi Socrate n'avait pas peur de mourir et était « pressé » de regagner ce lieu, le plus réel.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
- Anatole France. Le mal est nécessaire. S'il n'existait pas, le bien n'existerait pas non plus. Le mal est l'unique raison d'être du bien.
La première erreur de Mélétos est d'affirmer que Socrate corrompt la jeunesse par le biais de l'éducation [24d]. Cette accusation de corrompre la jeunesse relève de la supposition de Mélétos de vouloir rendre les jeunes gens meilleurs. Dans ce passage, Socrate est contraint dans son argumentation.
Dans "Le Criton" , Socrate croit au fait qu'il ne faut ni répondre à l'injustice par l'injustice, ni faire de mal à qui que ce soit, pas même à celui qui nous en aurait fait. En fait, Socrate est condamné à mort, par des lois injustes. On lui propose de s'infuir, mais Socrate prétend que ce serait une injustice.
La sagesse de Socrate repose sur la connaissance de soi-même. Le philosophe reprend là la fameuse injonction du temple de Delphes : « Connais-toi toi-même ».
Ainsi pour Épicure, il ne faut pas avoir peur de la mort en elle-même puisque : « Le mal qui nous effraie le plus, la mort, n'est rien pour nous puisque lorsque nous existons la mort n'est pas là et lorsque la mort est là, nous n'existons plus » (Lettre à Ménécée).
La mort nous délivre des tourments du monde sensible, les maladies, la douleur… et c'est pourquoi « le corps est le tombeau de l'âme » (sôma sêma) (Cratyle). Au fond, à la mort, on n'enterre que le corps. Pour les vrais philosophes, la mort, explique Platon, n'est donc que la libération de l'âme.
- Blaise Pascal. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu'il ne faut, s'il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer.
Socrate, le principal protagoniste des dialogues de Platon, considère que la vérité n'est pas innée pour l'être humain mais qu'elle doit être acquise. Pour cela, nous devons d'abord prendre conscience que la plupart de nos pensées sont en fait des opinions, comme nous l'avons vu plus tôt.
1Dans un passage de son traité Sur la nature des dieux (I 34, 93), Cicéron présente Socrate comme le “ père de la philosophie ”. Or suivant une autre tradition, bien établie, le premier philosophe fut en réalité Thalès de Milet, dont la naissance précède de plus d'un siècle celle de Socrate.
Lorsque Socrate recommande de se connaître soi-même, il n'a pas encore en vue de répondre à la question "Qui suis-je?". Se connaître au début de la tradition philosophique, c'est d'abord se repérer comme homme: savoir de quoi l'on est capable, jusqu'où on peut aller, quelles sont les valeurs que l'on doit défendre.
Nietzsche : « Deviens qui tu es »
Criton, dit-il, nous devons un coq à Asclépios. Eh bien ! payez ce dû et ne soyez pas négligents.
Socrate cherchait durant toute sa vie non pas à échapper à l'injustice mais à ne pas la commettre. Il nous explique qu'il est pire de la commettre que de la subir car le fait d'un homme injuste est de vivre dans le malheur.