Le frelon asiatique, un prédateur des plus virulents, surtout au sud de la France. Le guêpier d'Europe sévit dans les régions méditerranéennes et s'attaque aux reines à l'extérieur du rucher. À l'intérieur, il stoppe carrément l'activité des abeilles.
LES PRÉDATEURS NATURELS
Les guêpes (philanthe apivore,…) et frelons européens (vespa crabo) chassent les abeilles pour nourrir leurs larves. Le frelon asiatique (vespa velutina) consomme l'abdomen des abeilles et détruit nombre de colonies.
Parmi elles, on peut citer l'acétamipride, le dinotéfurane, le nitenpyrame, le thiaméthoxame, le thiaclopride ou encore la clothianidine. En peu de temps, les néonicotinoïdes sont devenus les insecticides les plus utilisés dans le monde.
Un prédateur féroce
Les abeilles sont stressées et perturbées par ce prédateur et luttent pour protéger leur habitat. Si le frelon asiatique représente une menace évidente pour les abeilles, il peut être également dangereux pour l'homme.
Tout comme son cousin, le frelon asiatique (Vespa velutina), ce frelon géant également en provenance d'Asie, fait craindre le pire aux apiculteurs, puisqu'il est un redoutable tueur d'abeilles, sans compter que ses piqûres pour l'homme sont dangereuses.
Le faux bourdon (abeille mâle) est incapable de se nourrir seul ; il doit donc quémander sa nourriture aux ouvrières (abeilles femelles). En cas de problème alimentaire dans la colonie, les faux bourdons sont les premiers sacrifiés.
Créer une source d'eau alternative
Comme nous l'avons dit au début de cet article, si ce sont les abeilles qui vous dérangent, elles sont probablement en train d'essayer de trouver quelque chose à boire. L'ajout d'un nouveau point d'eau peut aider à dissuader les abeilles et les guêpes.
Le « philanthe apivore » est la seule guêpe solitaire à exclusivement chasser des abeilles. La femelle fécondée chasse les abeilles sauvages ou domestiques en les paralysant, pour les donner à ses larves comme nourriture.
Certains rapaces, le blaireau ainsi que l'oiseau portant le joli nom de guêpier d'Europe sont des prédateurs des guêpes. Mais si une colonie de guêpes s'est installée trop près de votre maison ou de vos cheminements quotidiens, mieux vaut le détruire.
Originaire d'Asie, le frelon asiatique (Vespa velutina) est un insecte carnivore. Il se nourrit de nombreux insectes comme les araignées, les papillons, les chenilles ou les mouches. Cependant, il est le principal prédateur des abeilles qui compose près de 45% de son régime alimentaire.
De plus, le frelon asiatique compte peu de prédateurs en Europe. Quelques oiseaux, comme la Pie-grièche écorcheur, le Guêpier d'Europe, ou les mésanges sont d'actifs chasseurs de larves et d'insectes. Mais seule la Bondrée apivore est capable d'attaquer des nids entiers de frelons.
Tuer les guêpes n'est vraiment pas recommandé. La raison est simple : les guêpes participent à la biodiversité et sont tout aussi importantes que les abeilles pour la pollinisation. Par exemple, saviez-vous que les guêpes créaient des figues ?
Les mésanges, notamment l a mésange charbonnière, a elle aussi sa technique pour se nourrir de quelques abeilles pendant l'hiver. Elle frappe avec son bec sur le toit de la ruche pour faire sortir ses proies de leur nid douillet et les attraper.
Les bourdons ne produisent qu'une petite quantité de miel, qu'ils mangent eux-mêmes. Ce sont les abeilles mellifères qui en produisent beaucoup, soit en quantité suffisante pour que les apiculteurs le recueillent afin que nous le consommions.
Les grandes guêpes sont d'ailleurs les prédateurs les plus fréquents des butineuses. Certaines espèces se sont même spécialisées dans l'attaque des ruches. "Une guêpe seule peut rester à l'entrer d'une ruche, juste à écraser les abeilles", a affirmé James Carpenter.
Ces créatures sociales et pacifiques travaillent dur, et elles ne piquent les humains qu'en cas d'absolue nécessité, puisqu'elles meurent dès lors qu'elles plantent leur dard. La présence de ces adorables petites abeilles est donc particulièrement positive pour votre jardin.
Une espèce de guêpe a développé la capacité de reconnaître des visages individuels parmi ses pairs — ce que la plupart des autres insectes ne peuvent pas faire, signalant une évolution dans la façon dont elles ont appris à travailler ensemble.
Résultat : nos amies les abeilles aiment encore plus le sel que le sucre. En revanche, elles ne peuvent sentir l'amertume. Pour les chercheurs toulousains, ces niveaux de sensibilité aux saveurs sucrées et salées sont directement liés aux besoins des abeilles.
Les guêpes ne supportent pas les odeurs puissantes comme les huiles essentielles, l'ail, la lavande mais aussi le vinaigre. Ce qui peut sembler inoffensif pour notre nez est en fait incroyablement irritant pour elles.
Car sans abeilles, il n'est plus de biodiversité. Sans abeilles, il n'est plus de fleurs, ni parfums, ni saveurs. Sans abeilles, il n'est plus de graines, ni d'animaux granivores. Sans abeilles, c'est la flore et la faune qui disparaissent peu à peu.
La guêpe est plus agressive que l'abeille et peut piquer plusieurs fois à intervalles rapprochées. Son dard est rétractable et lisse, il ne s'accroche pas quand il pénètre dans la peau, il n'y a donc aucun risque de mort après la piqûre. Seule la femelle pique car son dard fait partie de son appareil de reproduction.
Première chose à savoir : toutes les abeilles ne piquent pas. Seules les abeilles femelles peuvent piquer. Les abeilles mâles, ou faux bourdons, n'ont pas de dard et ne peuvent donc pas piquer.
Ainsi, les bourdons ne produisent pas de miel à proprement parler. Mais ils stockent dans des alvéoles un nectar sous une forme concentrée. Les besoins énergétiques de la colonie sont alors couverts à brève échéance et ce liquide sucré ne se conserve pas longtemps. Vous ne trouverez donc pas de miel de bourdons.