Son poème le plus célèbre, Mignonne, allons voir si la rose... a contribué à sa postérité d'une bien belle manière : la rosiériste Louisette Meilland a créé en 1987 une variété de rose, poétiquement nommée "rose Pierre de Ronsard".
Mignonne, allons voir si la rose est l'un des poèmes les plus célèbres de Pierre de Ronsard, écrit en juillet 1545.
C'est un poème de cour destiné à divertir le public. Ronsard utilise une image banale, celle de la rose comme beauté de la femme. Mais il renverse cette banalité en personnifiant la rose. En effet, Ronsard écrit que la rose a "sa robe" et "ses beautés laissé choir".
Sa première grande œuvre date de 1550, les Odes. Il y exprime dans la préface au lecteur son ambition de devenir ” le premier auteur lyrique françois “, ” celuy qui a guidé les autres en chemin de si honneste labeur “.
Le volume s'accroît considérablement dans la réédition de 1578 : il ajoute une suite (Sur la mort de Marie) au Second Livre et se complète de diverses pièces nouvelles, parmi lesquelles les Sonnets pour Hélène (sonnets d'alexandrins). Trois inspiratrices donc : Cassandre, Marie, Hélène.
Il les célèbre à travers des recueils de poèmes dans lesquels il exprime à la fois ses sentiments et la fuite du temps. Ronsard est tour à tour, amoureux passionné, tendre ou sensuel. A travers ses poèmes, il exprime cette multitude d'états de l'amour et loue la grâce, la beauté éphémère et l'urgence de vivre.
Aimée par notre communauté
Le dernier amour de Pierre de Ronsard est Hélène de Surgères. Le recueil s'appelle Amour, il contient notamment "Sonnet pour Hélène".
Ce poème est doux et fait l'éloge de la femme tout en faisant apparaître une vérité : celle de la vieillesse. J'aime beaucoup les thèmes abordés par l'auteur : la fuite du temps et cet effet de liberté incarnée par la rose, les fleurs et la nature.
La « fille damoiselle » de la reine
De son père, René de Fonsèque, baron de Surgères, Hélène hérite d'origines espagnoles, d'où elle tient son teint cuivré et ses cheveux ébène. De sa mère, Anne de Cossé-Brissac, elle reçoit un nom prestigieux !
Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avait éclose Sa robe de pourpre au Soleil, N'a point perdu cette vêprée* Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au votre pareil.
C'est en 1556 que Ronsard, apparemment hanté par le chiffre sept, donnera à la Brigade le nom plus prestigieux de Pléiade dans l'Élégie à Chrestophe de Choiseul. Ce nom avait désigné un ensemble de sept poètes d'Alexandrie au IIIe siècle av. J. -C.
Au XVIe siècle, le célèbre poète Ronsard a consacré des recueils amoureux à trois femmes, ou plus exactement à trois représentations différentes de la femme, qu'il a nommées Cassandre, Marie et Hélène. Il a en effet composé Les Amours de Cassandre puis Les Amours de Marie et enfin les Sonnets pour Hélène.
Dans son oeuvre, il imite d'abord Horace [1] et Pindare, puis il s'inspire de Plutarque. Considéré comme le chef de la Pléiade, il connaîtra le succès pendant vingt ans.
Il a abordé de nombreux thèmes : champêtres, amoureux, philosophiques, politiques. Ses poèmes lyriques développent les thèmes de la nature et de l'amour, associés aux références de l'Antiquité gréco-latine. Il est à l'origine de La Pléiade avec Joachim Du Bellay.
Sans retourner en Vandomois, Plein de pensées vagabondes. Plein d'un remors et d'un souci.
Ronsard est l'héritier d'une longue tradition de poésie amoureuse : inspiré par les grands poètes latins comme Ovide ou italiens comme Pétrarque, il compose à son tour une oeuvre qui célèbre l'amour.
Le premier livre est celui des "Amours pour Cassandre", le second des "Amours pour Marie". Les trois muses sont Cassandre, Marie, Hélène.
Le poète est le précurseur d'une langue modernisée et vivifiée, en nette rupture avec ce qui existait précédemment. Son style est imagé et révolutionne le rythme de l'époque, imposant une nouvelle versification. Ronsard publie Les Odes (1550), à l'âge de 26 ans, et le succès ne se fait pas attendre.
Quand vous serez bien vieille, conclusion :
Ce sonnet se distingue d'autres poèmes amoureux par la stratégie paradoxale qu'adopte Ronsard : il peint un portrait négatif de sa belle tout en se mettant lui-même en valeur, pour la persuader de se laisser séduire.
Conclusion. Ce poème est déroutant : Ronsard dépeint un portrait péjoratif de la femme qu'il cherche à séduire. Il met en avant les dangers de la vieillesse et le caractère fugace de sa beauté. Mais en faisant ainsi, il consacre également la beauté d'Hélène, à qui il réserve l'écriture d'un poème.
Dans ce sonnet Quand vous serez bien vieille, Ronsard utilise une stratégie de séduction originale par un portrait peu élogieux d'Hélène, le poète tente de la séduire. Il en profite pour faire son propre éloge, afin de convaincre Hélène.