Le narrateur est omniscient. Il sait tout du personnage (son passé, l'état de ses finances, ses préoccupations), que ce soit d'un point de vue interne (les pensées de Duroy) ou externe (ses actions, ses gestes). Le récit est à la troisième personne.
Bel-Ami est un roman réaliste, publié en 1885 sous forme de feuilleton dans Gil Bras. Le récit est écrit à la 3ème personne et le point de vue est omniscient. Le narrateur, qui est extérieur à l'histoire, voit à travers tous les personnages.
En effet, ayant été lui-même journaliste, Maupassant fait dans Bel Ami une satire de la presse du 19ème siècle : les rouages des grands journaux n'ont effectivement pour lui aucun secret.
Cet extrait représente une première étape dans l'ascension de Duroy : son premier contact avec le monde de la richesse, à laquelle il aspire, avec ses deux clés, d'une part les femmes, thème déjà présent chez Balzac, par exemple dans Le Père Goriot, lors de l'épilogue où Rastignac déclare « À nous deux, Paris » et va ...
Il montre dans ce roman une société très divisée et en fait la critique tout au long du livre. Nous allons voir comment Maupassant fait la satyre de la société et la montre comme très hiérarchisée. Dans Bel Ami, le monde des boulevards apparaît comme un endroit ou il faut voir et être vu pour avoir sa place.
Problématiques possibles sur l'incipit de Bel-Ami :
Cet incipit remplit-il bien son rôle ? Quel portrait du héros cet incipit propose-t-il ? En quoi cet incipit de Bel-Ami est-il annonciateur du reste du roman ? Georges Duroy, un anti-héros ?
La vision de la vie en société de 1880 de Maupassant est très négative. Il nous présente une société corrompue par l'argent et le pouvoir qui n'accorde plus d'importance à la culture, mais seulement à la malice et à l'arrivisme. Dans cette société, il y a un manque cruel de solidarité, l'égoïsme l'emporte sur tout.
A travers le miroir nous pouvons observer le narcissisme de Bel-Ami ; une belle apparence suffit à le contenter et il s'étudie comme un acteur. Cependant, avant le duel pouvant causer sa mort, il s'observera et l'on nous indique : « Il lui sembla qu'il ne s'était jamais vu » (p. 189).
Le narrateur est omniscient. Il sait tout du personnage (son passé, l'état de ses finances, ses préoccupations), que ce soit d'un point de vue interne (les pensées de Duroy) ou externe (ses actions, ses gestes). Le récit est à la troisième personne.
Parce que Maupassant est un auteur naturaliste (et aussi "réaliste"). Ce courant littéraire s'appuie sur la réalité, les besoins physiques des personnages ne sont pas occultés, et surtout, il pose le milieu social dont sont issus les personnages comme étant le moteur de leurs actions.
Dans le livre
Il veut laisser supposer une expédition qui n'aura, d'après lui, pas lieu ; question d'argent. C'est là que Duroy tombe dans le piège et rédige un faux article. Pendant ce temps Walter et Laroche Mathieu ont racheté tout l'emprunt du Maroc tombé à environ 64 ou 65 francs par des agents.
Laroche-Mathieu, ministre des Affaires étrangères et amant de Madeleine Forestier. Georges le méprise depuis qu'il lui a menti sur l'affaire du Maroc. Il le destituera de sa place de ministre en le dénonçant dans un de ses articles sur le flagrant délit d'adultère.
Le directeur de La Vie française est, selon le journaliste Saint-Potin, un personnage balzacien. Maupassant le définit en grande partie par sa religion : le judaïsme, et l'image caricaturale voire hostile qu'on en a à la fin du XIXe siècle.
Récit : Bel-Ami retrace l'ascension sociale de Georges, un jeune soldat fauché, mais prêt à tout pour réussir. Principaux thèmes : la séduction, la manipulation, la société française sous la IIIe République, les rapports des classes sociales, le milieu du journalisme et les rapports hommes/femmes.
La perspective est un paramètre important de la conduite narrative. Le narrateur peut s'y donner ouvertement comme ayant la maîtrise de l'information, mais il peut aussi restreindre cette information au point de vue d'un personnage ou à celui d'une instance anonyme située en un point quelconque de l'univers diégétique.
- une seconde partie, en dix chapitres, accompagne, durant deux ans et demi, le héros vers la réussite absolue. Cette réussite s'impose, au rythme plus lent - logique oblige - d'événements de plus en plus importants. Le rapport entre la durée de ces deux étapes traduit un relatif déséquilibre.
Maupassant est hanté par la mort. Ses personnages (Duroy, Forestier, Norbert de Varenne et Vaudrec) le sont aussi. La mort est omniprésente, du duel de Duroy à l'agonie de Forestier, de l'angoisse de Norbert de Varenne à la mort de Vaudrec.
Il n'a que vingt-sept ans mais sa maladie et sa corpulence le font paraître plus vieux. C'est un ancien camarade de l'armée de Duroy.
Le terme ''incipit '' vient du verbe latin incipire= commencer. L'incipit sert à désigner le début d'un roman. On peut dégager plusieurs fonctions : Fonction n°1 : il a une valeur d'annonce et programme la suite du texte.
2) Le miroir est un élément symbolique très riche. Tout d'abord, dans cette scène le miroir permet à Duroy d'accéder à une nouvelle identité, de se reconnaître. Par ailleurs il prend conscience de l'image qu'il renvoie, et de son importance.
Le personnage principal n'est autre que, vous l'aurez deviné, Bel-Ami. Il s'agit d'un roman éponyme. Il doit ce surnom à la fille de Clotilde de Marelle, la toute jeune Laurine, qui adore sa compagnie. Toute la bonne société qu'il fréquentera par la suite le surnommera ainsi.
Roman réaliste à la plume incisive, l'auteur dépeint avec brio la société française bourgeoise du milieu du 19e siècle. En s'évertuant à se rapprocher au plus près du réel afin de réaliser une représentation fidèle de cette société, le roman gagne en puissance.
Pourquoi on lit encore Bel - Ami ? La progression sociale du héros, qui part de rien et arrive au sommet, est captivante. A chaque étape franchie par Duroy, on se demande où il s'arrêtera, ce qui le stoppera dans son avancée. Il est animé par une telle énergie que dès qu'il atteint un objectif, il pense au prochain.
Ce roman retrace l'ascension sociale de Georges Du Roy de Cantel (ou Georges Duroy), homme ambitieux et séducteur (arriviste - opportuniste), employé au bureau des chemins de fer du Nord, parvenu au sommet de la pyramide sociale parisienne grâce à ses maîtresses et à la collusion entre la finance, la presse et la ...