Le Criton représente le philosophe en citoyen : Socrate soutient qu'il doit toujours obéir aux lois (et non leur porter préjudice) même si elles l'ont traité injustement (lui ont porté préjudice), pourvu seulement qu'elles ne lui disent pas de faire quelque chose d'injuste.
Dans le prologue, Criton s'introduit de manière illicite dans la prison dans laquelle Socrate séjourne, et annonce à ce dernier que son exécution est prévue pour le lendemain. Criton tente de convaincre Socrate de s'évader en évoquant notamment l'opinion de la foule sur la conduite de Socrate et de ses amis.
Ainsi, selon Socrate, la philosophie comme manière de vivre – vivre la vie qu'il a lui-même menée et qu'il recommandait à ses jeunes disciples et aux autres interlocuteurs de vivre – c'est essentiellement s'engager, avec le plus de rigueur et de constance possible, et sans réserve aucune, à user de sa raison, en vue de ...
Généralement, leurs prénoms étaient suivis par les prénoms de ses pères dans le génitif. Ainsi, Aristote s'appelait Ἀριστοτέλης Νικομάχου (Aristote, fils de Nicomache), Platon s'appelait Πλάτων Ἀρίστωνος (Platon, fils d'Ariston) et Socrate s'appelait Σωκράτης Σωφρονίσκου (Socrate, fils de Sophronisque).
L'humilité, une des leçons de vie de Socrate
Ses traits étaient abrupts et ressortaient, en outre, ses grands yeux saillants et son nez extrêmement relevé. Son apparence physique était un motif de raillerie de la part d'autres philosophes . Cependant, rien de tout cela n'affecte le “père de la philosophie”.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
Je crois qu'on ne peut mieux vivre qu'en cherchant à devenir meilleur, ni plus agréablement qu'en ayant la pleine conscience de son amélioration. Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue. Il n'y a point de travail honteux. Disposer de temps est la plus précieuse de toutes les richesses du monde.
1. La vie de Socrate : le maître de l'agora. Né dans un milieu modeste, Socrate a pour père Sophronisque, un simple sculpteur, et pour mère Phainarète, qui exerce la profession de sage-femme. Voué lui-même au métier de sculpteur, il l'abandonne pour se consacrer à la philosophie.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, l'écrit n'aide pas, selon lui, la mémoire à retenir ce qu'elle a vu auparavant.
L'ironie a un inventeur, Socrate, et une fonction apparente, la réfutation : elle semble en effet être l'arme rhétorique de celui qui refuse la rhétorique. Face à l'assurance de son interlocuteur, Socrate réclame de pouvoir examiner pas à pas la thèse de son adversaire.
Et, à moi-même comme à l'oracle, je répondis qu'il valait mieux être comme je suis. La conclusion de Socrate est donc, qu'effectivement, il n'y a personne de plus intelligent que lui, et, en cherchant à réfuter l'oracle, il n'a fait que confirmer sa parole.
Selon Socrate, repris par Platon, la vertu est la capacité de vivre au quotidien selon un certain nombre de principes et de valeurs dont la pratique permet de mener une vie morale, c'est-à-dire d'agir en conformité avec ce qu'on pense.
Aristote est un philosophe grec né à Stagire (actuelle Stavros) en Macédoine (d'où le surnom de « Stagirite »), en -384, et décédé à Chalcis, en Eubée, en -322.
Le Criton représente le philosophe en citoyen : Socrate soutient qu'il doit toujours obéir aux lois (et non leur porter préjudice) même si elles l'ont traité injustement (lui ont porté préjudice), pourvu seulement qu'elles ne lui disent pas de faire quelque chose d'injuste.
Pour Criton et pour l'opinion, faire du mal à quelqu'un ou se faire du mal à soi-même c'est nuire à sa réputation, à sa fortune ou à sa vie. Pour Socrate, faire du mal c'est commettre l'injustice, car c'est nuire à la santé de son âme[1].
Le voici à peu près : « Socrate, dit l'acte d'accusation, est coupable en ce qu'il corrompt la jeunesse, qu'il n'honore pas les dieux de la cité et leur substitue des divinités nouvelles. » Telle est l'accusation ; examinons-en tous les chefs l'un après l'autre.
Il est connu comme l'un des créateurs de la philosophie morale. Socrate n'a laissé aucun écrit, sa pensée et sa réputation se sont transmises par des témoignages indirects.
Socrate voit la rhétorique comme une pratique sans valeur car elle n'apporte pas la vérité avec son langage (les rhéteurs prétendaient pouvoir soutenir une thèse et son contraire avec la même intensité).
Phénarète reste essentiellement connue pour avoir été la mère de Socrate, l'un des principaux fondateurs de la philosophie grecque.
La connaissance de soi
L'amour de la sagesse : La philosophie, selon Socrate, doit être guidée par le désir sincère d'accéder à la vérité et à la sagesse. Elle est un chemin exigeant, mais qui permet de progresser vers une meilleure compréhension de soi et du monde.
La phrase de Socrate « Connais-toi toi-même » constitue l'un des piliers de la philosophie car elle invite à comprendre comment nous fonctionnons en faisant de notre pensée, de notre être et de notre réflexion un sujet d'interrogation. La démarche de compréhension de soi mène à la compréhension du monde.
Socrate ne veut pas transmettre un savoir, il ne veut pas faire passer ses idées chez l'autre, il cherche à ce que l'activité de la pensée et de l'esprit soit essentielle pour chacun. Plus que de parler d'une chose, il s'agit de la vivre.
Acte d'accusation dirigé contre Socrate : Mélétos de Lampsaque accuse, sous la foi du serment, Socrate d'Alopèce, fils de Sophronisque, des crimes suivants : Socrate est coupable de ne pas croire aux Dieux reconnus par la Cité et d'en introduire de nouveaux ; il est également coupable de corrompre la jeunesse.
« Faire de la philosophie, c'est être en route. Les questions, en philosophie, sont plus essentielles que les réponses. » Ces formules de Karl Jaspers résument bien ce qui fut son cheminement personnel, davantage constitué par les questionnements que par la constitution d'une doctrine ou d'un système bien établi.