Si on répète l'exercice fait plus haut à partir de cette nouvelle proportion, le nombre des Tutsis assassinés lors du génocide passe de quelque 500 000 à environ 800 000 (Prunier, 1998, p. 264), ce qui signifie l'élimination de 84 % de la population tutsi en 1994.
Le pouvoir français veut défendre, comme dans d'autres régions d'Afrique, un régime qu'il considère comme un régime ami, ainsi que l'influence française au Rwanda. Le rapport note en conclusion : « cet alignement sur le pouvoir rwandais procède d'une volonté du chef de l'État et de la présidence de la République ».
À l'époque de la colonisation par les Allemands, puis par les Belges, les Hutus du Rwanda étaient décrits comme petits de taille, avec des membres épais et une capacité intellectuelle peu développée. À l'inverse, les Tutsis étaient plus grands et avaient la peau plus claire.
Le 4 juillet 1994, la victoire militaire du Front Patriotique Rwandais, créé par les Tutsi en 1987, marque la fin des massacres, et le début d'une reconstruction civile et morale qui passe par le jugement des responsables du génocide, et non des seuls exécutants.
En 1931, la Belgique décide d'intensifier la discrimination raciale, décidant que l'ethnie devrait figurer sur les papiers d'identité. Toutes les décisions d'exclusion liées à la race font grandir le sentiment de haine entre ethnies. Dès 1959, des conflits apparaissent entre Hutus et Tutsis.
L'assassinat du président rwandais le 6 avril 1994 déclenche le génocide des Tutsis par les extrémistes Hutu. L'ONU estime qu'environ 800 000 Rwandais, en majorité tutsi, ont perdu la vie durant ces trois mois. Ceux qui parmi les Hutus se sont montrés solidaires des Tutsi ont été tués comme traîtres à la cause hutu.
Environ 80 % de la population faisait partie de l'ethnie hutue en 1996. Près de 19 % de la population était d'origine tutsie et plus de 0,5 % appartenait au peuple twa (les Pygmées); on croit que 75 % des Twas auraient été tués lors du génocide de 1994.
Le colonisateur applique des stéréotypes raciaux pour chaque catégorie de la population (les Tutsis sont grands et minces, ils ont la peau plutôt claire, les Hutus petits et trapus, ils ont la peau plus foncée, etc.).
Le terme « génocide » a par la suite été employé rétrospectivement pour le massacre systématique des Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain allemand (1904-1908), celui des Arméniens par les Turcs (1915-1916), et enfin celui des Tutsi au Rwanda (1994).
Pour les uns, il s'agit d'ethnies différentes, les Hutus étant des Bantous venus du Sud et de l'Ouest et les Tutsis des populations originaires de la vallée du Nil. Venus du Nord et de l'Est, les seconds auraient conquis puis opprimé les premiers.
Les causes de ce génocide furent multiples: outre l'accumulation de haines entre les communautés Hutu et Tutsi au fil des années et l'enchaînement des événements déclencheurs, d'autres causes ou responsabilités, intérieures ou extérieures, ont été évoquées par les différentes commissions d'enquêtes.
Comment s'habiller: des vêtements décontractés légers pouvant être portés à n'importe quel moment de l'année, avec une veste ou un pull-over pour les matinées et pendant les soirées. Des vêtements plus chauds si vous désirez vous rendre au Parc des Volcans ou dans la forêt de Nyungwe.
Les Tutsis comme les Hutus font partie des populations Banyarwandas et Barundi, et résident au Rwanda et au Burundi. Ils constituent environ 15 à 20 % de la population au Rwanda et au Burundi.
Un autre document décrit un envoi « Tianjin (6 août 1992)-Mombassa-transit pour Kigali ». Les 19 200 machettes sont commandées par le commerçant Tatien Kayijuka.
L'intention est l'élément le plus difficile à établir. Pour qu'il y ait génocide, il faut démontrer que les auteurs des actes en question ont eu l'intention de détruire physiquement un groupe national, ethnique, racial ou religieux.
Le génocide est "le fait, en exécution d'un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d'un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire, de commettre ou de faire commettre à l'encontre des membres de ce groupe, l'un des actes ...
Quel pays n'a jamais connu la guerre ? Les paradis fiscaux comme la Suisse, le Costa Rica et Panama. Le Botswana, le Chili (excepté le coup d'état de 1973), le Japon depuis 1945.
Kigali, 8 Février 2002 (FH) - Le génocide rwandais a fait 1 074 017 morts, selon un bilan officiel publié par le ministère rwandais de l'administration du territoire, à l'issue d'un recensement effectué en juillet 2000. Cependant, seules 934 218 victimes ont été identifiées avec certitude.
Le génocide des Héréros et des Namas perpétré sous les ordres de Lothar von Trotha dans le Sud-Ouest africain allemand (Deutsch-Südwestafrika, actuelle Namibie) à partir de 1904 est considéré comme le premier génocide du XX e siècle.
Nous nous sentions proches des “Hutus modérés”, et plus généralement de tous ceux qui dans les périodes de fanatisme passionnel tentent de continuer à faire preuve de lucidité, de calme, de raison. Nous avions alors commencé à écrire ce Manifeste du “Hutu modéré”.
Dans l'ethnologie classique, les Hutu sont présentés comme un peuple bantou, issu de migrations venant du Nord. Dans la tradition ethnographique et bureaucratique du xix e siècle, ils sont décrits comme petits, aux membres épais et à la capacité intellectuelle peu développée.
Ces luttes comprenaient des violences entre les peuples hutu et tutsi, ces deux groupes cherchant à prendre le pouvoir. En 1962, la nation a obtenu son indépendance, et des Hutus ont pris le contrôle du gouvernement.
Par exemple, dans « mwiriwe » (qui signifie bonjour), le « mw » se prononce en réalité presque comme un « mg ».
Mais contrairement à beaucoup de pays africains, le Rwanda dispose d'une langue nationale autochtone, qui unit les diverses populations : le kinyarwanda. Ainsi n'étant pas nécessaire à la vie de tous les jours, la maîtrise du français est toujours restée limitée aux personnes ayant accès à l'éducation, à une élite.
Traditionnellement, durant des siècles, les Hutus étaient surtout des cultivateurs, des artisans et des marchands, tandis que les Tutsis élevaient du bétail, notamment des vaches Watusi.