Les syndicats négocient, avec les associations d'employeurs, les conventions collectives et les accords de branche, d'entreprise ou d'établissement. Le droit d'adhérer à un syndicat et de défendre ses droits et ses intérêts (la liberté syndicale) a été reconnue en France par la loi dite Waldeck-Rousseau de 1884.
Les syndicats assurent la défense collective et individuelle des intérêts des salariés, au niveau national et à l'échelle de l'entreprise.
Ils sont aussi là pour répondre aux questions du salarié, l'informer au quotidien, l'accompagner et l'assister en cas de conflit avec l'employeur. Les syndicats négocient des conventions collectives. Celles-ci garantissent des droits identiques aux salariés d'un même secteur d'activité.
Il représente son syndicat auprès de l'employeur et assure la défense des salariés. Le DS formuler des propositions, des revendications ou des réclamations auprès de l'employeur. Il peut assister le salarié qui le souhaite lors d'un entretien préalable à une sanction disciplinaire ou pour un éventuel licenciement.
Le syndicat peut agir devant le juge (« ester en justice »), soit pour la défense de ses intérêts propres, soit pour la défense de ses adhérents (C. trav., art. L. 2132-3).
Le droit de créer ou d'adhérer librement à un syndicat
En France, le principe de la liberté syndicale est un droit. C'est à dire qu'un syndicat peut se constituer et s'organiser librement au sein de n'importe quelle entreprise, sans qu'il soit nécessaire de consulter l'employeur.
Les syndicats sont des organisations professionnelles dont le rôle est de défendre les intérêts professionnels des salariés ou des employeurs. Ils jouent un rôle essentiel dans la régulation des conflits qui opposent employeurs et salariés.
Le syndicalisme est le mouvement qui vise à unifier au sein de groupes sociaux, les syndicats, des professionnels pour défendre des intérêts collectifs. Le syndicalisme désigne également l'action militante qui cherche à poursuivre les buts d'un syndicat.
Le syndicalisme contemporain se trouve confronté à de nombreux problèmes qu'on peut regrouper autour de trois idées essentielles : semble s'observer, tout d'abord, une certaine désaffection à son égard, qui se traduit en particulier par ce qu'on peut appeler la désyndicalisation ; cela se manifeste au moment même où, ...
La confédération générale du travail (CGT) Force Ouvrière (FO)
Au niveau national et interprofessionnel, la CGT a obtenu 24,85 % des suffrages exprimés. La CGT reste néanmoins le syndicat de salariés leader dans les très petites entreprises (TPE) et dans le secteur public.
Les ressources des syndicats proviennent, outre des cotisations, de diverses subventions publiques et parapubliques.
Les syndicats négocient, avec les associations d'employeurs, les conventions collectives et les accords de branche, d'entreprise ou d'établissement. Le droit d'adhérer à un syndicat et de défendre ses droits et ses intérêts (la liberté syndicale) a été reconnue en France par la loi dite Waldeck-Rousseau de 1884.
Se défendre face à la hiérarchie
En cas de conflit avec l'employeur, les syndicats aident à défendre les intérêts collectifs des salariés auprès de la direction et peuvent engager toutes sortes d'actions de protestation (grèves, manifestations, pétitions...).
Les 5 syndicats historiques
la Confédération française démocratique du travail (CFDT), Force ouvrière (FO), la Confédération française de l'encadrement - Confédération générale des cadres (CFE-CGC), la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC).
Les syndicats professionnels sont dotés de la personnalité civile. Les organisations de salariés constituées en syndicats professionnels sont seules admises à négocier les conventions et accords collectifs de travail.
L'action syndicale consiste à informer les salariés, à les mobiliser et à organiser leur action collective.
D'après la conception « du monopole », les syndicats exercent une influence néfaste au sein des systèmes capitalistes avancés, augmentant les salaires de leurs adhérents au-dessus de ce qu'ils seraient autrement et renforçant ainsi le degré d'inefficience économique et d'inégalité.
Il existe différents niveaux de négociation : accords nationaux interprofessionnels ou de branche d'activité (ex : médecins, banque), accords au niveau de l'entreprise ou d'un regroupement de petits établissements.
En 1864, le droit de grève est accordé en France, en 1874, l'inspection du travail est créée et en 1884 la loi Waldeck-Rousseau règle la question de la liberté syndicale. En Allemagne, Bismarck crée des caisses de secours (1875) et d'assurance-maladie (1883).
Le rôle économique des syndicats
À l'origine du syndicat, on trouve toujours la coalition de salariés d'un même métier, pour obtenir de meilleurs salaires et organiser l'entraide envers ceux qui sont au chômage, malades ou trop vieux pour retrouver de l'embauche.
Le syndicat est une forme d'organisation professionnelle des travailleurs, et se présente sous deux formes qui ne peuvent pas être conciliées. Le socialisme est plutôt un projet social qui vise la suppression progressive des inégalités, et les théoriciens de ce projet défendent 2 démarches différentes. !
On peut décrire un bon leader syndical comme quelqu'un qui influence et qui motive les autres à agir pour réaliser les buts et les objectifs du syndicat.
La liberté d'expression syndicale est la liberté pour les travailleurs de s'exprimer collectivement par l'intermédiaire de leurs représentants, au travers de syndicats. La limite de cette liberté est la diffamation ou l'injure telles que définis par la loi sur la liberté de la presse.
Un syndicat, ça travaille pour votre intérêt
Le groupe agit pour obtenir de meilleurs salaires, de meilleures conditions de travail pour tous. Il se bat contre l'injustice, l'arbitraire, l'inégalité, le favoritisme. Il fait respecter l'ancienneté ainsi que la santé et sécurité au travail.