Les hirondelles voient revenir le faucon hobereau, leur principal prédateur après leur retour européen en avril avec des conditions atmosphériques désastreuses.
Prédation : Les principaux ennemis de l'hirondelle sont les moineaux qui concurrencent celle-ci en volant ses nids et en détruisant sa progéniture.
Le lérot (petit rongeur nocturne, proche du loir) les chats ou encore les fouines sont également des prédateurs pour les hirondelles et leurs petits. Les petits insectes volants constituent le « plancton aérien » et la ressource alimentaire unique de ces espèces.
Ceux-ci sont beaucoup plus longs chez le mâle que chez la femelle. L'espérance de vie d'une hirondelle est, en théorie de 10 à 11 ans, mais dans les faits, cet oiseau migrateur ne vit guère au-delà de 4 ou 5 ans.
Le nom du mâle et de la femelle est hirondelle et le bébé est un hirondeau. La durée de vie de l'hirondelle est de 5 à 12 ans selon l'espèce.
Elles passent ainsi la nuit dans des roselières, volant au-dessus pendant un moment avant de descendre dans les roseaux. Les roselières constituent une importante source de nourriture pour les hirondelles avant et pendant la migration.
Les hirondelles volent bas avant l'orage car elles suivent les insectes dont elles se nourrissent (les moucherons par exemple).
Attirez des insectes dans votre jardin
Elles attrapent en plein vol tous les insectes volants, même minuscules. Les hirondelles de fenêtre et les hirondelles rustiques aiment donc s'installer près des écuries, des fermes et des jardins dans lesquels les insectes comme les mouches et les moustiques pullulent.
Non au contraire, les hirondelles comme vous le savez sont fidèles à leur site de reproduction et reviennent d'année en année nicher au même endroit. C'est donc un grand service que vous rendez en laissant intacts les nids qu'elles ont construits les années précédentes.
Cris et chant de l'hirondelle
Elle lance son cri quand elle est en vol et quand elle arrive dans son nid.
L'Hirondelle de fenêtre vole également à très haute altitude ; parfois elle frôle le sol ou l'eau du bout des ailes ou de son ventre. Il arrive qu'elle se pose au sol, sur le sable humide par exemple, notamment pour récupérer des matériaux pour la construction de son nid.
Fin septembre, les jeunes hirondelles et les adultes qui ont terminé d'élever leur progéniture se regroupent le soir en dortoir dans les roselières autour des étangs pour y passer la nuit.
Mange également des papillons de nuit, des demoiselles, des sauterelles et d'autres insectes, ainsi que quelques araignées et escargots.
À la fin de l'été, les hirondelles se rassemblent avant d'entamer un grand voyage de 10 000 kilomètres vers l'Afrique subsaharienne, où elles passeront l'hiver. Elles voleront parfois pendant soixante heures sans escale, vivant sur leurs réserves de graisse. La traversée durera cinq à sept semaines.
Elle se nourrit de petits insectes volant en altitude, appelés «plancton aérien». Elle est donc « insectivore ». Elle chasse uniquement les insectes volants de moins de 15 mm, en évitant soigneusement les abeilles, guêpes et autres insectes à dard. Elle préfère les mouches et les moustiques.
Ces oiseaux sont particulièrement friands des frelons et de leurs larves.
Il en possède bien, mais tellement atrophiées qu'il évite au maximum de s'en servir. Pour autant, il reste capable de s'envoler, s'il n'est pas malade ou fatigué, lorsque les hasards de la vie l'ont amené à terre : il lui faut cependant un sol assez dégagé pour pouvoir agiter les ailes sans être gêné.
La femelle pond donc de 3 à 6 oeufs qu'elle va couver durant 14 à 15 jours, grâce à sa plaque incubatrice (partie du ventre de la femelle dégarnie de plumes pendant la couvaison), la femelle va assurer une température constante des oeufs.
La femelle est semblable au mâle, mais ses filets sont plus courts, le bleu du dessus et de la poitrine est moins glacé, et le dessous est plus pâle. Les jeunes sont plus ternes, avec une tête d'un roux plus pâle et un dessous plus blanc. Il leur manque également les longues plumes caudales de l'adulte.
Les plus sportifs comme les hirondelles ou les martinets boivent en vol en effleurant la surface de l'eau.
Jamais ils ne se posent sur les arbres ni sur le sol. Si l'on prend une de ces hirondelles et qu'on la mette par terre, elle fait de gauches efforts pour s'échapper et peut à peine se mouvoir.
"Pour l'hirondelle, le manque de nourriture est flagrant, mais il y a aussi une moins bonne acceptation de ses prétendues "nuisances" : pour éviter les fientes, on détruit leurs nids dans les garages, les encadrements de fenêtres, lorsqu'on ravale la façade", liste l'ornithologue.
Les hirondelles sont des oiseaux vivants proches de l'homme depuis des décennies. Elles ont agrémenté au fil des siècles de nombreuses légendes : annonciatrices du printemps, de présages heureux, porte-bonheur, symbole de liberté, de fidélité, de courage...
On entend le pivert / C'est signe de pluie, à coup sûr. Selon la légende, il n'aurait droit de s'abreuver qu'aux seules gouttes d'eau du ciel. C'est pourquoi il se réjouit à l'approche d'une ondée en faisant entendre son rire saccadé : Pllée, pllée, pllée, en gallo et Gleb, gleb, gleb !
Hirondelles et martinets ne sont pourtant pas si proches. Les martinets sont des apodidés, ce nom vient de leurs pattes très petites, presque invisibles, alors que les hirondelles sont des hirundinidés. Ces deux oiseaux sont en fait plus différents par leur comportement que par leur morphologie.