L'éducation nationale, premier poste du budget de l'État, bénéficie en 2022 d'une rallonge de 1,7 milliard d'euros, notamment pour financer les revalorisations salariales des enseignants.
Hormis les remboursements et les dégrèvements d'impôts (restitution de crédits d'impôts et allègements d'impôts), la mission la plus coûteuse est celle de l'enseignement scolaire qui absorbe 74 milliards d'euros.
Le plus important d'entre eux est le intitulé "Handicap et dépendance" (9,1 milliards d'euros, soit 74% de la mission), qui comprend l'allocation aux adultes handicapés et l'allocation spécifique d'invalidité.
Des dépenses encore très dynamiques en 2021
Les dépenses du budget général de l'État ont progressé très rapidement en 2021, pas uniquement du fait des mesures d'urgence et de relance. En deux ans, les dépenses ont augmenté de 90 Md€, soit 53,6 Md€ en 2020 et 37,1 Md€ en 2021.
Le logement, premier poste de dépenses des ménages, mais grand oublié de la campagne présidentielle - Capital.fr.
Les milliards d'euros récoltés chaque année en France servent à financer les services publics et la protection sociale. 77 milliards d'euros. C'est ce qu'a rapporté en 2021 l'impôt sur le revenu, payé par un peu moins de la moitié des 39 millions de foyers fiscaux que compte le pays.
Les principales dépenses du budget général prévues par la loi de finances initiales, hors remboursements et dégrèvements, sont dans cet ordre l'enseignement scolaire, la défense, les engagements financiers de l'État puis la recherche et enseignement supérieur.
•
Avec un budget de 56,5 milliards d'euros, en hausse de 1,7 milliard en 2022 après +4,3 milliards en 2021, le ministère de l'Education nationale dispose des ressources les plus importantes.
A la fin du premier trimestre 2022, la dette publique au sens de Maastricht s'élève à 2 901,8 milliards d'euros, soit 114,5 % du produit intérieur brut (PIB) de la France.
Christine Lagarde, la ministre de l'Economie, des finances et de l'emploi dispose d'un budget de 57,6 milliards d'euros, soit 40 milliards de moins que son collègue de Bercy Eric Woerth. Le poste budgétaire le plus coûteux est la charge de la dette et la trésorerie de l'Etat, évaluée à 40,8 milliards d'euros.
Lois de finances rectificative 2022
Le Conseil des ministres a adopté le 7 juillet 2022 le projet de loi de finances rectificative pour 2022 (PLFR). Le besoin de financement de l'État pour 2022 a été révisé à 311,0 milliards d'euros, soit +13,4 milliards d'euros par rapport à la Ioi de finances initiale (LFI).
de banques, d'organisations internationales comme la Banque mondiale (BM) ou le Fonds monétaire international (FMI), de riches investisseurs privés, de citoyens.
Dès lors, il est possible de distinguer les dépenses de fonctionnement, des dépenses d'investissement et des dépenses de transfert. Les dépenses de fonctionnement comprennent notamment les dépenses de personnel et les achats de biens et service.
Les principales recettes fiscales (représentant près de 90% des recettes de l'État) sont : L'impôt sur le revenu. L'impôt sur les société La taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
L'essentiel des ressources provient des impôts et des taxes payées par les citoyens et les entreprises. Les dépenses correspondent à l'argent que l'État utilise pour financer l'action publique : police, justice, recherche, éducation… Depuis plus de quarante ans, les dépenses de l'État sont supérieures à ses recettes.
La dette publique correspond à l'ensemble des emprunts publics contractés par l'État, la Sécurité sociale, les organismes divers d'administration centrale (ODAC) et les collectivités territoriales.
En lien notamment avec un faible niveau de vie, l'alimentation y constitue le plus gros poste de dépenses (24 % du budget de consommation), devant les transports et le logement.
1) La répartition par catégories d'administrations publiques
En 2021, les dépenses de l'Etat et des « organismes divers d'administration centrale » en ont représenté 35 %, les « administrations de sécurité sociale » 46 % et les « administrations publiques locales » 19 %.
Pour les 20 % des ménages les plus aisés (5e quintile de niveau de vie), les transports représentent le premier poste de dépenses (18 % de leur budget), devant les biens et services divers (16 %) et l'alimentation (14 %). Le logement ne constitue que leur 4e poste de dépenses (12 %).
impôt sur le revenu : 82,4 milliards d'euros ; impôt sur les sociétés : 39,5 milliards d'euros ; taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) : 18,4 milliards d'euros ; autres impôts directs et indirects : 54,4 milliards d'euros.
Les postes budgétaires sont utilisés pour regrouper les dépenses de même famille. Chaque sous-poste est obligatoirement associé à un poste budgétaire. Les opérations sont effectuées uniquement sur les sous-postes budgétaires.